阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Tuesday, May 18, 2010

Destination Algérie



La destination Algérie est prometteuse

L’Algérie a de grands atouts touristiques qui peuvent en faire une grande destination touristique selon Taleb El Rifaï.mardi 18 mai 2010.
Les travaux de la 50e réunion de la commission de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) pour l’Afrique, qui ont débuté hier au Sheraton Club des pins (Alger), se veulent un rendez-vous important pour étudier les performances touristiques dans le monde et en Afrique, l’impact de la crise et les perspectives d’avenir. Taleb El Rifaï, secrétaire général de l’Organisation, a adressé un message aux Algériens : « L’Algérie est un pays prometteur qui peut devenir une grande destination touristique. Le tourisme, c’est le vrai pétrole de l’Algérie de demain, une ressource inépuisable, d’autant plus que vous avez un pays riche par son patrimoine et ses paysages ». Un discours qui a apporté de l’eau au moulin de Cherif Rahmani, ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Tourisme, qui souligne dans son allocution que le gouvernement algérien s’est engagé concrètement à soutenir le plan de développement du secteur.
« L’exécution de cette stratégie enregistre ses premiers résultats illustrés à titre d’exemple par le lancement de la réalisation de 46 000 nouveaux lits dans le cadre du partenariat entre les autorités publiques et le secteur privé et la programmation de 20 villages touristiques d’excellence. Cette nouvelle dynamique a été accompagnée par une augmentation du nombre de touristes visitant l’Algérie de 1 600 000 en 2008 à environ 2 000 000 en 2009. » Au chapitre des bonnes nouvelles, il faut savoir que les résultats de 2009 indiquent que la croissance a été négative dans toutes les régions du monde sauf pour l’Afrique, qui n’a pas suivi la tendance générale. Le continent a affiché une bonne santé avec plus de 5% et des destinations subsahariennes particulièrement en pointe. La Tunisie a connu une année en demi-teinte pour ce qui est des chiffres mensuels tout en restant plus performante que la plupart de ses concurrents de la Méditerranée. Le Maroc a poursuivi sur l’élan et compte au rang des champions de 2009 grâce à ses produits très bien pensés et à un travail de promotion aussi dynamique qu’imaginatif. La destination Afrique compte beaucoup sur l’effet Coupe du monde de football en Afrique du Sud pour améliorer son image et dérouler le tapis rouge à tous ceux qui veulent découvrir ses potentialités.
Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com D’après El Watan

Thêatre: La pièce amazighe « Tidak n Nna Faa » à Montréal





La troupe du Théâtre du renouveau amazigh (Ottawa-Hull) revient ce samedi 22 mai à Montréal avec sa pièce au succès établi « Tidak n Nna Faa » (les vérités de Nna Fa).Première pièce théâtrale kabyle à être présentée en Amérique du Nord, « Tidak n Nna Faa » (www.acaoh.ca/ ?p=272) est une comédie en trois actes de Arab Sekhi. Réalisée par son auteur et Hocine Toulait. Elle a été présentée la première fois à Montréal en 2007.
« Tidak n Nna Faa » raconte la visite d’une vieille kabyle chez son médecin. L’occasion pour Nna Faa de laisser « libre cours à ses vérités sur la vie sociale en Kabylie, les hommes, les femmes et sur les temps d’aujourd’hui » face à son médecin devenu son confident.
La pièce a été jouée plusieurs fois à guichet fermé à Montréal et à Ottawa. Sur invitation de l’ACAA (Amazigh Cultural Association in America), elle a été présentée en avril dernier à New York devant un public qui a été conquis par l’œuvre.
Le Théâtre du renouveau amazigh est une troupe de l’Association Culturelle Amazigh d’Ottawa-Hull (ACAOH). En plus de « Tidak n Nna Faa », il compte à son actif une autre pièce : Ass n unejmaa (le jour de l’assemblée du village).
http://acaoh.ca/?p=272
source: Elwatan (Samir Ben Djafar)

