阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Wednesday, June 09, 2010

Chaâbi : La demi-finale du Festival national à Chlef




Le wali de Chlef a donné son accord pour l’organisation, en juillet prochain, à Chlef, de la demi-finale du Festival national de la chanson chaâbie.
L’annonce a été faite, hier, au musée régional de la ville, à l’occasion de la célébration de la Journée nationale de l’artiste. Le wali a annoncé sa décision devant le commissaire de la manifestation, Abdelkader Bendaâmache, qui a été, par ailleurs, honoré par les autorités locales pour sa contribution à la préservation et à la promotion du chaâbi. Il a chargé le directeur de la culture de prendre les dispositions nécessaires pour garantir la réussite de cet important rendez-vous culturel. La demi-finale du Festival national de la chanson chaâbie aura lieu à la mi-juillet à Chlef, en présence des jeunes artistes qualifiés pour cette manifestation.
La finale est prévue à Alger, probablement durant le mois sacré du Ramadhan. D’après Abdelkader Bendaâmache, l’objectif de ce festival est la découverte et la formation de talents dans ce genre musical. Le chef de l’exécutif de la wilaya a profité de cet événement pour rendre hommage à tous les artistes de la wilaya et du pays. Il a remis des attestations de reconnaissance à certains d’entre eux qui étaient présents à la cérémonie.
Par A. Yechkour

Algerie 3e salon national des artistes peintres à Oran : « Le labyrinthe d’Eden




L’espace Kheïma, de l’hôtel Phénix d’Oran, accueille une exposition picturale collective.
Pour venir à bout des cent-vingt artistes peintres participant à la 3e édition du Salon des artistes de l’Oranie, devenu depuis cette année le Salon national Eden des artistes peintres, qui se tient jusqu’au 12 juin à l’espace Kheïma de l’hôtel Phénix, il faut, au risque de se perdre, passer par un véritable labyrinthe. Ceci est d’autant plus vrai que nombre de participants proposent des travaux élaborés dans plusieurs registres. En plus des différences d’âge, de 19 à 80 ans, indicateur de l’expérience mais pas forcément de l’originalité, la manifestation offre à voir au visiteur tout un éventail de styles et techniques alliant, dans la forme, les supports divers : toile, papier, verre, etc, avec parfois des techniques mixtes et des contours osés, le triangle, à titre indicatif, une façon de voir l’espace pictural déjà tentée mais rare dans l’histoire de l’art algérien.
Le contenu est tout aussi varié et, en privilégiant le nombre (qui a ses inconvénients), l’avantage est ici d’offrir à l’œil amateur une idée très proche des tendances constitutives de la peinture algérienne contemporaine. Ce ne sont pas tous les grands noms de la peinture ou les plus en vue qui participent à cette édition, mais l’échantillon est assez représentatif, surtout que nombre d’artistes en herbe exposent pour la première fois avec des travaux inédits. L’initiative des propriétaires de la chaîne hôtelière Eden est culturelle et dédiée à l’art mais sa visée est touristique, un aspect défendu par les organisateurs dès la première édition où le concept de « tourisme culturel » a été mis en avant, en adéquation avec la nouvelle politique gouvernementale qui associe également l’artisanat comme un facteur incontournable.
D’ailleurs la précédente édition a tout aussi bien concerné des artisans. Cette fois ce n’est pas le cas et à la place, on a droit à plus d’œuvres picturales dont, quoique rares, des sculptures exposées en appui à certains travaux. Justement, vus sous cet angle, certains parmi ces derniers sont typés, c’est-à-dire qu’ils donnent à voir des « images » évoquant de manière explicite l’Algérie ou par extension le Maghreb. C’est le cas évident des paysages urbains ou pas qui représentent des localités diverses. Il y a aussi des travaux purement décoratifs comme les femmes voilées (voile traditionnel) exécutés dans une technique mixte qui marie la peinture au tissu réel avec lequel est fabriqué le « haïk », presque abandonné aujourd’hui mais qui a été pendant longtemps un élément très caractéristique des habitudes vestimentaires de la femme algérienne.
Plus subtiles sont, toujours dans le domaine décoratif, les œuvres qui s’inspirent du signe maghrébin transposé sur les toiles et qu’on retrouve habituellement dans les décorations des produits de l’artisanat. Des éléments qui meublent notre environnement mais qui ont tendance à disparaître par les effets de l’habitude. Ici, ils sont mis en valeur et remis au goût du jour. Une volonté de restaurer ce que le temps nous force à oublier semble être le souci des artistes qui se sont lancés dans cette voie. La subtilité est poussée à son paroxysme par les peintres qui, même sur le registre de l’abstrait, veulent se placer dans l’histoire de la peinture algérienne.
Comme on ne crée pas à partir du néant, plusieurs toiles évoquent ou convoquent des influences d’œuvres plus anciennes. Ceci dit, la recherche de l’originalité n’est pas absente dans cette immense exposition qui laisse également la place au classique (natures mortes, portraits, etc.) et aux influences multiples des écoles qui se sont constituées à l’échelle internationale. On notera cependant un certain retour au paysage, banni pendant un certain temps. L’exposition reste à revisiter, à commencer par le grand hall de l’espace de la Kheïma où les organisateurs ont rassemblé les toiles (une par artiste) de tous les participants. Les autres salles, ainsi que les couloirs, abritent les différents stands avec des fiches techniques, seul moyen d’éviter de se perdre dans cet univers de couleurs, le labyrinthe d’Eden.
Par Djamel Benachour

