阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门
指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Saturday, April 10, 2010

L’institut culturel italien d’Alger : Avanti Populo




Une programmation plus soutenue et plus diverse qui réactualise notre regard sur la culture italienne.
L’Institut culturel italien d’Alger qui ne dispose que d’un siège modeste, composé de quelques bureaux, fait parler davantage de lui en matière de programmation culturelle. Jusque-là, le sigle de l’ICI renvoyait surtout aux cours d’italien. Cette activité qui se poursuit commence à porter quelques fruits avec la multiplication des classes d’italien dans les lycées et l’ouverture de nouvelles chaires de cette langue dans les universités algériennes. Mais c’est surtout dans l’action culturelle que l’institut se démarque en ce moment avec une programmation plus régulière, plus décentralisée et surtout plus visible par le choix des disciplines et thématiques. Chaque mois, l’ICI propose au moins une manifestation. Ainsi, Oran a accueilli, du 1er au 10 avril, un séminaire de formation des comédiens en collaboration avec l’Académie nationale de l’acteur de Rome et la fondation Abdelkader Alloula. Intitulée « La construction du personnage avec la méthode Hansen », cette rencontre a été animée par Maria Giovanna Rosati Hansen qui a mis au point cette méthode. Cette semaine à Alger, on notera le cycle « Nuevo cinéma italien » (du 12 au 17 avril au Mougar, 20 h).
La manifestation plaira sans doute aux cinéphiles, et notamment les plus jeunes, en leur faisant découvrir de nouveaux réalisateurs italiens primés dans les plus importants festivals de cinéma. Un rendez-vous que les spectateurs algériens, toujours férus de cinéma italien, ne manqueront pas d’honorer. Le mois de mai sera très actif pour l’ICI. Festival culturel européen oblige, l’institut contribuera avec le spectacle de danse Aladin 2010, de la compagnie Astra Roma Ballet qui a plus de 600 représentations en Italie et dans le monde. Créée en 1985 par Diana Ferrada, première danseuse étoile de l’Opéra de Rome, véritable école moderne de danse et de chorégraphie, cette compagnie se distingue par sa maîtrise et son talent (21 mai, salle Ibn Zeydoun). Toujours dans le cadre européen, il est prévu le 23 mai dans la même salle, la projection du fameux Terra Madre (La Terre, notre mère) de Ermanno Olmi, tourné en 2006 sur la question cruciale de la nourriture dans le monde. Très attendus, la projection du film L’Affaire Mattei de Francesco Rosi et la conférence qui portera sur la vie et l’œuvre du grand patron de l’ENI (société italienne des pétroles), personnage haut en couleurs qui soutint les mouvements de libération, dont celui de l’Algérie. Durant le même mois, l’ICI montera une exposition exceptionnelle sur l’art et l’architecture dans la Sicile arabe des 11e et 12e siècles. C’est le Bastion 23 qui accueillera, du 27 mai au 17 juin, ce périple audiovisuel interactif à travers les héritages méditerranéens qui ont produit en terre sicilienne, une symbiose particulière. Puis, sans doute, l’ICI, très méditerranéennement, sera pris dans la folie mondiale du football…
Informations et contacts : ICI. 48, Chemin de Poirson, El Biar, Alger. www.iicalgeri.esteri.it
Par Slimane Brada

Exposition à Alger de Bruno Hadjih : Reflex et réflexion




Sous le titre « A l’ombre chaude algérienne », des images qui dévoilent avant tout un talent du regard.
Bruno Hadjih n’est pas totalement inconnu en Algérie. Il y a exposé la première fois au Mama lors de l’exposition photo organisée pour Alger 2007, capitale de la culture arabe. Le voilà de retour pour une expo individuelle au CCF d’Alger. Né en 1954 en Algérie, il vit à Paris et travaille dans le monde entier. Ses études de sociologie, spécialisées dans les religions et notamment le soufisme, demeurent un de ses thèmes de prédilection, visible dans ses grands reportages sur les Aïssaouas du Maroc, l’institution Al Azhar, les Ouïgours, musulmans chinois… Sa perception même de l’acte photographique s’en ressent du point de vue des compositions et cadrages. Il a ainsi affirmé : « Je travaille avec le vide (vide apparent). Ce vide n’est pas une lacune. C’est un espace agissant où la réalité reste mouvante et en suspens. C’est un vide au sens où l’entend Ibn Arabi... ». Mais il a photographié de nombreux autres sujets et endroits. On lui doit notamment un reportage sur les traces du grand voyageur Ibn Battouta. A mesure que sa notoriété s’est établie, il a eu besoin de revenir plus souvent au pays natal, depuis le début des années 90, ce qui a donné des reportages marquants et remarqués : Oran, la Kabylie, les Aurès, l’architecture d’Alger, le Marathon du Hoggar, Ghardaïa, etc. Il a participé aussi au numéro spécial Algérie de la revue Géo. Il a en outre cosigné avec l’auteur Aziz Chouaki l’ouvrage Avoir 20 ans en Algérie.
Bruno Hadjih est régulièrement sollicité par la presse internationale. En 2000, il a obtenu le Grand Prix de la meilleure couverture magazine pour une photo publiée à la une du Magazine de l’Air. Ses œuvres ont fait l’objet d’expositions un peu partout dans le monde (Arles, Paris, Madrid, San Francisco, Bruxelles, Paris, Ramallah, Copenhague…) et son nom est désormais référencé dans le monde de la photographie. Avec « A l’ombre chaude algérienne », il présente des images d’une réalité que nous connaissons, mais qui demeurent étonnantes par leurs points de vue et compositions. « Ayant été absent de ce pays pendant plusieurs années, affirme-t-il, ma perception des choses n’en est que plus exacerbée. (…) J’ai abordé ce pays sans préjugé, comme je pourrais approcher n’importe quel autre. Sans excuse ni a priori. L’excuse d’y être né, de ne pouvoir photographier la nuit, les Casbahs, les banlieues, ferment de tous les excès, la rue face à l’hostilité des regards : l’excuse du danger. J’ai beaucoup photographié la nuit parce qu’elle voile avec pudeur ces ruelles improbables, ces cafés de voyageurs attardés. » Il y a là une vision mais également de l’art, avec un jeu sur les vides, une orchestration des sujets par son placement dans l’espace, des équilibres et déséquilibres qui se parlent entre eux et interpellent le regard comme la pensée. A voir, à regarder et à contempler.
CCF Alger. Rue du Capitaine Hassani. Du dimanche 11 avril à 19 h au jeudi 29 avril. Vernissage en présence de l’artiste.
Par Bachir Aïdi