L’ouvrage de M. Chérif Ouabdesselam



Le management d’entreprise dans les pays du tiers-monde (I)
L’ouvrage de M. Chérif Ouabdesselam, que j’ai eu l’honneur de suivre la rédaction et le plaisir de préfacer, livre à la fois une analyse théorique et pratique intéressante sur le management de l’entreprise et surtout sa propre expérience, faisant le lien entre la théorie et la pratique, ce qui fait cruellement défaut dans notre pays (faiblesse de symbiose entre nos universités et le monde économique) par une démonstration de vérité sans complaisances et sera, me semble-t-il, un ouvrage de référence et un guide profitable aux seuls intérêts supérieurs de l’Algérie. 1) L’auteur montre brillamment la résultante de la nouvelle configuration de la division internationale du travail, produit historique de l’évolution du développement du capitalisme que l’on nomme aujourd’hui mondialisation, les Anglo-Saxons parlant plutôt de globalisation, que le capital se socialise dans différents dispositifs techno-organisationnels influant dans le rapport des individus au travail dont le nouveau système de communication est déterminant dans les savoirs sociaux, ayant des incidences à la fois sur la gouvernance d’entreprise, la gouvernance sociale et politique. Aussi, face à ces mutations, on ne saurait occulter l’anthropologie économique qui est un des facteurs essentiels pour le manager, ce que montre très bien l’auteur. Cette approche socio-culturelle évitant l'économicisme, qui rend compte de la complexité de nos sociétés, doit beaucoup aux importants travaux sous l’angle de l’approche de l’anthropologie économique à l’économiste indien prix Nobel Amartya Sen où d’ailleurs, selon cet auteur, il ne peut y avoir de développement durable sans l’instauration d’un Etat de droit et de la démocratie tenant compte de l’anthropologie culturelle de chaque société, qui permet à la fois la tolérance, la confrontation des idées contradictoires utiles et, donc, l’épanouissement des énergies créatrices. Outre qu’il ne faille pas confondre Etat de droit et démocratie, cela ne signifie pas qu’il ne puisse pas avoir d’économie de marché sans démocratie, qui est le but suprême, comme le montrent certaines expériences historiques en Asie et en Amérique latine, mais avec le développement, à travers le temps, naissent des couches moyennes productives qui aspirent de plus en plus à la gestion de la Cité. Cela renvoie au concept de rationalité du grand philosophe allemand Emmanuel Kant, la critique de la raison pure, la rationalité étant relative et historiquement datée, comme l’ont montré les importants travaux de l’anthropologue polonais Bronisaw Kasper Malinowski sur les tribus d’Afrique et d’Australie. Car il s’agit de ne pas plaquer des schémas importés sur certaines structures sociales où il y a risque d’avoir un rejet, comme une greffe sur un corps humain, du fait que l’enseignement universel que l’on peut retirer de l’histoire des civilisations depuis que le monde est monde est qu’il n’existe pas de modèle universel. C’est pourquoi Chérif Ouabdesselam tentera, au début du livre, d’évoquer les fondements culturels qui, selon lui, ont forgé l’état d’esprit des acteurs du développement économique et du progrès social, et ce tant dans les pays avancés que ceux du tiers-monde. L’auteur ne manque pas de préciser que ce dernier terme doit être perçu non point comme un fourre-tout à connotation régressive ou péjorative, mais plutôt comme une vision du monde dans lequel l’humanité doit évoluer vers plus de justice économique, sociale et politique. Aussi, cet ouvrage vient au bon moment, notre économie connaissant un déficit de management stratégique tant au niveau central que local, impliquant la mise en place d’un système d’économie de marché concurrentielle à finalité sociale, loin de tout monopole, qu’il soit public ou privé, car source de rentes et de surcoûts grâce à l’importance de l’Etat régulateur, stratégique en économie de marché, qui doit concilier les coûts sociaux et les coûts privés, cet ouvrage abordant dans le détail le management d’entreprise, une activité indispensable à la création d’emplois, à la production de richesses et, par extension, à une bonne gouvernance institutionnelle. 2) L’auteur montre clairement l’évolution historique du concept de bonne gouvernance qui a été évoquée déjà par Aristote, mais a été formalisée, il y a plus d'un demi-siècle, chez les économistes américains, dont Ronald Coase, en 1937 dans The Nature of the firm dans lequel il explique que la firme émerge car ses modes de coordination interne permettent de réduire les coûts de transaction que génère le marché. Cette théorie, redécouverte dans les années 1970 par les économistes institutionnalistes, en particulier par Olivier Williamson, débouche sur des travaux qui définissent la gouvernance comme les dispositifs mis en oeuvre par la firme pour mener des coordinations efficaces qui relèvent de deux registres : protocoles internes lorsque la firme est intégrée (hiérarchie) ou contrats, partenariat, usage de normes lorsqu'elle s'ouvre à des sous-traitants. Le terme corporate governance, qu'on peut traduire par gouvernance d'entreprise, va ensuite être utilisé dans les milieux d'affaires américains tout au long des années 1980. Par la suite, la notion d’urban governance a été reprise par d'autres pays européens et s'est généralisée dans l'étude du pouvoir local et fait, par ailleurs, son apparition à la fin des années 1980 dans un autre champ, celui des relations internationales. Le terme de good governance est employé par les institutions financières internationales pour définir les critères d'une bonne administration publique dans les pays soumis à des programmes d'ajustement structurel. Mais le pas décisif de la recherche sur la bonne gouvernance date des années 1990 en réaction à la vision, jugée techniciste, du New Public Management où a été posée cette question : la bonne gouvernance est-elle une conséquence de la pratique de la démocratie et l’Etat de droit ou sa cause ? Autrement dit, la liberté, la démocratie et l’Etat de droit, pris comme option politique, peuvent-ils engendrer la bonne gouvernance, c'est-à-dire la bonne gestion des affaires publiques ? Car il serait erroné d’affirmer que la bonne gouvernance serait l’assimilation à la quantification de la croissance du PIB/PNB, vision mécanique dépassée par les institutions internationales elles-mêmes. Ainsi, des auteurs comme Pierre Calame ont mis en relief, à juste titre d’ailleurs, le fait que la crise de l’Etat ne connaît pas seulement une crise interne touchant à ses fonctions et à sa structure, mais concerne davantage la capacité de l’Etat à asseoir sa légitimité ainsi qu’à formuler des politiques publiques en phase avec les besoins socio-économiques. C’est dans ce cadre, comme consécration de la recherche du rôle fondamental des institutions et du management stratégique, coeur de la dynamique économique des conditions du développement, en octobre 2009, que le jury du Prix Nobel en sciences économiques de l’Académie royale suédoise des sciences a choisi le travail d’une femme, Elinor Ostrom, pour «son analyse de la gouvernance économique, en particulier des biens communs» et d’Olivier Williamson pour «son analyse de la gouvernance économique, en particulier des frontières de la firme» , des analyses qui approfondissent celle du fondateur de la Nouvelle économie institutionnelle (NEI), ayant comme chef de file Douglass North, qui a démontré que les institutions ont un rôle très important dans la société déterminant la structure fondamentale des échanges humains, qu’elles soient politiques, sociales ou économiques et qu’elles constituent un des facteurs déterminants de la croissance économique de long terme, le terme d’institution désignant «les règles formelles et informelles qui régissent les interactions humaines» et aussi comme «les règles du jeu» qui façonnent les comportements humains dans une société. A travers les nouveaux prix Nobel, le jury a rappelé l’importance des institutions pour comprendre la coopération sociale, comment contrôler la coopération des différents agents économiques et faire respecter le contrat de coopération. Parce qu’il est coûteux de coopérer sur le marché, il est souvent plus économique de coopérer au sein d’une organisation. C’est là l’apport fondamental de Ronald Coase, mentor de Williamson, qui permet de comprendre comment émerge le phénomène de la firme qui intègre une série d’activités de manière hiérarchique et économise en coûts de transactions par rapport au marché, tenant compte, bien entendu, des coûts d’organisation. (Suivra) Par le DR Abderrahmane Mebtoul, expert International et professeur d’université
19-05-2010

Algerie Constantine la PME-PMI est le vivier de la richesse de toutes les économies




Pousser les universitaires à tenter l'aventure de l'entrepreneuriat



La PME-PMI est le vivier de la richesse de toutes les économies. Aussi, l'Algérie a pris conscience de l'importance que revêt la création d'un tissu de petites entreprises susceptibles de créer de l'emploi. Pousser les universitaires à tenter l'aventure de l'entrepreneuriat, tel est le défi qu'on se lance aujourd'hui. Dans ce sens, l'université Mentouri de Constantine a lancé lundi un concours conçu à l'adresse des jeunes étudiants porteurs de projets de création d'entreprises sous l'intitulé ''les stars de l'entrepreneuriat''. Cette manifestation, initiée avec la collaboration de la Maison de l'entrepreneuriat, de représentants des institutions bancaires et des différents dispositifs de soutien à l'investissement et à la création d'entreprises, vise à créer au sein même de l'université, un espace devant permettre aux étudiants de s'exprimer et de donner l'élan nécessaire à leur démarche entrepreneuriale, a souligné le recteur de l'université, le Pr Abdelhamid Djekoun. Ce concours devant durer trois jours constitue, selon des participants, une ''démarche originale et représente également un élément essentiel du dispositif de soutien à l'innovation mis en place par les autorités publiques du pays''. Son objectif est aussi de mettre les étudiants, toutes spécialités confondues, au fait des évolutions du monde de l'entreprise, a-t-on indiqué. M. Mohamed-Sofiane Chaoui, doctorant en marketing et membre du comité d'organisation de ce concours ciblant les étudiants de fin de cycle magistral de marketing en LMD (licence-master-doctorat), a indiqué que 25 étudiants porteurs d'une dizaine de projets participent à ce challenge en exposant leurs idées. Le jury de ce concours est composé d'enseignants universitaires et de représentants du département des sciences commerciales, de la Chambre de commerce et d'industrie, de l'Ansej (Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes), de la direction de la petite et moyenne entreprises, du Crédit populaire d'Algérie (CPA), d'un consultant en affaires et d'un entrepreneur en activité. 'Les trois meilleurs projets sélectionnés à l'issue de ce concours dont les résultats seront proclamés le 19 mai prochain à l'occasion de la célébration de la journée de l'étudiant, peuvent être appuyés et suivis par le réseau de l'Ansej , des banques, de la direction de la PME et bénéficier d'un +visa+ pour la création d'entreprises'', a-t-on également précisé. Parmi les propositions qui seront soumises à l'appréciation du jury, figurent des projets de création d'une entreprise de production d'engrais biologiques à base de grignon d'olive, d'une chocolaterie sans sucre, d'une entreprise de recyclage de cartouches d'encre, d'une école de prothèse dentaire et d'une entreprise de production de gazon en plaques. R.R.