Algerie Oran Bouyouyou, le train touristique



Redonner au tourisme ses lettres de noblesse. C'est dans cet objectif que de jeunes mécaniciens et ingénieurs ont conçu le "Bouyouyou", un train de tourisme destiné à pourvoir Oran d'un service de transport touristique, à l'instar de bien d'autres villes méditerranéennes. Ce train à pneumatiques, qui roule donc sur le bitume et non sur des rails, tire son nom d'un train à vapeur qui a cessé de siffler en 1949 après avoir longtemps relié Oran à la commune thermale de Hammam Bouhadjar (Ain Témouchent) sur 70 km. Selon le maître de ce projet touristique et de loisirs, Mounir Ghoul, sa mise en service n'attend que l'autorisation des services compétents. Randonneurs, estivants et autres vacanciers pourront dès lors (peut-être dès cet été) l'emprunter à destination des différentes zones touristiques et plages dont regorge la capitale de l'Ouest. Aujourd'hui, la simple évocation du nom de ce train provoque invariablement un rictus de nostalgie sur les visages des anciens d'Oran. "Jeunes et pleins d'énergie, nous nous précipitions en groupes compacts vers la gare pour entendre le doux vacarme que faisait ce train", se remémore l'un d'eux. L'attachement pour ce train, on le retrouve jusque dans les qasidates des vieux cheikhs et des chansons rai, rappelle un guide touristique. Si le train à vapeur faisait le spectacle à une certaine époque, le train touristique fait, lui, l'évènement chaque fois qu'il est présenté au Palais des expositions d'Oran à l'occasion de différentes manifestations culturelles et touristiques. La curiosité a poussé certains visiteurs à monter dans ce prototype de couleur blanche composé de deux wagons de 40 sièges chacun et orné, à l'intérieur, d'images de monuments historiques et archéologiques d'Oran. Le toit découvert permet, en plus, aux passagers de mieux tirer profit des charmes de la nature et de l'agglomération d'Oran. Ce moyen de locomotion et d'agrément, conçu selon les normes établies dans les domaines du transport et du tourisme, roule à une vitesse de 25 km/h et s'adapte à toutes sortes de déplacements dans et autour de la ville. Il peut également circuler dans les parcs, les plages et autres sites, précise le promoteur de cette initiative unique en son genre dans la wilaya, et qui pense que ce nouveau moyen de transport aidera à l'animation des différents événements que vit Oran (festivals, conférences, floralies...) ainsi que le transport des touristes vers leurs lieux de résidence et de séjour ou vers les ports et aéroports par le biais de partenariats avec les agences de voyages et les tours operators. Le propriétaire du train envisage, une fois qu'il aura obtenu les autorisations nécessaires, de mettre en circulation un total de cinq trains touristiques pouvant générer une vingtaine de postes d'emploi. Trois de ces véhicules seront réservés, promet-il, aux nécessiteux comme les locataires des établissements sociaux, l'enfance assistée et les cancéreux du centre Misserghine qui pourront ainsi bénéficier de visites guidées gratuites avec le précieux concours de différents sponsors. Avec ce train très spécial, Oran pourra alors espérer la réhabilitation d'autres moyens de locomotion touristiques tels que les calèches et leurs chevaux dont l'agréable son sur les pavés de la ville résonne toujours dans les mémoires nostalgiques de l'impérissable "bon vieux temps".R.R.

Métro d’Alger mise en circulation en automatisme intégral de deux rames



Mise en circulation en automatisme intégral de deux rames du métro d’Alger

Le ministre des Transports, M. Amar Tou a assisté samedi à la mise en circulation de deux rames du métro d’Alger, lors d’une visite d’inspection à certains ateliers de ce projet, a indiqué le ministère dans un communiqué. Le ministre a assisté à la mise en circulation, en aller-retour, de deux rames en automatisme intégral entre la station du Jardin d’Essai d’El-Hamma et celle du 1er mai, a précisé le communiqué. Il s’est rendu ensuite au Poste de commande centralisé (PCC) ainsi qu’a la station de Hai El Badr, ajoute la même source. M. Tou a également inspecté les ateliers de maintenance du métro d’Alger, situés à Bachjerrah.
APS

l’interview de mr le premier ministre russe, Vladimir Poutine

L'objectif est que notre société civile mûrisse, grandisse, se renforce"

Le premier ministre russe, Vladimir Poutine, a accordé une interview à l'Agence France-Presse et à la chaîne de télévision France 2, mercredi, quelques jours avant son voyage en France, jeudi 10 et vendredi 11 juin. Les déclarations du premier ministre, qui s'exprimait depuis Sotchi, station touristique de la mer Noire qui accueillera les Jeux olympiques d'hiver en 2014, ont principalement porté sur la zone euro, la politique de sanctions envers l'Iran et la question des libertés publiques en Russie.Une application des droits de l'homme pas "idéal" en Russie. "Là où la société civile n'est pas encore arrivée à maturité, où elle n'a pas rassemblé ses forces, il est plus facile pour le pouvoir de faire ces manipulations, a estimé M. Poutine. C'est pourquoi notre objectif est que notre société civile mûrisse, grandisse, se renforce". Il a également rappelé que d'autres pays pouvaient être mis en cause dans leur propre application des droits humains, fustigeant, à mots couverts, l'ingérence des pays occidentaux : "Je comprends bien que c'est une vieille tradition des pays européens d'imposer leurs normes et leurs règles. Souvenez-vous de la colonisation en Afrique. J'ai le sentiment que cette vieille tradition s'applique désormais à la démocratie".
Pas de culte de la personnalité en Russie. "Même dans un cauchemar, je ne peux m'imaginer que cela puisse se reproduire dans la Russie d'aujourd'hui", a-t-il déclaré. Et d'ajouter que "la maturité de notre société civile est suffisante pour empêcher le développement des processus auxquels nous avons été confrontés dans les années 1930, 40 et 50".
Contre des sanctions à l'encontre de l'Iran. En matière de politique extérieure, le premier ministre russe a réitéré son opposition à des sanctions contre l'Iran, considérant que "dans l'ensemble elles sont inefficaces". Après cet entretien, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté une quatrième série de sanctions à l'encontre de Téhéran.
L'achat d'un navire Mistral doit être "accompagnée d'un transfert de technologie". Concernant les relations commerciales franco-russe, M. Poutine est revenu sur l'éventuel achat d'un navire de guerre Mistral à la France. Selon lui, "cette transaction ne peut être intéressante que dans le cas où elle sera accompagnée en parallèle d'un transfert de technologie". Il souligne, en outre, que "la coopération dans un domaine aussi sensible que la production industrielle des armes mène à une amélioration de la confiance entre les pays". L'acquisition d'un tel navire ne reflète selon lui aucune intention belliqueuse : "La France possède des porte-hélicoptères de ce type. Qui s'apprête-t-elle à attaquer ? Pourquoi les gens pensent-ils que la Russie va forcément attaquer quelqu'un avec ces moyens ?".
La Russie ne changera pas son rapport avec l'euro. Le premier ministre russe s'est montré "confiant" et a indiqué ne pas "compter changer notre rapport à l'euro en tant que monnaie de réserve", considérant que "dans l'ensemble, les fondements de l'économie européenne sont assez forts".
"On verra bien en 2012". Evoquant les échéances politiques à venir en Russie, il a expliqué être en train de réfléchir, avec le président Medvedev, à la fin de son mandat, en 2012. "J'aime ce que je fais actuellement. Quand on sera plus près de 2012, on verra bien", s'est-il borné à indiquer.