AKIM EL SIKAMEYA AT THE WOMAD Youtube


AKIM EL SIKAMEYA ET CASTIGROOVE ENFLAMMENT El MOUGGAR



Un chouia d’amour”
Par : Sara Kharfi
Quelques grammes de poésie, une richesse dans les sonorités et des artistes pleins de talent et de promesses. C’est le résumé du concert organisé par l’ONCI, avant-hier soir à la salle El Mouggar, avec Akim El Sikameya et Castigroove.
Lui, il joue du violon debout. Eux, ce sont sept talentueux musiciens sur scène. Il a une voix aiguë et mélancolique. Leur musique est la somme de toutes leurs influences. Il se produit pour la première fois en Algérie. Eux, ce sont des habitués de la scène et entameront bientôt l’enregistrement de leur album. Il a choisi de s’appeler Akim El Sikameya. Ils ont opté pour Castigroove comme un petit hommage à leur région d’origine Bousmaïl. Akim El Sikameya et Castigroove ont offert au public de la salle El Mouggar une soirée exceptionnelle. Akim El Sikameya a été le premier à se produire — pour la première fois en Algérie — et faire rêver l’assistance, relativement nombreuse. Bête de scène, ce petit lutin, muni de son violon et en compagnie de ses quatre musiciens (mandole, guitare, basse et percussions), Akim El Sikameya nous a offert un voyage incessant entre tradition et modernité. Classée dans le registre des musiques du monde, on retrouve pourtant des senteurs de la Méditerranée dans son œuvre, un brin de nostalgie, une richesse dans les sonorités et un très grand sens de la scène et du spectacle. Akim El Sikameya a revisité ses plus grands succès, issus de ses trois albums : Atifa (1999), Aïni Amal (2004) et un Chouia d’amour (2009), notamment Nouzha, Sika Meya et Samia et Selma sbab hbali. Il a également interprété les plus beaux standards algériens… maghrébins, comme Sidi Hbibi ou encore Ya Qelbi khelli el hal. Le public qui ne connaissait pas Akim avant ce concert a fini debout, sur la piste de danse. Artiste accompli, Akim El Sikameya a fait ses classes dès l’âge de 8 ans, à l’école Nassim Al Andalous, où il a appris les bases de la musique andalouse. Après quatorze ans d’école, il a choisi de se lancer dans une carrière professionnelle en France, et sa rencontre avec Philippe Eidel — le réalisateur entre autres de l’album Didi, de Khaled — bouleversa sa vie. Il a pourtant attendu une dizaine d’années pour se produire en Algérie et pour que le public algérien puisse découvrir cet artiste et mesurer toute l’ampleur de son talent. Aiguë, la voix d’Akim El Sikameya est exceptionnelle ; et ses textes sont empreints de nostalgie. Classerait-on sa musique dans le registre de la chanson de l’exil ? Pas automatiquement, puisqu’il est surtout question de métissage et de dialogue des cultures. Une rencontre et une communion entre les sonorités d’ici et d’ailleurs. Une certaine joie de vivre des sonorités et qui contraste avec la tristesse et la mélancolie des textes. Le seul petit bémol dans cette première partie de soirée est le choix des titres. Le public qui ne connaît pas l’artiste n’aurait pu le connaître avant-hier soir puisque les chansons interprétées ne montrent pas tout le talent de l’artiste et la richesse des sonorités, fruits de ses diverses expériences et différents voyages. La deuxième partie de la soirée a été animée par le groupe Castigroove. Une excellente formation qui se situerait à mi-chemin entre Gnawa Diffusion et Index. La comparaison peut déplaire parfois, mais l’originalité des sonorités fait réellement penser à Gnawa Diffusion. Toutefois, n’enfermons pas ce groupe pétri de talent et plein de promesse dans cette catégorie. Castigroove a un style qui rassemble toutes leurs influences, qui vont du blues, au rock en passant par le ragga et même le chaâbi. Le mélange est explosif ! Les textes de Castigroove sont emprunts d’humour, de dérision, mais qui rendent compte de la réalité sociale, de manière exceptionnellement décalée. La soirée de jeudi passé à la salle El Mouggar est de celles qui comptent. Une excellente soirée, avec un public de qualité et d’excellents musiciens.