Algérie-UE



Une aubaine pour l'Algérie de renégocier l'accord d'association Algérie-UE


La crise grecque et la situation de " fragilité " de la zone euro, engendrée par l'aide apportée par les pays européens à la Grèce pour rétablir sa situation déficitaire, estimée à 110 milliards d'euros, peut s'avérer bénéfique pour l'Algérie. Cette situation ne concerne pas les conséquences des turbulences subies par les marchés financiers internationaux et leurs influences sur les cours du pétrole, mais une situation qui procure à l'Algérie une position de force dans ses négociations d'échanges internationaux. "La fragilité de la zone euro est une aubaine pour l'Algérie pour négocier ses échanges internationaux ", a indiqué mardi, M. Brahim Gacem, expert financier, à l'occasion de la conférence-débat, consacrée à la crise financière mondiale et la restructuration bancaire, organisée au forum El Moudjahid. L'Algérie, qui s'apprête donc à renégocier l'accord d'association Algérie-UE le 15 juin prochain à Bruxelles, a aujourd'hui "toutes les cartes en mains pour renégocier l'accord d'association ", a-t-il ajouté. Pour l'expert, il ne s'agit pas seulement de renégocier l'accord d'association Algérie-UE mais tous les accords passés, relevant des échanges internationaux, voire même le processus d'adhésion de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC). " l'Algérie, qui a créé des barrières pour protéger son tissu économique. Pour les ouvrir et faire son entrée dans le concert des pays en développement, tout en conservant ses intérêts, a tous les atouts en mains pour faire valoir ses conditions ", a estimé M. Gacem, qui s'est longuement étalé sur l'historique de la crise financière mondiale et sur ses retombées sur l'économie algérienne. Selon lui, l'Algérie qui classée 3e puissance économique sur le plan continental, n'a pas été touchée sévèrement par la crise financière mondiale en raison de la déconnexion du système bancaire algérien du système financier international. Néanmoins, l'économie rentière du pays a fait que " la crise financière soit ressentie par deux canaux, à savoir les importations de biens libellées en euros et l'exportation d'hydrocarbures qui a enregistrée à l'époque une chute vertigineuse des valeurs des exportations en raison de la baisse du prix de pétrole dans les cours internationaux en l'espace de six mois de 147 à 49 dollars le baril", a expliqué l'expert en estimant que toutefois, les mesures prises par le gouvernement algérien, contenue dans la loi de finances (LFC2009), est une décision politique correcte. "Les pouvoirs publics ont pris des mesures drastiques pour limiter l'importation de biens de luxe (automobiles). En revanche, l'importation des biens nécessaires à la production étaient soutenus par l'Etat ", a-t-il précisé. L'orateur estime, en outre, que malgré des lacunes que la succession de crises a révélé en son sein, le capitalisme financier a quand même de beaux jours devant lui. Pour continuer à exister, le capitalisme doit être repensé. Pour ce faire, M. Gacem juge nécessaire que ce système doit s'humaniser pour espérer survivre à la crise en développant la " Technologie Verte " en adéquation avec les formations. Ceci en prônant une économie durable basée sur le principe du " marché libre " qui prend compte de la dimension sociale et environnementale.Ferhat Y.

Algerie Europe INTERVIEW


Merouane Mokdad
Renégociation de l’accord d’association avec l’Union Européenne: «La crise de la Grèce avantage l’Algérie» INTERVIEW

Brahim Gacem, est économiste et doyen de Business & Management University à Genève en Suisse. Il est président du Forum des compétences algériennes en Suisse (FCAS). Selon lui, la crise grecque avantage l'Algérie dans ses négociations avec l'Union Européenne sur l'accord d'association.L’Europe traverse actuellement une période difficile. La crise grecque a contaminé l’ensemble des économies européennes et l’euro est en baisse. Quelles peuvent être les répercussions de cette situation sur l’Algérie ? Sachez que la majorité des importations algériennes sont libellées en euro dont le cours a baissé de 20% ces six derniers mois. Cela fera que les dépenses algériennes vont baisser d’à peu près 20%. Donc en terme de commerce international, c’est une bonne nouvelle pour le pays.Le fait que l’Europe soit affaiblie par la crise peut-il être un avantage pour l’Algérie dans sa démarche de renégociation de l’accord d’association avec l’Union européenne, le réunion Conseil d’association étant prévu le 15 juin ?Bien sûr, c’est le moment propice. L’Algérie possède des réserves financières relativement importantes qui pourraient intéresser des pays qui en ont besoin en Europe. En plus, l’Algérie est un pays qui importe beaucoup de l’Europe ce qui fait d'elle un client non négligeable surtout en ces temps de crise. Au vu de la fragilité de l’économie européenne, l’Algérie a intérêt à bien négocier maintenant son accord d’association et ses relations avec l’Europe pour que les exportations algériennes puissent trouver preneur sur le vieux continent. Est-ce qu’on peut s’attendre à plus de compréhension de la part de la communauté économique européenne quant aux derniers mesures restrictives sur les importations ?Au vu de sa fragilité actuelle, l’Europe risque d’avoir l’instinct de protection et donc ne pas pouvoir reprocher à l’Algérie des comportements qu’elle se voit obligée d’entreprendre. L’Algérie a l’avantage de la proximité également et des ressources non négligeables en énergie fossile. La carte de la sécurité énergétique va incontestablement compter. L’Europe va certainement aller vers de plus en plus de protectionnisme pour ce qui est du commerce international mais en privilégiant quand même des partenaires comme l’Algérie pour sa proximité et ses ressources naturelles.