Les parcs naturels au coeur de l'Union pour la Méditerranée



Ce colloque est quelque chose de très important. » Jean-Pierre Giran ne veut pas que l'on mette ces mots dans sa bouche. C'est pourtant bien par cette maxime qu'il commence la présentation du « sommet » qui se tiendra demain et vendredi à la salle Justin-Mussou de La Garde. Fausse modestie ? Peut-être. Car pendant deux jours, des dizaines d'experts de « calibre international » se succéderont à la tribune. Ils emboîteront le pas à Chantal Jouanno, secrétaire d'État à l'Écologie, qui ouvrira le colloque dont le thème est : les parcs naturels et l'Union pour la Méditerranée. Vaste sujet...
Les parcs naturels pour booster l'Union pour la Méditerranée ?
Macédoine, Algérie, Maroc, Albanie, Liban, Italie, Croatie, Israël... Durant ces deux jours, tous les parcs nationaux et régionaux de l'ensemble du bassin méditerranéen seront représentés. Le but ? « Découvrir nos points communs en terme de culture, d'agropastoralisme, de développement durable, etc. », explique Jean-Pierre Giran, député du Var, mais qui parle ici avec la casquette de président des parcs nationaux de France. Des points communs, mais aussi des différences. « Dans le Sud, l'originalité des parcs se trouve dans la pression démographique. Les gens habitent au bord de l'eau. Ailleurs, certains parcs sont a contrario complètement désertiques ! »
En plus de faire connaissance, il sera aussi question d'échanger. Partager. Voir ce qu'il se fait de bien (ou de mieux) ailleurs pour l'appliquer chez soi ensuite. « Ce colloque est un lieu d'échange d'expériences. Nous savons que beaucoup de nos homologues du sud de la Méditerranée sont intéressés par la loi 2006 sur la réforme des fondements des parcs nationaux, poursuit Jean-Pierre Giran. Il existe beaucoup de convergences entre chaque site. Pendant ces deux jours, nous allons créer des réseaux entre les parcs naturels de la Méditerranée. » Mettre en place des réseaux entre les pays du bassin méditerranéen. C'est justement l'objectif de l'Union pour la Méditerranée, création du président Sarkozy. Mais cette « organisation internationale intergouvernementale à vocation régionale » tarde encore à prendre de l'épaisseur. Peut-être grâce aux parcs naturels ? « Les parcs peuvent être le dénominateur commun pour l'UPM, ajoute le député. Cela concerne l'environnement. Donc cela concerne tout le monde. »
dallemand@varmatin.com
Savoir +
Les parcs naturels et l'Union pour la Méditerranée, du 10 au 11 juin, à la salle Justin-Mussou, La Garde.
Rens. : http://upm-colloque2010.espaces-naturels.fr
Damien Allemand
Var-Matin

Coupe du monde : Mr Nelson Mandela présent à l'ouverture du mondial



Coupe du monde : Nelson Mandela présent à l'ouverture du mondial
[Fenêtre sur l'Europe]
Le premier président noir d'Afrique du Sud, Nelson Mandela, sera présent vendredi au stade de Soccer City à Johannesburg lors de la cérémonie d'ouverture du mondial 2010.
"Il sera au stade. Nous ne savons pas combien de temps il restera mais au moins dix à quinze minutes" a indiqué hier à l'AFP son petit-fils, Nkosi Zwelivelile Mandela. Il viendra pour saluer ses fans et se retirera chez lui pour suivre l match de chez lui. Ce match d'ouverture opposera l'Afrique du Sud au Mexique.Nelson Mandela qui aura 92 ans le 18 juillet n'apparaît pratiquement plus en public.

l’interview de Mr le président Nicolas Sarkozy concernant l’Afrique


Nouvelle Afrique
Nicolas Sarkozy: «On voit émerger, dans de nombreux pays africains, une demande solvable