Algerie Échanges interwilayas



Les jeunes du Djurdjura à la découverte de Ouargla
Par : Kocila Tighilt


Suivant un programme tracé par la direction de la jeunesse et des sports, l’auberge Djurdjura d’Aïn El Hammam (Tizi Ouzou) a organisé, la semaine dernière, une sortie sur Ouargla, à 850 km de la capitale du Djurdjura, une activité entrant dans le cadre des échanges de jeunesse entre diverses wilayas du pays.
Ainsi, un groupe de 30 personnes a été, en effet, dernièrement, l’hôte de la ville de Ouargla. Ce qui a permis aux jeunes du Djurdjura de découvrir une immense richesse culturelle et sociale et une beauté insoupçonnée du vaste désert de l’Algérie. Cette découverte était pour certains une porte ouverte sur un horizon pittoresque, une étendue de sable et de poésie.Après avoir visité des endroits dans la ville de Hassi Messaoud, tel le premier puits de pétrole découvert dans la région, ou encore des sites d’entreprises activant dans la wilaya, le groupe a ensuite rejoint la ville de Ouargla. Située à plus de 650 km de la capitale, cette ville offre un panorama ocre-jaune, tant les constructions en argile brut respectent le cachet local.L’ancienne ville, dite Ksour, est toujours là. Une forteresse à sept portes qui représente aussi l’ancien village d’Ouargla. Ce dernier est composé de trois arouch (tribus) qui sont les Béni Sissi, les Ouagis et les Brahims. Les bâtisses sont faites de timchent, sorte d’argile qui entre dans la construction locale des habitations, actuellement protégées par l’Unesco et dont certaines sont en voie de réhabilitation. À défaut d’une prise de conscience des habitants, ce patrimoine matériel est, avouons-le, livré au vandalisme. Certains construisent leurs maisons sur les ruines d’un patrimoine protégé et sans respecter, de surcroît, les normes requises de construction. “Comme vous le voyez, les gens ne sont pas conscients de cette richesse, cela bien que le site soit classé patrimoine de l’humanité. Ils construisent anarchiquement et en totale rupture avec les structures d’origine”, nous fera remarquer notre guide. Cela sans parler des odeurs suffocantes qui règnent et dont les habitants se plaignent depuis la réalisation des égouts d’assainissement dont, semble-t-il, on n’a nullement tenu compte de la spécificité des lieux et des normes d’usage. “On observe de plus en plus de fissures sur les maisonnettes et des effluves pestilentiels ; autrement dit, tout ce qu’aurait dû éradiquer le plan d’assainissement”, ajoute un habitant dans cette zone.Le fort, d’une superficie de 30 hectares, est habité par plus de 18 000 personnes, toutes issues d’Ouargla ou des régions limitrophes. L’architecture est typique, l’on retrouve des systèmes d’aération traditionnels, genre d’ouvertures entre les ruelles couvertes de dalles tout le long des ksour. Les portes, askif, sont faites très basses pour assurer la fraîcheur à l’intérieur des habitations ; on retrouve un séjour au centre de chaque demeure. La forteresse compte 27 mosquées, rien qu’au centre-ville, en plus d’une dizaine de zaouïas ! Elle compte également une tadjmaât, une place du village traditionnelle où les gens se réunissent, un souk, ainsi qu’une église, actuellement fermée. “Dans le temps, des sœurs blanches vivaient ici, elles donnaient des cours de tissage aux jeunes filles et initiaient les habitants à des activités d’intérêt social”, témoigne-t-on. Il arrive à Ouargla, connue pour ses belles fêtes de mariage, d’abriter plus de quarante mariages par jour ! Au cours de ces cérémonies, les mariés sont notamment guidés en pèlerinage vers El-Guelta, un lac à la sortie de la ville, où, dans la soirée, des dizaines de couples sont conduits. Les mariées sont habillées à la mode traditionnelle, suivant la coutume locale. Parmi les communes d’Ouargla, celle de Touggourt. Elle représente l’une des anciennes agglomérations de la ville. D’une superficie de 215 81 km, elle est habitée par plus de 41 818 âmes. Touggourt compte également son ksar, appelé La Casbah. Ce ksar, qui daterait de plus de huit siècles, est construit par Mohamed El-Kaci, d’origine marocaine. On raconte que ce personnage avait été amputé d’une main par le roi du Maroc qui voulait ainsi l’empêcher de bâtir une construction similaire à celle qui existerait au Maroc sous la même forme. Le lieu est en restauration suivant des méthodes anciennes pour lui garder son cachet historique. La nouvelle ville, en plein essor, compte des structures plus modernes, notamment un programme de logement, un stade, une auberge…, des commodités qui vont permettre de promouvoir le tourisme dans la région.La vie est paisible, les dunes se déplacent selon la volonté du vent, les chameaux errent souvent en quête d’eau et de nourriture dans ce désert qui invite à tous les voyages, un désert où les hommes souffrent en dépit des richesses incommensurables recouvrant son territoire. La rencontre avec la région et ses habitants était plus qu’instructive pour les jeunes du Djurdjura. Des similitudes humaines et culturelles ; il y a des montagnes au destin de sable et des sables au destin de roc ; la montagne c’est aussi le désert.

L'Algérie ambitionne de développer l'énergie nucléaire à des fins civiles economie d"energie




Sommet américain sur le nucléaire : Mourad Medelci représentera l'Algérie
Riyad Hamadi
Le président Abdelaziz Bouteflika a chargé Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, de le représenter au sommet sur la sécurité nucléaire qui se tiendra lundi 13 avril et mardi 14 avril à Washington à l'initiative du président américain Barack Obama, a indiqué samedi 10 avril le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
Les travaux de ce sommet porteront essentiellement sur l'examen des voies et moyens à mettre en place pour renforcer la coopération internationale en matière de sécurisation des matériaux nucléaires et de prévention des actes de terrorisme nucléaire, selon la même source.