Algerie Bibliothèque de Bab Ezzouar : Don de livres




Il fallait voir les mines réjouies des enfants en train de découvrir les nombreux livres et la bibliothèque flambant neuve qui fera désormais partie de leur décor.
L’école Boutoutou, de Bab Ezzouar, était en fête dimanche, à l’occasion de l’inauguration de la bibliothèque qui trônait dans l’une des classes, un don de l’association Drifa ! La présidente de l’association Drifa, Guerroumi Hassina et sa sœur Fetouma, initiatrices du projet, étaient aux anges. Et pour cause, leur projet vient d’aboutir, après trois années de mobilisation autour de ce noble objectif : « Nous avons sollicité un artisan local pour la confection de meubles adéquats pour accueillir le millier de livres commandés auprès de maison d’éditions algériennes », nous dit Hassina, qui précise que cette initiative compte parmi les nombreux objectifs que s’est fixé l’association, qui fêtera son dixième anniversaire le mois prochain, en invitant le célèbre groupe de musique arabo-andalouse de Koléa, El Fen el acil. L’association Drifa a plusieurs cordes à son arc et escompte initier d’autres actions de ce genre dans un proche avenir.
Par H. T.

Algérie accord d’association avec l’UE



L’Algérie veut renégocier certaines clauses de l’Accord d’association conclu en septembre 2005 avec l’Union européenne (UE).lundi 17 mai 2010.
Nombre d’experts, estimant que l’accord en question a été mal négocié, préviennent contre la réédition des erreurs du passé. C’est le cas de l’économiste Salah Mouhoubi. « La renégociation de l’Accord d’association avec l’UE devient incontournable. Après sa mise en œuvre, l’Algérie n’a pas gagné grand-chose », estime M. Mouhoubi, joint hier par téléphone. Pour preuve, le manque à gagner pour la partie algérienne est estimé à 2 milliards de dollars annuellement, selon lui. « L’accord en question n’a pas permis l’émergence des espoirs qu’on attendait. La mise à niveau de notre économie n’a pas suivi. Les investissements étrangers directs (IDE) hors hydrocarbures ont fait défaut », constate-t-il, en indiquant que l’Algérie doit mettre en place une « stratégie de négociation définie ». « L’Algérie doit renégocier sur des bases mutuellement bénéfiques », plaide-t-il. Ce qui n’est pas le cas depuis 2005. Pour 1 dollar exporté vers l’UE, l’Algérie importe pour 20 dollars. Et les importations algériennes de l’UE ont augmenté de près de 80%, passant de 11,2 milliards de dollars en 2005 à 20,8 milliards de dollars en 2008. Notre interlocuteur propose certaines pistes de réflexion.
La partie algérienne doit mettre l’accent, d’après lui, sur la nécessaire implication de l’UE dans la mise en place des conditions idoines devant « permettre une mise à niveau de l’économie nationale et surtout penser comment placer le produit agricole algérien sur le marché européen ». Il invoque également le facteur que devait constituer « le potentiel industriel et le marché algérien des plus porteurs », afin d’attirer les IDE. Quant aux chances d’aboutir à un accord mutuel, M. Mihoubi souligne que « l’UE n’est pas hermétique, étant donné qu’elle a accepté de renégocier certaines clauses ». Pour sa part, l’autre économiste, Mourad Ouchichi, estime que l’Algérie a mis la charrue avant les bœufs. « Avant la signature de l’accord en 2002, plusieurs observateurs avaient mis en garde les autorités quant aux risques d’adhésion à une zone de libre-échange avant d’entamer les réformes structurelles nécessaires au passage de l’économie nationale vers une économie productive », a-t-il précisé. La signature de l’accord le 21 avril 2002 et sa mise en branle quatre ans après, indique-t-il, « n’étaient nullement exploitées pour obtenir des concessions économiques, mais bel et bien pour arracher un soutien politique ». La partie algérienne avait négocié en position de faiblesse, eu égard ajoute-t-il, « au manque de légitimité populaire » du régime en place. Et cet économiste se dit nullement étonné de constater que l’Accord d’association soit mal négocié au plan économique.
Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com D’après El Watan

Alger Arts plastiques: Exposition de Tarek Mesli




Algérie – Une exposition regroupant les oeuvres, sur divers supports, du plasticien Tarek Mesli se tient à partir de samedi soir à la galerie Omar-Racim (Alger).
L’exposition, de tendance contemporaine, intitulée « Cadre d’identité », est constituée d’une installation vidéo, du diaporama d’une performance, d’une série de photographies et d’une série de tableaux créant un ensemble cohérent à partir d’une oeuvre créée avec des miroirs, d’une seconde dans laquelle sont découpés des dessins de personnages et d’une troisième représentant des vêtements.
source: APS

Algerie semaine culturelle de la wilaya de Biskra à Alger



Algérie – Un aperçu de la richesse et de la variété du patrimoine culturel de Biskra sera donné à travers la semaine culturelle consacrée à cette wilaya et ouverte dimanche soir à la salle El Mouggar (Alger).La semaine a débuté avec l’inauguration d’une série d’expositions mettant en valeur le patrimoine et portant sur la présentation des sites naturels, historiques et archéologiques, ainsi que de l’artisanat et de la création artistique.
« Depuis quelques années la wilaya de Biskra connaît une grande dynamique dans le domaine de la culture comme le montrent les différents projets culturels réalisés ou en voie de réalisation », a indiqué Amor Kebbour, directeur de la culture de la wilaya de Biskra, mettant en exergue le nombre et l’importance de ces projets.
source: APS

L’Algérien Amine Mr Kouider dirigera l’Orchestre philharmonique du Qatar



Amine Kouider – Dans le cadre du Festival de la diversité culturelle, qui se tiendra du 19 au 27 mai à Paris, le maestro algérien, Amine Kouider, dirigera, le 19 mai à 19h, à l’Unesco à Paris, le prestigieux Orchestre philharmonique du Qatar.C’est sur invitation de l’Unesco et de la Fondation du Qatar, à Doha, que le chef d’orchestre Amine Kouider donnera, en compagnie d’un orchestre de 65 musiciens, un concert à la hauteur des attentes. Plusieurs invités de marque sont attendus, dont notamment la directrice générale de l’Unesco, Mme Irina Bukova et Sa Majesté la Cheikha Mozah, Première dame du Qatar et présidente de la Fondation du Qatar. Le chef d’orchestre sera accompagné de prestigieux solistes, à l’image du grand chanteur compositeur Marcel Khalifa dans sa Noubet El Andalous pour luth et orchestre symphonique.
La musique algérienne sera représentée par la chanteuse algérienne kabyle Djura, dont les chansons ont été arrangées par le compositeur algérien Salim Dada. Le programme de cette soirée comportera les pièces musicales suivantes : P.I.Tchaïkowsky, Roméo et Juliette, Felicitas Fuchu, soprano allemand, extraits de Carmen de Bizet (Michaella), Extraits de La Chauve-Souris de Johan Strauss, Djura, chanteuse de musique Kabyle.
De même que quatre chansons du répertoire de la chanteuse libanaise, Hiba Kawas, seront interprétées, dont une avec la chorale d’enfants. Il est à noter par ailleurs que ce même concert a été donné à Doha dimanche 16 mai à 19h30. Pour rappel, Amine Kouider a été nommé « Artiste pour la paix ».
Il a dirigé plusieurs formations en France et à l’étranger, parmi lesquelles l’Orchestre philharmonique de Marseille, l’Orchestre philharmonique de Monte-Carlo, l’Orchestre de l’Opéra de Toulon, l’Orchestre symphonique de Mulhouse, l’Orchestre philharmonique de Nice, l’Orchestre philharmonique de Strasbourg et récemment l’Orchestre national du Capitole de Toulouse. Il a également dirigé l’Orchestre de l’Opéra national de Bucarest, l’Orchestre symphonique du Caire, l’Orchestre symphonique de Durban, l’Orchestre de la Capella de Saint-Pétersbourg, l’Orchestre symphonique de la philharmonie de Saint-Pétersbourg ainsi que l’Orchestre du Kirov au Théâtre Mariinsky.
source: Elwatan