Voici, dans son intégralité, l’interview que Nicolas Sarkozy a donné à notre confrère Les Afriques, paru dans le No 122, du jeudi 27 mai. Lecture. Note à nos lecteurs Cette interview a été effectuée sur notre demande auprès du service de presse de l’Elysée. C’était la seconde demande que nous présentions en une année. Nous avons été informés mercredi 19 mai que notre requête avait été acceptée sous la forme d’une interview écrite, et que nous pouvions transmettre nos questions au Président, ce que nous avons fait jeudi 20 mai. Les réponses nous sont parvenues le lundi suivant. Nous avons jugé particulièrement intéressant et légitime, à la veille du Sommet Afrique-France, de faire connaître à nos lecteurs les positions officielles du Président français sur des sujets aussi importants que le Franc CFA, l’évolution du secteur financier africain, la nouvelle concurrence des pays émergents en Afrique, le débat ouvert par le livre Dead Aid de Dambisa Moyo, le transfert de technologie nucléaire, etc. Les conditions dans lesquelles cette interview a été réalisée répondent parfaitement aux exigences professionnelles de notre rédaction. Les Afriques : Concernant l’Afrique, on reproche à la fois à la France son engagement et son non-engagement. Mais la France n’est-elle pas elle-même tiraillée entre une volonté sincère d’établir avec l’Afrique une relation plus libre et une tentation, voire une nécessité, de préserver un certain nombre d’acquis ? Nicolas Sarkozy : Vous avez raison de relever que l’on reproche souvent à la France tout et son contraire. En France, ces reproches traduisent surtout une méconnaissance des réalités de la relation entre la France et l’Afrique que certains continuent à décrire avec une grille d’analyse dépassée depuis longtemps. « La réalité, c’est qu’il existe aujourd’hui entre la France et l’Afrique de très nombreux intérêts communs et des raisons objectives de refonder librement une relation étroite. » Pour répondre directement à votre question : je récuse l’idée qu’il faudrait choisir entre une relation plus libre et une relation privilégiée. Mon ambition a toujours été de concilier les deux. C’est pourquoi, dés mon élection, j’ai proposé à nos partenaires africains de refonder, en toute liberté, notre lien privilégié. Ma conviction, c’est que l’ancienneté de notre relation, la force des liens entre nos pays, entre nos peuples, ne sont pas des obstacles à une relation plus libre, bien au contraire. A une condition : que ce lien privilégié, ce que vous appelez les « acquis », ne soit pas simplement l’expression d’un héritage, et encore moins d’un privilège indu et désuet. 50 ans après les indépendances et dans un contexte de mondialisation, personne, ni les Africains, ni les Français, ne le comprendrait. « Nos entreprises ont souvent été les premières à venir travailler sur votre continent, à un moment où peu de monde s’intéressait à l’Afrique. » La réalité, c’est qu’il existe aujourd’hui entre la France et l’Afrique de très nombreux intérêts communs et des raisons objectives de refonder librement une relation étroite. C’est ce qu’ensemble, Africains et Français, nous sommes en train de faire. LA : A l’heure où les pays émergents tels que la Chine, le Brésil, l’Inde ou la Corée développent considérablement leurs relations avec l’Afrique, on reproche souvent à la France de faire le chemin inverse. Pensez-vous que ce sentiment soit justifié ? Et, sinon, comment expliquez-vous cette perception ? Nicolas Sarkozy : Vous me parlez de perception, moi je voudrais vous parler de faits concrets. Et la réalité, c’est que les liens entre l’Afrique et la France non seulement ne diminuent pas, mais qu’ils se renforcent depuis dix ans. Prenez les échanges économiques : sur les dix dernières années, nos exportations à destination de l’Afrique ont augmenté de près de 30%, et nos importations de près 50%. « Il y a aujourd’hui de plus en plus de pays qui s’intéressent à l’Afrique. L’arrivée de ces nouveaux acteurs peut donner l’impression – fausse – d’un moindre engagement de ceux qui étaient là avant. C’est souvent comme cela, on a tendance à plus remarquer le dernier arrivé. » Mais il n’y a pas que l’économie. Plus que jamais, l’Afrique est pour la France un partenaire dans la mondialisation, un allié pour faire face aux défis du XXIe siècle. Rappelez vous Copenhague ! Certes, les résultats du sommet n’ont pas été à la hauteur de toutes nos espérances, mais nous avons obtenu des avancées absolument majeures, en particulier en matière de financements, de court et long terme. A quoi vont servir ces financements ? A aider les pays qui en ont le plus besoin, en particulier en Afrique, à faire face au défi du changement climatique. Et nous parlons de sommes gigantesques : 10 milliards de dollars par an jusqu’à 2012, puis les sommes augmenteront pour atteindre 100 milliards de dollars à partir de 2020. Et pour obtenir cela, l’alliance entre l’Afrique et la France, et à travers elle l’Europe, a joué un rôle absolument déterminant. Alors pourquoi cette impression d’un moindre engagement ? Parce que, comme vous l’avez souligné, il y a aujourd’hui de plus en plus de pays qui s’intéressent à l’Afrique. L’arrivée de ces nouveaux acteurs peut donner l’impression – fausse – d’un moindre engagement de ceux qui étaient là avant. C’est souvent comme cela, on a tendance à plus remarquer le dernier arrivé. Mais je vais être très franc : moi, je trouve cela très bien qu’il n’y ait plus, entre la France et ses partenaires africains, des relations exclusives. Les notions de partenariat exclusif, de « pré-carré » n’existent plus et c’est très bien ainsi. C’est vrai, la France a fait depuis longtemps le choix de l’Afrique. Nos entreprises ont souvent été les premières à venir travailler sur votre continent, à un moment où peu de monde s’intéressait à l’Afrique. Mais le fait que d’autres viennent – Américains, Chinois, Indiens, … –, cela ne me gêne pas. Au contraire. C’est une très bonne chose que de plus en plus de pays s’intéressent à l’Afrique, investissent en Afrique. Les besoins sont immenses. Et c’est la preuve que votre continent a de l’avenir. Il y une concurrence accrue, tant mieux ! La concurrence est bonne pour l’Afrique : elle oblige nos entreprises à donner le meilleur d’elles-mêmes. La seule chose que je dis, c’est que la concurrence doit être à armes égales. Et je dis une autre chose : nous avons beaucoup fait, les pays développés et en particulier la France, pour désendetter l’Afrique. Il ne faudrait pas que ces nouveaux partenaires ré-endettent l’Afrique, car ce ne serait certainement pas un service à lui rendre. LA : Plusieurs pays africains, par exemple l’Algérie, souhaitent développer un savoir faire dans la production d’énergie nucléaire. Jusqu’où la France pourra-t-elle les accompagner dans le transfert de technologies ? Nicolas Sarkozy : J’ai déjà eu l’occasion de m’exprimer sur ce sujet devant le Conseil de Sécurité des Nations unies en septembre dernier. En réponse à une question du Président Museveni, j’ai indiqué que la France, comme les autres puissances nucléaires, devait accepter des transferts de technologies pour que tout le monde puisse avoir accès à cette énergie propre. Ces transferts de technologie permettront par ailleurs d’éviter l’amalgame de ceux qui prétendent faire de la recherche nucléaire dans un but civil alors qu’ils le font dans un but militaire. LA : Michel Rocard a déclaré l’an passé à notre journal : « nous avons commis l’erreur de croire que la démocratie, c’était seulement le multipartisme et les élections ». Partagez-vous ce mea culpa ? Nicolas Sarkozy : Je partage pleinement son avis. Ce serait une grave erreur de réduire la démocratie au multipartisme et aux élections. Il s’agit naturellement de deux conditions nécessaires mais qui sont loin d’être suffisantes. Encore faut-il que les élections soient libres, honnêtes et transparentes. Encore faut-il un Etat de droit qui garantisse le respect des libertés fondamentales, individuelles comme collectives. Encore faut-il une administration neutre, une justice indépendante, une presse libre et