Cette réunion intervient la veille de la Conférence d'examen du traité sur la non prolifération des armes nucléaires, prévue en mai prochain, à New York. Au total 47 pays sont invités à cette rencontre dont l’Arabie saoudite, l’Egypte, les Emirats arabes unis, la Jordanie et le Maroc. Les grandes puissances nucléaires figurent également parmi les invités d'Obama: la Russie, la Chine, le Royaume-Uni, la France, le Pakistan et l’Inde. Durant ce sommet, Barack Obama a programmé des rencontres bilatérales avec ses homologues russe, chinois, pakistanais, indien, allemand et jordanien, selon la Maison Blanche.

L'Algérie ambitionne de développer l'énergie nucléaire à des fins civiles, notamment dans la production d'électricité, pour réduire la dépendance du pays vis-à-vis du gaz naturel et préparer l'après pétrole. La première centrale nucléaire du pays devrait voir le jour après 2020. L'Algérie a signé des accords de coopération dans le nucléaire civile avec les Etats-Unis, la France et la Chine. Les Etats-Unis ont apporté récemment leur soutien au programme nucléaire civil algérien

Tizi-Ouzou Algerie salon SIEFA 23 24 MAI



METTRE EN RELATION CANDIDATS ENTREPRISES

EUROMÉTROPOLE Les bons voeux du « président de l'Europe Mr Herman Van Rompuy


Herman Van Rompuy, président du Conseil européen, était hier à Lille pour assister à l'assemblée générale de l'Eurométropole. Un hôte de marque, venu dire sa bienveillance pour une initiative qui n'en est qu'à ses balbutiements.
SÉBASTIEN LEROY > sebastien.leroy@nordeclair.frEntre les défis posés par la crise grecque et une rencontre avec Barack Obama lundi, le « président de l'Europe », l'ancien Premier ministre belge Herman Van Rompuy, a tout de même pris le temps de venir au rendez-vous fixé, il y a déjà quelques mois, pour la prise de fonctions de Martine Aubry en qualité de présidente de l'Eurométropole Lille-Kortrijk-Tournai.Pendant quelques heures, le siège de la communauté urbaine de Lille a eu des airs de mini-Bruxelles. D'ailleurs, qu'il s'agisse d'Herman Van Rompuy, de Rudy Demotte, ministre-président de la région wallonne, ou de Stefaan De Clerck, l'ancien maire de Courtrai, sans oublier Pierre Lellouche, secrétaire d'État aux Affaires européennes, tous ont dressé le parallèle entre construction européenne et construction eurométropolitaine, plus de 50 ans plus tard. Un « work in progress » dans les deux cas, comme l'a souligné le président du Conseil européen, d'autant plus nécessaire que « l'Europe a besoin de ses régions pour être forte. Nous devons mettre nos forces en commun pour préserver notre modèle social ». Des propos auxquels Martine Aubry ne peut que souscrire, elle qui s'est plu à réitérer le besoin « d'une Europe où l'économie réelle passe avant la finance, d'une Europe sociale, porteuse de paix dans le monde, une Europe puissante et intégrée ».
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Garder une approche concrète Pour y parvenir, la présidente de la communauté urbaine, un des 14 partenaires du Groupement Européen de Coopération Transfrontalière - le premier signé en Europe en 2008 - plaide pour une « Europe des métropoles ». Car, « l'Europe doit se construire par le haut, par les États, mais aussi par sa base, par ses citoyens, par ses territoires ».Encore faut-il y voir clair dans l'apport concret d'une structure franco-belge qui, si elle fut imaginée il y a plus de 15 ans par Pierre Mauroy, n'en reste pas moins un « enfant » institutionnel aux moyens limités. « Qu'on parle à 500 millions de citoyens ou à deux millions, comme ici, ce qui compte, c'est de garder une approche concrète, l'amélioration de la vie quotidienne, insiste Herman Van Rompuy.C'est ainsi que s'est bâtie l'Europe, par le charbon et l'acier. L'Eurométropole doit garder la même approche pragmatique. Ce n'est pas l'étape qui est importante, c'est le cap fixé ».« Maintenant le "bébé" gambade, il parle même », plaisante quant à elle Martine Aubry. Rudy Demotte, ainsi que Stefaan De Clerck en tant que président sortant, sont d'ailleurs venus rappeler les premières réalisations : développement des liaisons ferroviaires entre les trois villes, coopération sur la santé, forum transfrontalier de l'emploi...« Une bonne convention de collaboration n'est jamais terminée, il faut toujours se questionner », rappelle Herman Van Rompuy en guise de conclusion. En tant que premier dirigeant d'une Europe des 27 qui peine parfois à accorder ses violons, le président du Conseil européen sait de quoi il parle... w

L’équipe de Paris X Nanterre remporte le Concours européen des droits de l’homme René Cassin