Algerie Modernisation et la rénovation de 10 stations thermales



Hammam en Algérie: Modernisation et la rénovation de 10 stations thermales

Hammam en Algérie – Le ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Tourisme, M. Cherif Rahmani, a annoncé le lancement dernièrement d’un plan visant la modernisation et la rénovation de 10 stations thermales dans le but de promouvoir et de valoriser le tourisme thermal et la balnéothérapie dans le pays.

En réponse à deux questions orales soulevées lors de la séance plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN) sur la prise en charge du tourisme thermal dans la région de Lahdab et Hamman Rouissat dans la wilaya de Ouargla ainsi que la construction de villages touristiques dans la wilaya de Jijel, le ministre a indiqué que des études ont été effectuées pour la modernisation de ces thermes.
source: APS

Tourisme en Algérie


Par : Nabila Saïdoun
Relance du Tourisme en Algérie
L’aide de l’OMT


Il a été décidé, entre autres, la mise en réseau d’un certain nombre d’instituts africains à se connecter avec des écoles d’excellence en Europe. Le siège de cette entité sera à Alger.
La 50e session de la commission de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) est un rendez-vous et non des moindres qui s’est tenu hier à Alger, à l’hôtel Sheraton, en marge du séminaire régional ayant pour thème “Stratégies de cybermarketing pour le tourisme : possibilités de renforcer la compétitivité”. L’ouverture a eu lieu en présence des officiels algériens et de Taleb Rifai, SG de l’OMT, dont le déplacement en Algérie est en lui-même un message très fort de la part de cet organe onusien. “Notre choix de tenir cette rencontre en Algérie n’est pas fortuit. Nous sommes au bon endroit et au bon moment”, dira-t-il d’emblée, allusion faite sans nul doute aux statistiques prometteuses enregistrées aussi bien en Afrique qu’en Algérie entre 2008 et 2009. Un accord d’aide et d’appui a d’ailleurs été signé hier en marge de la rencontre et porte essentiellement sur la promotion de l’image de l’Algérie au plan international, l’appui en matière d’élaboration des statistiques et la lecture des données touristiques selon les standards internationaux ainsi que la formation, à plus forte raison que l’Algérie est investie dans le plan de qualité tourisme.Ceci va d’ailleurs dans le sens de la proposition algérienne retenue au niveau de l’OMT qui consiste à mettre en réseau les différents instituts africains et les connecter à des écoles d’excellence en Europe. “Le siège de cette entité dont les contours restent à définir sera à Alger”, indiquera Rifai et d’expliquer que l’intérêt de l’OMT en direction du tourisme en Afrique et par delà à l’Algérie est effectif depuis déjà bien des années. Chiffres à l’appui, le premier responsable de l’OMT a fait ressortir les potentialités de ces pays au sein d’un continent qui a réalisé un taux de croissance de 7% dans un contexte des plus défavorables pour l’industrie touristique qui a reculé de 12%. “L’impact négatif, globalement, est estimé à 4,3% et 6% de pertes en termes de recettes”, a déploré Rifai finissant sur une note des plus optimistes sur les prévisions futures notamment avec 2010 qui se présente déjà de bien meilleur augure avec une augmentation de 7% en comparaison avec 2009 dans son 1er trimestre. Ça sera donc un bon point pour l’Afrique mais avec des résultats qui restent bien au deçà des attentes et des potentialités de la région avec 48 millions de touristes seulement, soit juste 5% du flux mondial et 3,3 des revenus en devises. C’est dire que tout reste à faire, notamment à travers plus de créativité et le développement de nouveaux marchés (l’Europe reste le premier marché émetteur vers l’Afrique avec 58%).“Le tourisme et le pétrole inépuisable ou du moins son substitut que personne ne peut vous prendre. C’est là un acquis essentiel pour l’avenir du pays. Préservez-le et accueillez les étrangers et apprenez-leur la grandeur de ce pays”, prêchera Rifai à qui veut bien l’entendre, reconnaissant que ce pays a de grandes potentialités et peut constituer une destination de choix. Chérif Rahmani, ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Tourisme également vice-président de la commission de l’OMT pour l’Afrique annoncera pour sa part que l’Algérie a atteint en 2009 les 2 millions de touristes réalisant une croissance de 12%. “L’Algérie s’oriente et de manière irréversible vers le développement du tourisme en guise d’alternative”, a-t-il déclaré à l’occasion en passant en revue les différentes actions entreprises pour illustrer la volonté politique. “L’exécution de cette stratégie enregistre ses premiers résultats illustrés, à titre d’exemple par le lancement de la réalisation de 46 000 nouveaux lits dans le cadre du partenariat entre les autorités et le secteur privé et le programme de 20 villages touristiques d’excellence”, précisera le ministre avec un clin d’œil aux investisseurs privés qui, selon lui, sont un partenaire incontournable qu’ils soient nationaux ou étrangers.