responsable. Vous l’avez compris, pour moi, la démocratie est indissociable des droits de l’Homme. Et je refuse l’idée qu’il y aurait une exception africaine sur ces questions. Je refuse le discours qui voudrait les réduire à des valeurs artificiellement plaquées sur les sociétés africaines et qu’une arrogance occidentale aurait qualifiées d’universelles. La démocratie et les droits de l’Homme sont aussi des valeurs africaines parce que ce sont des valeurs universelles et qu’elles correspondent aux aspirations de tous les hommes. D’ailleurs, la démocratisation et la vague du multipartisme des années 1990 en Afrique répondait d’abord à une aspiration des Africains. Les crises de ces derniers mois dans plusieurs pays africains sont venues souligner la fragilité de ces acquis, mais la démocratie n’est pas seulement un système politique ou une culture, elle est aussi un processus. Par ailleurs, même dans ces crises, il y a des signes positifs. Je pense par exemple à l’attitude très courageuse de la Cour Constitutionnelle du Niger. LA : Concernant Madagascar, les positions de la France ont, jusqu’à lors, sensiblement divergé de celles de l’Union africaine ou de la SADC. La France pourrait-elle soutenir une solution qui rendrait possible un retour au pouvoir de M. Ravalomanana ? Nicolas Sarkozy : Rien ne permet d’affirmer comme vous le faites que la position de la France ait divergé de celle de l’Union africaine ou de la SADC. La France est la voisine directe de Madagascar, elle accueille sur son sol une importante communauté malgache ; et près de 25 000 Français vivent à Madagascar. C’est pourquoi, depuis le début de la crise, nous avons soutenu l’action des médiateurs des Nations unies, de l’UA, de la SADC et de l’OIF. Nous avons participé activement aux travaux du Groupe International de Contact sur Madagascar. C’est avec le concours et le soutien de la France que le Médiateur de la SADC a réuni les chefs de mouvances malgaches à Maputo, à Addis-Abeba et plus récemment à Pretoria. J’ai même mis à la disposition de l’ancien Président Ratsiraka un avion du gouvernement français pour participer à ces réunions chaque fois que le Président Chissano nous l’a demandé. Face au blocage, c’est l’initiative conjointe de l’Afrique du Sud et de la France, en étroite concertation avec le Président Chissano, qui a permis de renouer les fils du dialogue et d’organiser la réunion de Pretoria fin avril. Pour répondre à votre question : ce n’est certainement pas à nous de dire qui devrait ou ne devrait pas exercer le pouvoir à Madagascar. La France soutiendra toute solution qui ferait l’objet d’un accord entre Malgaches. Mon sentiment, aujourd’hui, est que cette crise n’a que trop duré. Et ce sont les Malgaches qui en souffrent le plus. Il est vraiment temps de parvenir à l’organisation rapide d’élections crédibles qui permettront de restaurer l’ordre constitutionnel à Madagascar. LA : Les jeunes Africains considèrent de moins en moins la France dans leurs projets d’études ou de carrière. Considérez-vous cette baisse d’attractivité de la France comme un succès de votre politique d’immigration ? Nicolas Sarkozy : Déjà, je dois vous dire que l’idée selon laquelle il y aurait moins d’étudiants africains en France est tout simplement fausse. La réalité, c’est qu’il n’y a jamais eu autant d’étudiants africains en France, plus de 100 000, et que leur nombre continue d’augmenter chaque année. A eux seuls, ils représentent plus de la moitié des étudiants étrangers accueillis dans nos universités. Et la France demeure le premier pays d’accueil des étudiants africains. Croire que la politique d’immigration que nous mettons en œuvre aurait pour objectif de diminuer le nombre d’étudiants africains n’a donc aucun sens. J’ai d’ailleurs eu l’occasion de dire à plusieurs reprises que nous étions prêts à accueillir davantage d’étudiants africains. Simplement, nous ne voulons pas que cela se fasse aux dépens de leurs pays d’origine. Parce que les pays africains ont besoin de leurs élites, de cette jeunesse formée, pour leur développement. L’Afrique a trop souffert du pillage de ses cerveaux et je n’en serai pas le complice. Je souhaite que nous continuions à encourager la venue d’étudiants africains en France, pour qu’ils puissent bénéficier de nos formations ou d’une première expérience professionnelle ; mais une fois formés, ils doivent revenir dans leur pays d’origine pour participer à son développement. C’est dans cet esprit que nous avons mis en place une politique d’immigration concertée avec les pays d’origine. Nous avons déjà signé de nombreux accords de ce type, avec le Gabon, le Sénégal, le Congo, le Bénin ou encore la Tunisie. Ce que nous voulons, c’est une immigration maîtrisée, régulée, organisée, qui permette d’accueillir dignement les personnes qui rejoignent notre territoire. Cela passe notamment par une lutte sans merci contre l’immigration illégale, et en particulier contre les réseaux mafieux qui exploitent la misère. LA : Le prochain Sommet Afrique-France s’ouvre cette année à l’entreprise privée, notamment africaine. Que peuvent attendre aujourd’hui de la France les entrepreneurs africains ? Nicolas Sarkozy : Le prochain sommet Afrique-France, s’ouvrira en effet et pour la première fois, aux acteurs non étatiques, comme les entreprises, les sociétés civiles, le monde culturel ou encore le monde associatif. Ce sont eux qui font la richesse et la spécificité des relations entre l’Afrique et la France. « Le sommet de Nice devrait notamment permettre l’adoption d’une Charte de l’entrepreneur en Afrique, par laquelle les sociétés françaises installées sur le continent africain souscriront des engagements clairs au service des pays qui les accueillent dans le domaine de la formation, du respect des normes sociales et environnementales ou encore en matière de sous-traitance. » A Nice, ce sont les acteurs économiques qui seront mis à l’honneur, puisque plus de 200 entrepreneurs français et africains, mais aussi des représentants des organisations syndicales, participeront aux travaux. Dès le lendemain de mon élection, j’avais proposé à nos partenaires africains de faire évoluer ces sommets, pour les adapter aux nouvelles réalités des relations entre l’Afrique et la France, mais aussi pour mieux répondre aux défis du XXIe siècle. C’est ce que nous avons fait. Le sommet de Nice sera l’occasion d’aborder des problématiques essentielles pour le développement des économies africaines : comment améliorer l’environnement des affaires en Afrique ? Comment favoriser le financement des entreprises africaines ? Comment développer la formation professionnelle ? Nous parlerons aussi de la responsabilité sociale et environnementale des entreprises. Sur toutes ces questions, il s’agira d’apporter des réponses concrètes. Le sommet de Nice devrait notamment permettre l’adoption d’une Charte de l’entrepreneur en Afrique, par laquelle les sociétés françaises installées sur le continent africain souscriront des engagements clairs au service des pays qui les accueillent dans le domaine de la formation, du respect des normes sociales et environnementales ou encore en matière de sous-traitance. Sur votre deuxième question – ce que nous faisons pour les entrepreneurs africains – je vous réponds que la France a fait du développement du secteur privé africain une priorité de sa politique de développement. C’est dans cet esprit que j’ai lancé, en février 2008, l’initiative du Cap dont l’objectif est justement de soutenir le développement du secteur privé africain. Cette initiative, qui va mobiliser 2,5 milliards d’euros sur cinq ans, permettra de financer directement ou indirectement près de 2000 entreprises africaines, et de créer à terme plus de 300 000 emplois. Concrètement, l’initiative du Cap s’appuie sur trois instruments. Premièrement, le doublement de l’activité de l’Agence française de développement (AFD) en faveur du secteur privé, soit un engagement de 2 milliards sur cinq ans, grâce notamment au triplement du capital de Proparco, qui est la filiale de l’AFD consacrée au financement du secteur privé. Deuxièmement, la