L’équipe de Paris X Nanterre remporte le Concours européen des droits de l’homme René Cassin
[Fenêtre sur l'Europe]
Des étudiants de l’Université de Paris X Nanterre ont été déclarés vainqueurs du concours de plaidoirie René Cassin 2010, à l’issue de la finale qui les opposait à des étudiants de l’Université de Lausanne.
La finale s’est tenue le 7 avril 2010 au Palais des Droits de l’Homme, siège de la Cour européenne des droits de l’homme, à Strasbourg.Le jury de la finale était composé de personnalités (juges à la Cour, universitaires...) et présidé par Noëlle Lenoir, ancien ministre des affaires européennes et ancien membre du Conseil Constitutionnel.Compétition de procès fictifs en langue française fondés sur la Convention européenne des droits de l’homme, le concours René Cassin fêtait en 2010 son 25e anniversaire.Pour l’édition 2010, seize équipes représentant des universités de six pays et sélectionnées à l’issue d’une phase écrite ont plaidé leur dossier, sur une affaire concernant des incidents survenus lors d’un sommet de chefs d’États et de gouvernements.Pour plus d'informations :http://www.concourscassin.eu./

Yanis SON DEUXIÈME ALBUM



IL S’APPRÊTE À ÉDITER SON DEUXIÈME ALBUM Yanis ou la nouvelle race de chanteurs

Une voix très chaude, une manière de chanter qui rappelle, à s’y méprendre, Lounis Aït Menguellet avec ses inimitables mélodies.
La comparaison n’est pas exagérée si l’on se donne la peine d’écouter Yanis, un chanteur de 23 ans que nous avons eu le plaisir de rencontrer. Yanis est né à Akfadou le 31 juillet 1987 dans une famille où le père est parolier, membre du groupe Akfadou, et l’oncle chanteur.Yanis a baigné dans une ambiance musicale, son enfance durant. Dire qu’il est difficile de chanter de nos jours est un euphémisme! Se lancer dans la chanson ressemble beaucoup plus à un chemin de croix. Que de sacrifices!Yanis nous le confirme: «Au début, je pensais qu’il suffisait de me jeter à l’eau pour aller au bout de mon projet. Je me suis trompé. C’est une montagne d’obstacles qui se dresse devant moi: enregistrer mes chansons et trouver un éditeur pour les mettre sur le marché. Une fois cet écueil passé, il faudra assurer personnellement la promotion de mon album (posters, passage dans les médias, interviews, etc.) car il ne faut surtout pas compter sur son éditeur pour le faire. Quand on est nouveau, il faut de l’obstination en roc pour ne pas céder au découragement...»L’ambition et la confiance en soi, c’est ce qui manque le moins à Yanis. Il nous raconte que lors de sa participation au festival de la chanson kabyle à Amizour, il y a deux ans, il avait subjugué le public présent avec seulement sa guitare et une derbouka pour assurer la mesure.Il nous dit ceci: «La communion a été totale avec les spectateurs dans la salle. Ce jour-là, j’avais compris que le meilleur jury est le public. Ce merveilleux public qui m’a porté à bras-le corps! m’a donné le courage d’arriver là où je suis, c’est-à-dire, sortir un premier album sur le marché.»Composé de six chansons et un instrumental, le nouvel album de Yanis est un véritable voyage des sens, tant l’interprétation est magistrale, la voix douce et les mélodies très belles! La première chanson Ul temlked (coeur que tu as ensorcelé) est un hymne à la fidélité en amour même après la rupture, aussi douloureuse soit-elle: «Mon coeur que tu as ensorcelé / Ne changera jamais / Même si tu le fuis / Même si tu l’oublies / Il te restera fidèle.»Aâyigh! Aâyigh est l’autre chanson où Yanis préfère s’éloigner de la personne aimée et rêver que de s’en approcher pour souffrir le martyre à chacune des séparations: «Mon coeur jadis enflammé / Connaît quelque peu la résignation / Accepte que je m’éloigne de toi / Pour éviter de rallumer le brasier.» La chanson suivante portant le titre Akken ur ihemmel yiwen (Comme personne n’a jamais aimé) est un aveu d’impuissance pour rompre un amour qui frise la folie: «Plus je pense m’éloigner de toi / Plus je m’en rapproche / C’est ton visage que je cherche seulement/ A réinventer à travers une autre.» Tiziri (Clair de lune) est déjà entrée dans le top 10 sur Brtv où elle s’est classée première dès son troisième passage. Cette chanson met en scène un jeune garçon amoureux du clair de lune: «Je suis un astre / Dans le lointain firmament / Tu es le clair de lune / Qui embellit les nuits«. Chantée en duo avec Djidji, la sixième chanson Lebghi est un dialogue des coeurs: «Tu appréhendes nos retrouvailles / As-tu peur que se réalise notre rêve? / J’adore être à tes côtés / Avec toi partager toute ma vie.»Yanis n’a tout de même pas oublié les vicissitudes de la vie quotidienne de la jeunesse de son pays qu’il décrit si bien dans la cinquième chanson intitulée Lezzayer-nnegh (Notre Algérie).Il y dénonce les passe-droits, regrette le départ des jeunes vers d’autres pays...Yanis stigmatise les comportements fatalistes de certains: «Nous nous en remettons aux charlatans / En quête d’un remède à nos maux / Oubliant qu’ils nous bercent de mensonges / Pour nous maintenir dans notre léthargie.» Les rêves de Yanis rejoignent l’espoir de toute une jeunesse en quête d’amour, de paix et de liberté. Un jeune loup de la chanson kabyle dont on reparlera certainement dans un très proche avenir: Yanis a l’étoffe d’un grand artiste malgré sa jeunesse!Dans les tout prochains mois, il sortira son deuxième album qu’il a déjà mis en chantier.
Arezki SLIMANI