Alherie Tébessa : 30.000 hectares délimités pour l’extension de l’oléiculture



Une nouvelle superficie de 30.000 hectares a été délimitée pour le développement de l’oléiculture dans la wilaya de Tébessa, dans le cadre des projections prévues pour la prochaine décennie, a indiqué hier le conservateur des forêts. Selon M. Youcef Djeddam, les forestiers s’occuperont de la plantation de 18.000 ha et les services de l’agriculture de 12.000 ha. Ce responsable a rappelé que la dernière campagne 2009/2010 s’était soldée par la plantation de 450 ha, à raison de 1.000 plants par ha. La plupart de ces plantations ont été effectuées dans la partie sud de la wilaya, englobant les localités de Bir el ATer, Ferkane, Negrine et Oum Ali. La conservation des forêts compte également intensifier, à partir de la prochaine saison agricole, la plantation d'oliviers au Nord de la wilaya, en encourageant l'investissement privé dans ce secteur, dans le but d'élever la production oléicole dans cette région, demeurée faible comparativement à la région sud où le développement de l'olivier participe également à la lutte contre la désertification et l'érosion. Le potentiel oléicole de la wilaya de Tébessa a connu un net accroissement, durant la dernière décennie, passant de 300 à plus de 7.000 ha. Cette évolution est le résultat de l'aide de l’Etat accordée aux producteurs au titre des divers dispositifs de soutien et au suivi rigoureux de l’itinéraire technique, assuré par les forestiers et les services de l’agriculture, a-t-on encore noté. Les oliveraies occupent plus de 70 % du total de la surface exploitée par l’arboriculture fruitière dans cette wilaya et les variétés les plus recherchées dans la wilaya sont le "Chemlel" et le "Fekani". La dernière récolte d'olives a enregistré un résultat jugé satisfaisant, évalué à plus de 120.000 quintaux. Les deux tiers de cette production ont été destinés à la consommation et le reste à l'extraction de l'huile d'olive. Cette récolte était consécutive à une meilleure répartition de la pluviométrie, ainsi qu’à la fertilisation du sol, obtenue durant la précédente saison agricole, apprend-on des mêmes responsables. En l'absence d'huileries ou de pressoirs dans la wilaya, les oléiculteurs se déplacent toujours à Guelma ou à Souk Ahras, pour la production d’huile

Tramway d’Alger Il transportera 150.000 personnes par jour



Amar Tou prend le tramway
Très attendu par les Algérois, le tramway d’Alger s’avère, de plus en plus, être un moyen efficace pour effacer, ou du moins, soulager, les bouchons qui font désormais la triste réputation du trafic dans la capitale. Une fois mis en service sur sa première section « aux environs de la fin de l’année » il tournera à raison d’une rame chaque trois minutes. C’est la fréquence choisie par l’entreprise du Métro d’Alger, maître d’ouvrage délégué, et spécifiée au contrat de réalisation pour absorber la forte demande, notamment sur sa première ligne qui s’étend entre Bordj El Kifan et les Fusilliers (Alger) en passant par Bab Ezzouar. Avec une capacité allant jusqu'à 400 personnes par rame, ce moyen de transport est voué à remettre de l’ordre dans le transport urbain et à décongestionner les axes routiers dans la région. C’est ce que nous avons appris, hier, lors des essais dynamiques effectués sur une partie de cette ligne en présence de M. Amar Tou, ministre des Transports et de députés représentants de la commission des finances et du transport à l’APN.De la station domaine M. Mahmoud jusqu'à la cité Sorecal, sur près de 3,3 km, le tramway à bel et bien fait son bout de chemin sous le regard émerveillé des badauds et les ovations de chérubins qui découvrent pour la première fois cette locomotive. Certains se sont donné à cœur joie aux prises de photos pour immortaliser ce moment « historique ». Alger a désormais son tram « ce n’est plus un rêve mais une réalité qui crève les yeux », commente un des députés. Cette opération d’essais vise, selon un représentant d’Alstom qui dirige le groupement Méditerrail qui réalise le projet, a testé l’interface entre le matériel roulant, la caténaire et la voie. Les performances de traction, de freinage et de vitesse sont également vérifiées « les tests s’effectueront sur l’ensemble de la ligne au fur et à mesure de sa construction et concerneront chacune des rames Citadis commandées par l’entreprise du Métro d’Alger », annonce le chargé de la communication de Alstom. Le ministre des Transports atteste que ces essais visent, également, une maîtrise parfaite de ce mode de transport de façon à éviter tout imprévu. En visitant l’ensemble du tracé du futur tramway d’Alger, le ministre s’est montré satisfait de l’avancement du chantier qui, faut t-il le signaler, touche à sa fin « tous les grands travaux ont été achevés », annonce-t-il. Les entreprises nationales engagées dans la réalisation des viaducs, dira-t-il, ont acquis une expérience avérée dans ce domaine « dans quelques années, nous n’aurons plus besoin du savoir-faire étranger, elles sauront mener des chantiers de telle envergure », affirme-t-il. Deux grands viaducs sont en effet en cours de réalisation à Bordj El Kifan et à El Harrach (enjambant le oued). Ces deux chantiers avancent bien, souligne le ministre. Cette première ligne du tramway d’Alger d’une longueur de 23,3 km reliera le quartier El-Annasser à Bordj El Kifan sur trente stations qui atteindront 38 à la réception définitive du projet qui s’étendra à Dergana et touchera une population estimée à 500.000 habitants avec une fréquence de 4 minutes en heures de pointe, selon les termes du contrat. Elle desservira à partir de 2009 les secteurs d’Hussein-Dey, El Harrach, Cinq Maisons, Cité les Bananiers, Bab Ezzouar et Bordj El Kifan. Le futur tramway doit transporter entre 150.000 et 185.000 personnes par jour, ce mode aéré et ouvert sur la ville offre une capacité de transport de 6.800 voyageurs par heure/sens avec une capacité de 400 personnes par rame.A. Fadila
La SNTF aura sa convention de branches : Début aujourd’hui des négociations
La SNTF aura sa convention de branches, c’est ce que nous a annoncé hier M. Amar Tou en marge de la visite de travail sur le chantier du tramway d’Alger. Selon M. Tou, des négociations seront engagées, aujourd’hui, entre la direction générale de la SNTF et la Fédération des travailleurs. Le ministre des Transports, Amar Tou, s'attend à un retour progressif à la normale au niveau de la SNTF et à la reprise du travail des cheminots en grève illimitée. « La démarche initiée depuis 48 heures consiste à reprendre immédiatement le travail et à engager les discussions pour aller vers une convention de branches afin d'aligner les chemins de fer sur les autres secteurs », a expliqué le ministre des Transports, tout en ajoutant qu'une « solution transitoire » sera trouvée aux problèmes financiers qu'affronte la SNTF « la société n'a pas les moyens financiers nécessaires. La masse salariale est supérieure au chiffre d'affaires, mais comme c'est un service public par excellence, il doit être traité de manière spécifique », a-t-il précisé. Le ministre des Transports dit s’être intervenu pour régler le conflit entre la direction de la SNTF et le syndicat de l'entreprise. Il a en effet donné instruction à la direction de la SNTF pour négocier la convention de branches avec le syndicat. « Une instruction à été donnée à la SNTF d'engager des discussions sérieuses avec le syndicat pour négocier la convention de branches qui permettra à la SNTF de travailler comme les autres secteurs », a affirmé hier M. Tou.A. Fadila