création d’un fonds de 250 millions d’euros, pour investir soit directement dans les entreprises, soit dans d’autres fonds. Troisièmement, enfin, la mise en place d’un fonds de garantie, doté lui aussi de 250 millions d’euros, pour faciliter l’accès des entreprises africaines, notamment les PME, au crédit et au capital. A cela s’ajoutent d’autres initiatives, comme par exemple le programme de « mise à niveau » des PME que nous avons mis en place avec des pays comme la Tunisie ou le Gabon, et qui vise à aider les entrepreneurs africains à améliorer la présentation de leur offre afin de faciliter leur accès au crédit. LA : La France défend avec une certaine efficacité les intérêts africains de ses grands groupes industriels, comme Areva ou GDF Suez. Est-elle aussi pugnace, selon vous, dans le soutien aux PME françaises en Afrique ? Nicolas Sarkozy : Evidemment ! D’ailleurs c’est très largement le même combat. Quand la France se bat pour plus de transparence, pour une concurrence à armes égales, pour l’application des mêmes règles à tous les partenaires économiques, pour le déliement de l’aide ; cela concerne toutes nos entreprises, les grands groupes comme les PME. Ma conviction, c’est que nous sommes à un tournant historique en Afrique. Avec la croissance et l’urbanisation du continent, on voit émerger, dans de nombreux pays africains, une demande solvable. La France veut être aux côtés de l’Afrique pour accompagner le décollage du secteur privé sur le continent. C’est l’un des objectifs du Sommet de Nice. LA : Nous assistons depuis quelques années à l’émergence d’un secteur financier africain dynamique et bien géré. En quoi cette nouvelle donne va-t-elle modifier l’approche de la coopération française en Afrique ? Nicolas Sarkozy : Vous avez raison. On ne le dit peut-être pas assez, mais l’émergence, ces dernières années, d’institutions financières sérieuses, efficaces et fiables en Afrique constitue une avancée absolument majeure pour le développement du continent, parce que seul un environnement financier solide peut permettre la croissance d’un secteur privé dynamique qui est la clé du développement de l’Afrique. Comprenez-moi bien : je crois que l’aide publique au développement (APD) est nécessaire ; c’est la raison pour laquelle, malgré la crise économique sans précédent que nous traversons, la France a décidé de maintenir et même d’augmenter son effort en matière de développement. Notre APD est ainsi passée de 0,38% du PIB en 2007 à 0,46% en 2009. Mais je suis convaincu que le développement de l’Afrique passe aussi – et peut-être surtout – par le développement du secteur privé, qui crée plus de croissance, plus de richesse et plus d’emplois. « Ce n’est pas la banque d’investissement pour laquelle travaille l’auteur que vous citez (Dambisa Moyo NDLR), ni aucune autre d’ailleurs, qui financera la modernisation des agricultures africaines, pour que plus jamais nous ne connaissions les émeutes de la faim. Ce n’est pas elle non plus qui gérera les conséquences du changement climatique sur les villes et les campagnes africaines. Et ce n’est pas elle qui a aidé les pays d’Afrique à faire face à la crise financière. » Vous me demandez si ce nouvel environnement économique a des conséquences sur notre politique de coopération ? Bien sûr. Aujourd’hui, plus du tiers des engagements de l’AFD en Afrique subsaharienne porte déjà sur des institutions privées, le plus souvent des banques locales. Mais j’ai voulu que nous allions plus loin et c’est pourquoi nous avons lancé l’initiative du Cap et ses 2,5 milliards d’euros sur cinq ans, qui représente un effort sans précédent pour le développement du secteur privé en Afrique. LA : Une experte de Goldman Sachs, Dambisa Moyo, rencontre actuellement un grand succès international en soutenant, dans son livre Dead Aid, que l’aide est contreproductive pour le développement de l’Afrique. Comment vous situez-vous dans ce débat qui ressurgit ? Nicolas Sarkozy : L’idée selon laquelle l’aide nuirait en fait au développement est non seulement fausse, mais elle est dangereuse. Je crois à la solidarité internationale et je suis convaincu que l’aide est non seulement utile, mais qu’elle est indispensable pour qu’un certain nombre de pays dans le monde puissent relever le défi du développement. Bien sûr, l’aide publique ne peut suffire, à elle seule, à assurer le développement ; seule l’émergence d’un secteur privé dynamique peut donner à l’Afrique la croissance dont elle à besoin. Mais l’aide peut justement jouer un rôle irremplaçable pour favoriser et accompagner la consolidation de ce secteur privé, que ce soit en matière d’infrastructures, de santé, d’éducation… Regardez ce qui se passe en Afrique ! Les pays les plus performants en termes de croissance sont aussi ceux qui ont été le plus aidés. C’est bien parce qu’ils ont su faire un bon usage de l’aide qui leur a été apportée ! Vous l’avez compris, opposer l’aide au développement, d’une part, et l’émergence d’un secteur privé fort, d’autre part, est une erreur. Si l’aide est bien conçue, elle doit au contraire favoriser la construction d’une économie solide. Il ne faut pas oublier non plus que le seul recours aux instruments de marché ne permet pas de répondre à tous les défis. En matière de lutte contre la pauvreté, contre les pandémies, contre le changement climatique, ou lorsqu’il s’agit de faire face à l’urgence, l’aide joue un rôle absolument irremplaçable. Ce n’est pas la banque d’investissement pour laquelle travaille l’auteur que vous citez, ni aucune autre d’ailleurs, qui financera la modernisation des agricultures africaines, pour que plus jamais nous ne connaissions les émeutes de la faim. Ce n’est pas elle non plus qui gérera les conséquences du changement climatique sur les villes et les campagnes africaines. Et ce n’est pas elle qui a aidé les pays d’Afrique à faire face à la crise financière, dans laquelle ils n’étaient pour rien et qui les a pourtant tout aussi durement frappés. Regardez avec quelle rapidité les marchés financiers se sont fermés aux pays les plus pauvres et les efforts que les acteurs publics ont dû faire pour compenser le retrait des grandes banques internationales. Franchement, qui peut sérieusement soutenir aujourd’hui que l’Afrique se porterait mieux sans l’aide internationale ? Soyons raisonnables. LA : Si vous étiez vous-même à la tête d’un pays africain de la zone franc, ne seriez-vous pas enclin à reprendre la maîtrise de votre politique monétaire ? Nicolas Sarkozy : Sur ce point, je veux être très clair : c’est aux quinze Etats africains membres de la Zone franc et à eux seuls, qu’il revient de décider comment ils veulent gérer leurs monnaies communes. Ce n’est pas à la France de déterminer si le système actuel est conforme à leurs attentes. Et je vous rappelle que, si la France apporte sa garantie illimitée de convertibilité aux francs CFA, comme au franc comorien d’ailleurs, ce sont les banques centrales africaines et les autorités politiques qui, dans chacune des sous-régions – en Afrique de l’Ouest, en Afrique centrale, aux Comores – décident en toute indépendance de la politique monétaire. La Zone franc est une des plus anciennes unions monétaires en fonctionnement au plan international. Ses mécanismes, qui permettent la mise en commun des réserves de change, font aujourd’hui écho aux débats les plus modernes au sein du G20 ; en particulier la nécessité de développement de filets de sécurité financière face aux retournements brusques des mouvements de capitaux et aux crises de liquidité internationale. C’est un acquis précieux, qui a apporté aux Etats membres la stabilité macroéconomique, une maîtrise de l’inflation et des progrès majeurs pour l’intégration régionale. Mais il n’y a pas de tabou. D’ailleurs, la Zone franc a évolué au fil du temps, la dernière fois encore entre 2005 et 2007 quand la gestion des comptes d’opérations a été réformée. Je suis toujours à l’écoute de nos partenaires africains s’ils souhaitent moderniser encore notre coopération monétaire. Propos recueillis par Chérif Elvalide Seye et Dominique Flaux Sources: Les Afriques