Algerie 3E FESTIVAL INTERNATIONAL DE LA BD D’ALGER



Les concours ouverts dès le 15 avril

«Alger, dialogues en bulles» est le slogan de la 3e édition de cette manifestation qui se tiendra du 13 au 17 octobre 2010.
La BD est un vrai moyen d’expression a affirmé Mme Dalila Nedjam lors d’une rencontre informelle avec la presse, jeudi, où il était annoncé la tenue de la 3e édition du Festival international de la bande dessinée d’Alger qui se tiendra du 13 au 17 octobre 2010, à Riad el Feth. A l’occasion de cette manifestation dédiée à la promotion du IXe art dans notre pays, le commissariat du Fibda lance dès le 15 avril 2010, trois concours de création à destination des talents nationaux. Il s’agit du concours espoir scolaire destiné aux élèves de 9 à 16 ans. Il consacrera la meilleure oeuvre originale sur deux planches. Aussi, un concours «Jeunes talents», sera ouvert aux dessinateurs de 18 à 35 ans. Il récompensera le meilleur récit complet qui se verra éditer en album.Le lauréat sera invité au Fibda en tant qu’auteur. Un jury de professionnels désignera les vainqueurs. Enfin, un concours national pour la réalisation de la meilleure affiche du Fibda 2010, dont le slogan est «Alger, dialogues en bulles». Si le style et les thèmes sont libres, les oeuvres à vocation historique sont encouragées, nous a-t-on précisé. Ces trois concours verront les meilleures oeuvres récompensées en trophées et en numéraires. La clôture des inscriptions est fixée au 31 août 2010.Toutes les modalités et conditions afférentes au concours sont disponibles sur le site du Fibda: www.bdalger.net. Par ailleurs, durant le troisième Fibda, des professionnels, dessinateurs et scénaristes de toutes les nationalités concourront avec des oeuvres originales et inédites pour d’importants prix sous forme de trophées et en numéraires qui seront remis par un jury international. Ce concours sera ouvert à la même date, à tous les bédéistes, nationaux et étrangers sur la présentation d’une oeuvre de bande dessinée originale, inédite ou éditée entre 2009 et 2010. Six prix consacreront les lauréats selon la décision d’un jury international, pas encore dévoilé. Le style et les sujets sont libres. La clôture des inscriptions est également fixée au 31 aout 2010.«Alger, dialogues en bulles» se développera nous apprend-on, sur huit grands axes à savoir les conférences, les ateliers, les expositions, le grand concert en live, les concours, les rencontres. L’édition de cette année se voudra plus resserrée en matière d’invités avec une quarantaine d’internationaux contre cent deux l’an dernier. Avec comme critère, des invités plus prestigieux. Une présence importante des dessinateurs algériens est attendue. Après Slim en 2009, le festival étend ces hommages au grand dessinateur algérien Haroun, père de M’quidèche qui sera mis à l’honneur, à travers une exposition, des rééditions, un documentaire...Tous les genres du IXe art seront représentés, du Manga à la BD franco-belge, en passant par les Comics et la BD d’auteur. Des invités, avec quelques vraies pointures, du monde entier: Tunisie, Maroc, Liban, France, Belgique, Etats-Unis, Cuba, Centrafrique, Congo...Des négociations sont en cours avec des comiques américains. «A l’instar des deux premières éditions, nous avons décidé de ne plus mettre un pays à l’honneur. Nous avons jugé opportun d’honorer un bédéiste de renom en présentant l’ensemble de son oeuvre dans toute sa diversité. Des écrivains seront également conviés à la fête et permettre ainsi à la BD d’être mieux considérée», nous a-t-on indiqué. Si les éditions précédentes consistaient à mettre en lumière notre richesse nationale en termes de bédéistes, l’édition de 2010 sera l’année où le festival dévoilera la nouvelle génération de créateurs qui, lors de la première édition, étaient présentés en tant que jeunes talents. Autrement dit et aujourd’hui, les anciens lauréats des concours entrent dans la cour des grands et vont se mesurer aux professionnels internationaux. «Cette année on va privilégier les rencontres, les grosses pointures, en mettant l’accent sur le dialogue. La plupart des invités, en plus de dédicacer leurs oeuvres ou animer des ateliers, viendront pour travailler. Pour cela, nous accentuerons particulièrement les activités du festival avec un nombre toujours aussi important de pays représentés, le dialogue, la rencontre et la découverte de nouveaux talents», nous a déclaré Rachid Alik, responsable de la communication au Fibda.Ce rendez-vous offrira cette année un programme foisonnant pour tout public: des rencontres pour échange d’expériences entre connaisseurs et professionnels de la BD, des projections audiovisuelles, des concours de dessins pour cibler des performances graphiques, un pôle jeunesse comme lieu d’expériences inédites, une librairie exclusivement BD, une information régulière sur tous supports, des consécrations sous la forme de prix qui seront cette année, de différentes motivations: le meilleur album patrimoine, la meilleure BD scientifique, la meilleure adaptation (roman et/ou conte) mais aussi le meilleur fanzine. Il y aura aussi le prix de la BD scolaire sur concours. Le programme comprendra aussi de nombreuses conférences et ateliers, au moins une oeuvre réalisée en direct et en public, et bien sûr, de nombreuses ventes-dédicaces. Les thèmes abordés lors des conférences sont, notamment «Qu’est-ce qu’un éditeur de bandes dessinées?», «La BD peut-elle être éducative?», «La BD et le dessin de presse», «La bande dessinée au Moyen-Orient: situation.», «La BD et la littérature; l’adaptation BD de romans», etc.
O. HIND