Algerie la musique andalouse



Hadj Salah Rahmani et Hamdi Benani à La NR :«La musique andalouse doit être enseignée dans les écoles»
La NR : Pouvez-vous nous dresser un état des lieux de la musique malouf actuellement ? Salah Rahmani : Je crois qu’une relève existe. De bon instrumentistes et chanteurs, que ce soit à Constantine, Annaba, Skikda ou ailleurs ; toutefois, il me semble que nos jeunes ont tendance à privilégier l’aspect commercial que l’art lui-même. Pour ce qui est de nos anciennes générations, les chouyoukh nous avaient inculqué cet amour de l’art avant toute autre considération. Actuellement, les représentations ont changé. Hamdi Benani : En ce qui me concerne, je suis convaincu que le malouf va plutôt mieux qu’avant. Avant c’était Constantine, Annaba, Souk Ahras, Guelma, Sétif ; à part ces grandes villes on ne trouve pas cette pratique ailleurs. Maintenant, ce genre a pris une dimension nationale, voire même internationale. Certains pensent que le raï ou les autres genres modernes ont investi le terrain et que la place du malouf est, désormais, compromise. Qu’en pensez-vous ? Salah Rahmani : A mon avis, si ces genres ont investi le terrain, c’est parce qu’ils ont trouvé un vide due en partie aux programmes diffusés que ce soit à la Radio ou à la Télévision. On a tendance à privilégier la chanson égyptienne ou autre par rapport à notre patrimoine qui est notre âme même. Je préfère qu’une attention particulière soit donnée à la chanson kabyle, chaoui, folklorique ou autre que de faire entendre à nos jeunes un patrimoine qui n’est pas le leur et qui, justement, influe sur ce déracinement si l’on peut dire. Hamdi Benani : Certains pensent que le raï ou la chanson moderne viennent détrôner le malouf. Je ne le pense pas ; d’abord, parce que c’est un genre qui est enraciné dans notre culture, un genre qui a des piliers qu’on ne saurait nier. Ensuite, parce qu’il a été également propulsé, médiatisé ici et ailleurs. C’est-à-dire sur le plan international. Ce qu’il faudrait, toutefois, prévoir, c’est d’alléger les noubas qui, pour la plupart, peuvent durer jusqu’à une heure quarante-cinq minutes. Pour ne pas ennuyer nos auditeurs, il faut les faire goûter à cet art, vivre et faire vivre le spectateur. Il y a aussi manière et manière. Tout dépend, donc, du chanteur lui-même. Quelle stratégie faudrait-il justement adopter pour la préservation de notre patrimoine ? Salah Rahmani : A mon avis, il faut travailler dans deux directions. D’une part, développer les conservatoires et enseigner scientifiquement ce trésor ancestral à nos jeunes générations, et, d’autre part, intégrer l’enseignement de cette musique de façon officielle au niveau de l’école algérienne, du moment où nos jeunes écoliers ont une matière intitulée l’éducation musicale. Si vous les questionnez sur des poètes tels que Benmssaïb, Ben Debbah, Benkhellouf, etc, ils ne les connaissent pas, alors que paradoxalement, ils vous citent des chanteurs occidentaux qui n’ont aucune relation avec notre patrimoine. Notre patrimoine est notre âme, donc, il ne faut pas le sacrifier. Hamdi Benani : Je crois que l’école a un très grand rôle à jouer. Le ministère de la Culture -- en collaboration avec celui de l’Education -- doivent prendre acte de cela et profiter justement de l’enseignement de l’éducation musicale afin de préserver ce patrimoine ancestral. A cela, j’ajouterais que la médiatisation a, notamment, un grand rôle à jouer dans la perpétuation de cette tradition. Passer des concerts régulièrement que ce soit à la Radio ou à la Télévision serait l’une des solutions pour faire aimer ce genre ; toutefois, l’heure d’écoute est très importante. Si vous passez un concert à minuit, vous avez peu de chance à ce qu’il soit suivi par une jeune enfant de 10 ans, par exemple. Pour cela, il faut choisir des moments appropriés. Un dernier mot… Salah Rahmani : Actuellement, je suis en train de travailler sur un livre sur la musique andalouse afin d’éclairer nos jeunes sur ce riche patrimoine et, par la même occasion, corriger certaines erreurs jusque là admises comme des vérités. Par exemple, on a toujours attribué nos genres musicaux dans le cadre de la musique andalouse à des écoles telle que Séville, Cordoue ou Grenade. Je dis que cela est faux. Certes, les textes sont andalous, par contre la musique a été forgée dans notre terroir; C’est grâce aux différents maîtres des confréries Aïssaouia, Rahmania et Tayebia que des «sanâa» ont été mises en place, aux XVe, XVIe et XVIIe siècles, et adaptées aux textes. Enfin, je remercie la Nouvelle République de s’être intéressée à ce sujet qui mérite une grande attention. Hamdi Benani : Pour ma part, je viens de publier ma biographie. Ce livre vient de sortir avec le concours de l’ONDA aux éditions Nassim. Il est intitulé : Hamdi Benani : un ange blanc dans un ciel bleu ou la vie en rose . C’est un recueil de 152 pages dans lequel les lecteurs trouveront tout mon parcours de 1954 jusqu’à ce jour, ainsi que mes contacts avec les chouyoukh etc. Et puisque la Nouvelle République m’a donné cette occasion, pour laquelle je la remercie amplement, je tiens à informer le large public que ce livre sera présenté dans l’émission de Youcef Sayah, Expression livre le mardi 18 mai, ainsi qu’une vente-dédicace sera organisée au Théâtre régional d’Annaba le 19 mai prochain. Entretien réalisé, par Chérif Abdedaïm
18-05-2010