Mr Le président français Nicolas Sarkozy lundi Berlin pour une coordination des positions franco-allemande


Le président français se rendra lundi à Berlin pour une coordination des positions franco-allemande

Le président français Nicolas Sarkozy se rendra lundi à Berlin pour une réunion avec la chancelière allemande Angela Merkel afin de coordonner les positions françaises et allemandes en vue du prochain Conseil européen et des sommets du G8 et G20 prévus fin juin au Canada, selon l'agenda du chef d'Etat français publié par l'Elysée.Les deux dirigeants doivent discuter notamment sur les positions franco-allemandes coordonées dans les domaines politique et économique européens, ont rapporté les médias français.Lors de leur dernier entretien téléphonique daté du 20 mai , M. Sarkozy et Mme Merkel se sont mis d'accord pour que les positions françaises et allemandes soient étroitement coordonnées, en particulier dans le cadre des travaux du Conseil européen.Ils sont convenus de préparer ensemble le Conseil européen du 17 juin prochain, en particulier l'adoption de la stratégie européenne de croissance, ainsi que les sommets du G8 et G20 qui se tiendront à la fin du mois au Canada, selon le communiqué de l'Elysée.

Mr le président russe Dmitri Medvedev ordonne un bilan écologique de la Russie



MOSCOU - Le président russe Dmitri Medvedev a ordonné lundi au gouvernement de dresser d'ici à la fin de l'année un bilan écologique de la Russie ainsi que de déterminer la stratégie russe en matière de défense de l'environnement, a indiqué le Kremlin.
Le chef de l'Etat a demandé au gouvernement et aux autorités régionales "de faire l'inventaire des dommages écologiques qui se sont accumulés et d'élaborer l'éventail de mesures nécessaires pour les liquider", est-il indiqué sur le site de la présidence russe.
Il a aussi ordonné au gouvernement de travailler avec les ONG concernées pour rédiger d'ici à la fin de l'année les "fondements de la politique écologique de la Russie pour la période allant jusqu'à 2030".
M. Medvedev avait déjà souligné samedi sur son blog que la Russie avait hérité de problèmes écologiques "énormes" de l'Union soviétique, notamment "plus de deux milliards de tonnes de déchets industriels". Il a appelé à une prise de conscience contre une "attitude de goujat et dédaigneuse envers la nature".
L'organisation de protection de l'environnement Greenpeace Russie avait dénoncé vendredi dans un communiqué les ratés de la politique écologique russe depuis dix ans, et notamment le fait que la défense de l'environnement soit placée sous la tutelle du ministère russe des Ressources naturelles.
Les ONG du secteur critiquent régulièrement des projets industriels russes qui menacent des sites protégés comme le lac Baïkal en Sibérie, première réserve d'eau douce au monde.
(©AFP / 07 juin 2010 14h34)

Algerie programmes nationaux de recherche : un instrument au service du développement économique du pays


Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES
Mercredi 9 juin 2010
Plusieurs universitaires ont mis l’accent mardi à Alger sur l’importance des programmes nationaux de recherche (PNR) qu’ils ont considérés comme un instrument au service du développement économique du pays.
Intervenant lors d’un séminaire sur la recherche dans le domaine des sciences de la mer et de l’aménagement du littoral, organisé à l’université de Dely-Brahim à l’occasion de la journée internationale de l’océan, célébrée le 8 juin de chaque année, ces universitaires ont qualifié l’opération de lancement des PNR de "stratégique".
Ils ont estimé qu’elle reflète "la volonté et l’effort considérable consenti par l’Etat" pour la promotion de la recherche scientifique et du développement technologique, ajoutant que cette promotion "ne peut se concevoir sans des obligations en retour, principalement en termes d’objectifs atteints, de retombées socio-économiques et d’utilisation rationnelle des deniers publics".
Cette rencontre, qui a réuni les membres du Réseau national de recherche, des universitaires et des responsables de différents secteurs autour de projets de recherche innovants, a permis d’échanger les connaissances en ce qui concerne l’importance des sciences de la mer et faire le point sur les avancées réalisées dans ce domaine.
Considérant le Réseau national de recherche comme un "outil de production et de diffusion de la connaissance au service de l’action de l’Etat en mer et sur le littoral", les participants ont recommandé de concentrer les efforts, désormais, sur des "initiatives structurantes" pour "répondre aux besoins identifiés et atteindre les résultats escomptés".
Pour ce faire, la loi d’orientation et de programme à projection quinquennale sur la recherche scientifique et le développement technologique, a défini les principaux objectifs pour la décennie à venir.
Dans cette perspective, il a été procédé au lancement des 34 programmes nationaux de recherche prévus par la loi et dont les contenus scientifiques ont été élaborés par plus de 480 experts avec la participation de tous les secteurs économiques et de l’élite nationale établie à l’étranger.
Le lancement de ces programmes de recherche devrait permettre également la redynamisation du Conseil national de la recherche scientifique et technique, organe décisionnel suprême en matière de politique nationale de recherche scientifique et de développement technologique, a-t-on relevé.
D’autres intervenants ont, quant à eux, insisté sur la nécessité de promouvoir la recherche et le développement technologique dans le domaine de l’environnement et de l’énergie afin d’améliorer, ont-ils expliqué, la qualité de vie, favoriser la croissance économique, la compétitivité et la création d’emploi.
Ils ont souligné que les activités de recherche sont pluridisciplinaires et multisectorielles couvrant aussi bien la recherche fondamentale que les projets de démonstration, en mettant l’accent sur la participation des petites et moyennes entreprises (PME).
Cette approche, a-t-on suggéré, permet de développer le concept d’"éco-efficacité" pour produire des biens et des services "de meilleure qualité, avec moins de matériaux, d’énergie et de déchets".
APS

Workshop sur l’amélioration de l’Efficacité Energétique dans les secteurs du bâtiment et de l’industrie

Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES
Workshop sur l’amélioration de l’Efficacité Energétique dans les secteurs du bâtiment et de l’industrie
Le Ministère de l’Energie et des Mines, en collaboration avec la Ligue des Etats Arabes organise les 14 et 15 juin 2010 à l’Hôtel El Aurassi (Alger), un workshop sur l’amélioration de l’efficacité énergétique dans les secteurs du bâtiment et de l’industrie et sur les politiques énergétiques des pays arabes.
Cette manifestation avait été décidée par le Conseil des ministres des pays membres de la Ligue des Etats Arabes en charge de l’électricité, lors de sa session tenue en mai 2009 au Caire (Egypte).
Plus de 150 participants représentant les 22 pays membres de la Ligue arabe prendront part à ces travaux ainsi que des experts internationaux dont ceux de la Banque mondiale (BM), du Centre régional des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (RCREEE) et du MEDENEC (Efficience énergétique dans le secteur du bâtiment en Méditerranée).
Des représentants des Ministères de l’Habitat et de l’Urbanisme, de l’Industrie, de la Petite et Moyenne Entreprise et de la promotion de l’investissement, ainsi que les organismes et entreprises nationales intervenant dans le domaine telles que l’Agence Nationale pour la Promotion et la Rationalisation de l’Utilisation de l’Energie (APRUE), New Energy Algeria (NEAL), le Centre National d’Etudes et de Recherches intégrés du bâtiment (CNERIB), le Centre de Développement des Energies Renouvelables (CDER) et la Banque de Développement Locale (BDL) seront également présents.
Prendront part aussi à ce workshop, des représentants de départements ministériels des pays arabes en charge des questions énergétiques, de sociétés et institutions publiques activant dans le secteur, ainsi que ceux de l’Union Arabe des Producteurs, Transporteurs et Distributeurs de l’électricité (UAPTDE), de l’Organisation Arabe pour le Développement Industriel de la Métallurgie (ONADIM) et de la Commission Economique et Sociale de l’Asie de l’Ouest (ESCOA).
Les travaux s’articuleront en trois sessions thématiques portant sur l’efficacité énergétique dans le bâtiment et dans le secteur industriel et sur les politiques d’efficacité énergétique dans les pays arabes.
Une exposition regroupant les stands des organismes algériens activant dans le domaine de l’énergie et de la maîtrise de l’énergie sera organisée en marge de ce workshop.
Durant deux jours, les participants se pencheront sur les résultats des expériences et projets menés par les pays arabes en matière de maîtrise des consommations énergétiques, principalement dans les secteurs du bâtiment et de l’industrie qui à eux seuls totalisent plus de 60 % de la consommation nationale finale d’énergie.
Ils procéderont également à un échange de points de vue et d’expériences pour sortir avec des recommandations à même d’aider les pays arabes à améliorer leurs programmes d’efficacité énergétique.
MEM

Union pour la Méditerranée maison de la création initiée par Mr le Président Nicolas Sarkozy