Algerie promotion du tourisme cubain



Emilio Caballero mise sur le touriste algérien
Pour l’Ambassadeur de Cuba à Alger, Emilio Caballero Rodríguez: «Cuba n’est pas une île mais un archipel en plus de l’île de Cuba et au Sud de l’île de la Jeunesse, la République cubaine compte 4 195 îlots». A propos des ses réunions les 4 et 5 avril derniers avec les représentants algériens des Fédérations sportives et les principaux tours opérateurs et agents de voyages, M. Emilio Caballero Rodríguez a indiqué qu’elles «étaient très prometteuses» pour la promotion du tourisme entre les deux pays. Animant une conférence de presse, lundi dernier, pour attirer l’attention des touristes algériens sur la destination de la République cubaine, M. Emilio Caballero Rodríguez a mis l’accent sur «les liens historiques et fraternelles entre les deux peuples» facilitant la dynamique touristique vers Cuba et l’inverse. Après les secteurs de la Santé et le Sport où la coopération «est au beau fixe » M. Emilio Caballero en vantant les atouts touristiques de son pays, paysages, monuments historiques, la limpidité de ses eaux marines, la diversité en faune et la flore mettra l’accent sur l’atout principal «le peuple cubain».Ce dernier en effet, imprégné et enraciné dans ses repères historiques, identitaires et culturelles, constitue le maillon fort du tourisme cubain. Découvrir un pays au plus près de sa population n’est il pas assurément la meilleure façon d’apprécier son environnement et si une terre peut déterminer le caractère du peuple, à Cuba il est aisé de l’imaginer. Et c’est sur cette base que le produit touristique est promu dans la politique cubaine du tourisme dont autres atouts frappe l’esprit dès qu’on touche le sol cubain. A ce propos, si l’activité touristique mondiale a enregistré une décroissance de 4% du fait de la crise du système économique international et de la frayeur due à l’épidémie du A/H1N1, le tourisme cubain quant à lui «a enregistré une croissance de 3,3%» a indique, lundi, de son côté Umberto Lopez, directeur de l’Office cubain de tourisme à Paris. Ajoutant avec fierté que «60% des produits commercialisés dans les réseaux hôteliers et extra-hôteliers sont de fabrication locale». Une indication de taille au vue des effets néfastes sur l’économie cubaine à cause du maintien du blocus des Etats Unis sur la République cubaine. Ce qui n’a pas empêcher les Cubains de façonner leur destinée en misant sur ses capacités humaines et autres, à l’instar du secteur du tourisme. L'emploi direct créé par ce secteur a doublé, le nombre des emplois indirects est de 200 000 et globalement, sur dix travailleurs cubains, un travaille dans les services touristiques. Aussi, les principaux marchés émetteurs de touristes en direction de Cuba, sont le Canada, le Royaume Uni, l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne et la France d’où la promotion en cours du tourisme cubain dans d’autres régions du monde parmi lesquelles celle lancée à Alger. Ceci étant la voie aérienne constituant le moyen principal pour se rendre dans la République cubaine, l’ambassadeur Emilio Caballero Rodríguez a insisté sur l’importance de l’ouverture d’une ligne directe entre Alger et La Havane. Précisant qu’il faut savoir qu’actuellement, «un Algérien est obligé de faire escale à Paris ou à Madrid pour rejoindre Cuba». et de déclarer qu’«il y avait aussi un problème de visa, pas avec nous puisque dès le lendemain on l’octroie, mais ce sont les visas de transit qui posent problème». Un casse tête pour les Algériens désireux se rendre à Cuba et dont la problématique des visas de transit via Madrid et Paris freine dans sa globalité la dynamique du rapprochement Sud Sud. Pour nos interlocuteurs, Cuba demeure «cette île merveilleuse, riche en paysages à vous couper le souffle, de plages paradisiaques et de terres étonnement fertiles. Mystérieuse et insaisissable». Ceci sans omettre la dimension culturelle du peuple cubain, sa salsa, ses toiles colorées, son théâtre et ses ballets en plus de ses divers monuments, témoins de la destinée façonnée par les Cubains, de la révolte des esclaves africains à la Révolution cubaine contre le régime de Batista et continuant à résister contre le blocus américains. Un pays pour lequel dit-on «les médecins sont plus nombreux que les malades, et où il y a plus d'analphabètes parmi les touristes que parmi les Cubains». Karima Bennour
08-04-2010

L'institut Thomas More MAGHREB / EUROPE.


Algérie: Le tramway d’Alger achevé fin 2010






Algérie – Le tramway d’Alger reliant l’avenue des Fusillés (Hussein Dey) à Bordj El kiffan sera fin prêt vers la fin de l’année 2010, a indiqué, vendredi à Alger, le ministre des Transports, Amar Tou, lors d’une visite du chantier.
« Les travaux sont à un stade avancé le long du tracé et certains tronçons sont entièrement terminés, ce qui nous amène à affirmer que le projet sera prêt, à cette allure, aux environs de la fin 2010″, a indiqué M. Tou qui s’est dit satisfait du rythme imprégné au chantier.
Le ministre a visité notamment des ouvrages d’art au niveau d’El Harrach, des Bananiers et au centre de ville de Bordj El Kiffan et parcouru du tramway, un tronçon de quelque 500 mètres. Au cours de sa visite, il a insisté sur les aspects de l’aménagement urbain et l’harmonisation des sites.
source: APS