Les investissements dans l’économie numérique prospérité future de l’Europe



Les investissements dans l’économie numérique sont la clé de la prospérité future de l’Europe
[Fenêtre sur l'Europe]
L’économie numérique de l’Europe se renforce, s’étend à tous les secteurs de l’économie et s’introduit dans tous les domaines de notre vie, selon le rapport de la Commission européenne sur la compétitivité numérique, publié aujourd’hui.
Les technologies de l’information et de la communication (TIC) ont impulsé la moitié de la croissance de la productivité en Europe pendant les quinze dernières années. Six Européens sur dix utilisent régulièrement l’internet. Cependant, si l’Europe veut exploiter pleinement les avantages potentiels de l’économie numérique, elle doit passer à la vitesse supérieure et fournir une bande large plus rapide et un internet auquel le public fasse confiance, améliorer les compétences des citoyens et encourager encore plus l’innovation en matière de TIC. La Commission européenne proposera des mesures spécifiques dans ces domaines avec sa stratégie numérique, initiative phare de la stratégie «Europe 2020», qui doit être lancée prochainement. Pour Mme Neelie Kroes, membre de la Commission en charge de la stratégie numérique, "l’économie numérique de l’Europe est essentielle pour la croissance et la prospérité. Les TIC et l’internet à haut débit sont aussi révolutionnaires dans notre vie que le développement des réseaux d’électricité et de transport l’était il y a un siècle. Mais nous devons soutenir la poursuite du développement de l’internet pour que tous les citoyens puissent profiter de l’économie numérique."Le rapport analyse les évolutions récentes dans le domaine des TIC. Il fournit d’importants éléments d’information en vue de la conception d’une stratégie numérique pour l’Europe, première initiative phare de la Commission européenne qui doit être lancée prochainement dans le cadre de la stratégie "Europe 2020" pour une croissance intelligente, durable et inclusive. Un moteur essentiel de l’économieLe rapport définit le secteur des TIC comme l’un des moteurs essentiels de l’économie européenne. Depuis 1995, les TIC ont impulsé la moitié des gains de productivité dans l’UE, grâce au progrès technologique et aux investissements dans ce secteur. Les données pour 2004-2007 indiquent que ces investissements ont commencé plus récemment à produire des gains d’efficience dans le reste de l’économie. La valeur ajoutée de l’industrie des TIC dans l’économie européenne est d’environ 600 milliards d’euros (4,8 % du PIB). Ce secteur assure 25 % du total des investissements de R&D des entreprises de l’UE. Cependant, les avantages tirés des TIC aux États-Unis sont encore plus importants. L’Europe a besoin de réformes structurelles et d’une stratégie numérique cohérente pour que les TIC y aient un impact similaire. Six Européens sur dix utilisent l’internetQuelque 60 % des Européens utilisent l’internet régulièrement et 48 % quotidiennement. Cette proportion supporte bien la comparaison avec les États-Unis, où 56 % de la population utilisent l’internet quotidiennement et 65 % l’ont utilisé au cours des trois derniers mois. Néanmoins, un tiers environ de la population tant dans l’UE (30 %) qu’aux États-Unis (32 %) ne l’a jamais utilisé.Il existe d’importants clivages socio-économiques et géographiques. En particulier, les personnes âgées, les moins éduqués et les plus pauvres utilisent moins l’internet et ont des niveaux de compétences inférieurs. L’accroissement des compétences numériques est essentiel pour construire une société numérique européenne. Là aussi, l’UE supporte bien la comparaison avec les États-Unis, bien que l’utilisation de l’internet y soit plus répandue chez les personnes âgées (46 % des plus de 55 ans n’ont jamais utilisé l’internet aux Etats-Unis, contre 59 % dans l’UE). En revanche, les écarts entre groupes socio-économiques sont moins marqués en Corée et au Japon.L’UE est le premier marché mondial de la large bandeEn 2009, le marché de la large bande de l’UE était encore une fois le premier du monde. Près du quart des citoyens de l’UE (24,8 %) avait un abonnement large bande fixe. Bien que les vitesses de connexion s’accroissent, 80 % des lignes fixes à large bande de l’UE offrant désormais des vitesses supérieures à 2 Mbit/s, 18 % d’entre elles seulement ont une vitesse supérieure à 10 Mbit/s. Alors que ces vitesses sont suffisantes pour les applications web de base, elles ne le sont pas pour des applications plus avancées telles que la télévision à la demande. La stratégie "Europe 2020" a fixé l’objectif ambitieux que tous les Européens aient accès à la large bande à 30 Mbit/s ou plus. Pour atteindre des vitesses supérieures, Il faudra passer aux réseaux d’accès de nouvelle génération. L’UE accuse un retard considérable sur des pays tels que la Corée et le Japon dans le déploiement de tels réseaux. La migration vers une capacité de large bande supérieure représente un défi structurel important pour l’ensemble du secteur des télécommunications.Un marché unique en ligneOutre le fait qu’il joue un rôle important dans la croissance de l’économie européenne, l’internet a un fort potentiel de renforcement du marché unique. Cependant, le niveau du commerce électronique varie entre les États membres et les transactions transfrontalières sont limitées. Bien que 54 % des utilisateurs de l’internet achètent ou vendent des biens en ligne, seuls 22 % d’entre eux le font à partir d’autres pays de l’UE. Aux États-Unis, par contre, le commerce électronique est plus répandu, puisque 75 % des utilisateurs de l’internet achètent ou vendent en ligne. Cela montre que l’Europe ne dispose pas d’un véritable marché unique numérique, qui est essentiel pour stimuler la croissance des petites et moyennes entreprises européennes et offrir aux consommateurs un choix plus large et à des prix compétitifs. Voir le rapport : http://ec.europa.eu/information_society/newsroom/cf/itemdetail.cfm?item_id=5789

Algerie Cherchell 40 projets de développement local



Près de 40 projets de développement local lancés en réalisation ont été au menu de la visite d'inspection effectuée par Mr. Mohamed Ouchen, wali de Tipaza, dans la commune de Cherchell. Il y a lieu de rappeler que cette ville avec sa triple dimension touristique, culturelle et archéologique s'est longtemps heurtée à la problématique des servitudes liées à la préservation des sites historiques. Il a fallu que l'autorité de la wilaya mette en œuvre les instruments d'urbanisme pour remédier à cette situation. De ce fait, une nouvelle recomposition urbaine a vu le jour à partir de 2005 après l'adoption du PDAU qui a pris en considération le plan de sauvegarde de cette ville antique. Pour ce faire, deux nouvelles zones d'habitat ont été créées dans le tissu urbain au niveau de l'ex-DAS Habbouche et au cap rouge situés respectivement au sud et à l'ouest de la ville.Ce qui a permis de dégager des assiettes de terrain destinées à la construction d'un programme de 1300 logements toutes formules confondues, d'un CFPA de 300 places pédagogiques qui est fonctionnel, d'une annexe de la formation professionnelle en cours de réalisation. Par ailleurs, dans la même zone et suite à la désaffection des locaux de l'ex-CAPCS, une assiette foncière a été dégagée et dans laquelle ont été implantés les programmes de réalisation d'un groupe scolaire, d'une UMC (unité médico-chirurgicale) et l'internat d'un CFPA. D'autres équipements publics sont en cours de réalisation à l'instar du confortement de l'hôtel Cesarée en vue de préserver son cachet architectural et patrimonial, d'une unité marine de la Protection civile, des infrastructures éducatives et sportives, la réalisation d'un stade semi-olympique sur une superficie de 5 ha et bien d'autres projets d'utilité publique qui ont été passés en revue par le wali en raison de leur impact direct sur l'amélioration des conditions de vie des citoyens.N'était-ce la révision du PDAU intervenue en 2005 qui a permis de mobiliser des réserves foncières, tous ces projets locaux de développement n'auraient pas pu être concrétisés, surtout lorsque l'on sait que la ville de Cherchell n'a pu disposer d'un CFPA qu'en 2008 projet inscrit depuis 1985, mais qui n'a pu être réalisé faute d'une assiette de terrain. Plusieurs autres programmes ont été soit différés ou encore implantés en dehors du périmètre urbain dans un cul-de- sac loin de tous les réseaux de viabilité ce qui n'a pas manqué de générer des surcoûts.R.R.