l'accord d'association Algérie-UE



Investissements, importations, ouverture du secteur des services

Djoudi tance l'accord d'association Algérie-UE


Cinq années sont déjà écoulées depuis l'application de l'accord d'association Algérie-UE, et l'Algérie ne tire toujours pas profit de cet accord, en matière de flux d'investissements européens qui sont en deçà des attentes. C'est en tout cas le constat qu'a dressé, jeudi, le ministre des Finances, Karim Djoudi. "Je considère, après près de cinq années d'application de l'accord, que les flux d'investissements européens sont en deçà des attentes de l'Algérie, en particulier ceux destinés à promouvoir la diversification de son économie et de ses exportations, alors que cet accord a pour objectif de bâtir une relation globale et un partenariat gagnant-gagnant devant se traduire, notamment, par l'accroissement des investissements directs européens en Algérie", a-t-il déclaré dans un discours prononcé au Forum de Crans, Montana, à Bruxelles, sur "l'Afrique après le G20 de Pittsburgh et Londres: les nouveaux paramètres économiques". Faisant un premier bilan des retombées de cet accord qui, "fondamentalement, était là pour permettre à l'Algérie d'assurer une mise à niveau rapide de son économie par les investissements ou par une assistance'', le premier argentier du pays constatera une baisse des recettes fiscales, donc moins de revenus pour l'Etat, une absence d'investissements significative de l'UE lesquels n'excèdent pas les 500 millions de dollars par an, alors que les importations venant de l'UE ont doublé "Donc, il n'y pas significativement d'impact tant en termes de croissance et de soutien à la mise à niveau, qu'en terme de diversification de nos revenus", a estimé M. Djoudi. Sur la plan commercial, le ministre souligne l'accroissement des importations. Il dira, dans ce contexte, que les données sur la période 2005-2009 indiquent qu'en valeurs absolues, les importations de marchandises sont en croissance continue et ont pratiquement doublé, alors que sur la période considérée, les exportations sont fluctuantes et constituées essentiellement de produits énergétiques". "Les exportations hors hydrocarbures demeurent très marginales et sont souvent soumises à des obstacles non tarifaires", a-t-il fait remarquer. Avant ajouter dans le même ordre d'idées que "le démantèlement tarifaire retenu dans l'accord d'association s'est traduit, au plan du budget de l'Etat, par un manque à gagner évalué à 2,2 milliards de dollars et cela en contexte de forte sollicitation de la ressource publique pour la couverture financière du budget de l'Etat". "Corrélativement, ce contexte a accru la propension à importer en biens et services au titre des dépenses d'investissements", a-t-il souligné. Sur un autre chapitre, et concernant les perspectives de la coopération bilatérale, le ministre a estimé qu'en 2017, "la fin du processus de démantèlement tarifaire et l'entrée effective en zone de libre échange entre l'UE et l'Algérie se traduiront par un manque à gagner estimé à près de 3,5 milliards de dollars". "En dernière instance, c'est moins de ressources fiscales, peu d'investissements, peu d'exportations hors hydrocarbures et une économie qui pourrait privilégier l'acte de commercer à celui de produire", a-t-il constaté. Il dira que pour l'Algérie, "l'enjeu n'est pas dans la perte des ressources immédiates mais dans l'instauration d'une dynamique d'investissement et de croissance, de mise à niveau et de renforcement de la compétitivité", en rappelant que "c'est un moment particulier pour l'économie algérienne pour évaluer et affiner les relations avec les institutions européennes" et ce, à la veille d'un nouveau programme quinquennal de développement des infrastructures qui sera lancé au cours de cette année. Evoquant, par ailleurs, le secteur des services en Algérie, M. Djoudi dira, à ce propos, que "notre commerce est totalement libre, puisque nous importons aujourd'hui pour 11 milliards dollars de services par an". "Quand on prend un chiffre comme celui-ci, alors qu'on était sur une base de 3 à 5 milliards de dollars dans les années précédentes, on constate que c'est un chiffre fondamentalement significatif", ajoute-t-il. Concernant, la demande de l'UE à l'Algérie de libéraliser totalement son secteur des services, il précisera qu'"il y a un certain nombre de services, entre autres, dans le domaine des assurances, sur lesquels nous demandons à assurer une mise à niveau pour pouvoir être des partenaires valables". "Aujourd'hui, ce qui se passe dans l'économie algérienne c'est que nous avons vécu dans les années antérieures un certain nombre de chocs, et sur le plan économique nous avons connu une déstructuration économique et donc beaucoup d'entreprises ont disparu, et beaucoup d'entre elles ont vécu une déstructuration financière ; et lorsque le commerce s'est totalement libéralisé, ces entreprises n'ont pas pu affronter valablement les partenaires étrangers", a-t-il constaté. "Donc, nous disons, et c'est ce qui a été prévu dans l'accord d'association, assurons cette mise à niveau de façon effective, faisons des entreprises algériennes des partenaires et des concurrents et faisons en sorte que ce partenariat soit un partenariat gagnant-gagnant de telle manière qu'à un moment donné, nous prenions notre place dans les échanges internationaux". Pour rappel, l'Algérie a signé un accord d'association avec l'UE en 2002, qui est entré en vigueur en 2005 avec, à l'échéance de 2017, l'établissement d'une zone totale de libre-échange qui devrait se traduire par un démantèlement tarifaire et une liberté d'investir.
Samira H.