Maison de la Création" pour soutenir les jeunes
Par corinne jeammet + afp

7 jeunes entrepreneurs de mode de pays du pourtour méditerranéen ont entamé une résidence dans la Maison de la Création
Cette structure inédite -portée par des professionnels- est destinée à accompagner leur développement économique. La Maison de la Création espère accueillir 14 pays participants d'ici 2013, année au cours de laquelle Marseille sera Capitale européenne de la Culture.
"Les créateurs sont très aimés et aidés du métier, rarement les jeunes entrepreneurs. Ce sont eux que nous voulons soutenir", explique Jean-Jacques Picart. "En 40 ans de métier, j'ai été meurtri de voir des garçons et des filles faire faillite et abandonner leur rêve", dit-il avant de rajouter: "La mode, ce n'est pas de l'art: c'est du commerce inspiré".La Cité Euroméditerranéenne de la Mode, dont la tête de réseau est basée à Marseille, regroupe plus de 1.500 professionnels et s’est fixée depuis 2005, de maintenir et de
développer les savoir-faire Français et Méditerranéens.Ces jeunes patrons venus d'Espagne, de France, d'Italie, du Liban, du Maroc, du Portugal et de Tunisie ont été choisis par un jury de professionnels selon leur créativité mais aussi leur potentiel de développement. Jusqu'en décembre 2010, une semaine par mois, ils parleront identité, distribution, prix, communication... Parmi les intervenants, les créateurs Christophe Lemaire, Vanessa Bruno, le PDG de Maje Frédéric Biousse, le directeur du Musée Galliera Olivier Saillard et la dirigeante de Chanel Françoise Montenay.A l'origine du projet, la Cité euroméditerranéenne de la Mode de Marseille, animée par Maryline Bellieud Vigouroux. Celle-ci se réjouit que le monde de la mode ait l'occasion de travailler "de manière plus collaborative", "sur cette façade méditerranéenne porteuse de grands talents", comme l'ont montré Balenciaga, Alaïa ou Lacroix. Dotée d'"un budget serré" de 400.000 euros, la Maison de la création est financée par les collectivités locales, l'Etat et des partenaires.Pour M. Picart, l'époque est plus favorable qu'il y a 10 ans: "Face aux Zara, Dior ou Chanel, les consommateurs veulent une complémentarité, un méli-mélo et au-delà, quelque chose d'émouvant. C'est une opportunité formidable pour ces jeunes".Des professionnels s'engagent
Deux engagements forts de l’Etat Français à travers le parrainage de Madame Christine Lagarde, Ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi et Frédéric Mitterrand, Ministre de la Culture et de la Communication. La France et ses acteurs de la mode sont au coeur d’une dynamique Méditerranéenne et citoyenne reposant sur la valorisation et la reconnaissance de jeunes créateurs de mode définissant un courant stylistique Méditerranéen. Des partenaires, Jean-Jacques Picart, Consultant mode et luxe, Olivier Saillard, Historien de mode, et Jocelyne Imbert, Designer et chef de projet Accessoires du luxe apportent leur expertise, leur connaissance et leur sensibilité et l’a font partager aux partenaires, aux fédérations professionnelles et à plus d’une centaine d’acteurs de la mode de cette filière. Ils sont en charge du rayonnement de la Maison de la Création, de la constitution du collège des experts et de la programmation proposée aux lauréats.
Rappel historique
En, 2005, suite à l’étude du cabinet Bernard Brunhes réalisée en 2003, les principales fédérations professionnelle s’engagent dans une démarche innovante et collaborative avec la création à Marseille d’une Cité Euroméditerranéenne de la Mode à laquelle participent la France, le Maroc, la Tunisie, l'Italie, le Liban et la Turquie.L’association Cité Euroméditerranéenne de la Mode rejoint les grandes structures internationales installées à Marseille dont l’Institut de la Banque Mondiale, le Conseil Mondial de l’Eau, l’Onudi, Anima…La Cité Euroméditerranéenne de la Mode initie quatre chantiers que sont : la formation, la création, les partenariats industriels et le multimédia s’inscrivant au coeur du programme Union pour la Méditerranée initiée par le Président Sarkozy. En 2007, le Portugal et l’Espagne adhèrent.

Cité EuroMéditerranéenne de la Mode. Espace Mode Méditerranée. 11, La Canebière. 13001 Marseille. Tél. 04.91.14.92.05. http://www.citemedmode.com/

5e édition du Festival national du théâtre professionnel: Sidi Bel-Abbès décroche le Grand Prix



Après quinze jours de compétition, le jury a rendu son verdict en attribuant le Grand Prix au Théâtre régional de Sidi Bel-Abbès, pour sa pièce Moghri Noujoum. Le jury a été juste et équitable mais son choix n’est pas incontestable !

Du 24 mai dernier et jusqu’au 7 juin, le Théâtre national algérien a abrité la 5e édition du Festival national du théâtre professionnel, placé cette année sous le signe de la création. Les théâtres régionaux se sont succédé à la salle Mustapha-Kateb, les troupes amateurs ont élu domicile à la salle Hadj-Omar, un colloque portant sur l’utilisation du patrimoine dans le théâtre maghrébin a été organisé à la Bibliothèque nationale d’Algérie, et des ateliers de formation en acting, en écriture dramatique et en mise en scène ont été initiés. Avant-hier soir, ce festival, qui a rassemblé un grand nombre de praticiens et théoriciens du théâtre, a pris fin.
En présence de la ministre de la Culture, Khalida Toumi, du commissaire du FNTP, M’hamed Benguettaf, le jury a rendu public son verdict en attribuant le Grand Prix au TRSBA, qui a revisité dans sa pièce Moghri Noujoum les écrits de Kateb Yacine, en traduisant quelques fragments de son œuvre vers l’arabe classique.
Mais avant l’annonce du palmarès, l’Orchestre symphonique national, sous la houlette du maestro Rachid Saouli, a interprété quelques classiques universels, tout en rendant un hommage aux défunts Chérif Kortbi, compositeur du célèbre hymne Min Ajlika, et Haroun El Rachid. Avant l’attribution des prix, M’hamed Benguettaf a dit, dans une brève allocution, sa fierté des jeunes qui ont créé le divertissement. Par la suite, il a remis le prix spécial du festival au défunt Tewfik Mimiche, mort sur scène en plein répétition.
Et c’est Ali Braoui, directeur du Théâtre régional de Annaba qui a réceptionné cette distinction. Noureddine Amroune, le président du jury, a rejoint la scène pour lire les recommandations.
Les membres du jury ont salué l’excellente prestation des comédiens qui ont réellement brillé. D’ailleurs, les départager n’a pas été tâche facile. Toutefois, le jury a déploré la qualité des mises en scène et des scénographies, qui n’ont pas été à la hauteur du niveau des comédiens. “Au lieu de la mise en scène, nous avons eu droit à une mise en place, et au lieu de la scénographie, on a eu des décors”, estime Mustapha Nedjaï, un des membres du jury de cette édition.
Ces derniers ont également regretté la quasi-absence de textes originaux – puisque sur quatorze spectacles, onze sont des adaptations – tout en insistant sur l’initiation d’ateliers d’écriture. En outre, dans son choix, le jury a été impartial, attribuant un prix à chaque théâtre, sauf au Théâtre régional de Béjaïa, récipiendaire du Grand Prix en 2009 pour les Vigiles qui n’a, malheureusement, pas convaincu cette année, et le Théâtre régional d’Oran, qui peine à revenir sur le devant de la scène.
Avec Moghri Noujoum, le TRSBA avait proposé une mise en scène basique en forme de triangle, limitée par un décor statique en forme de panneau. La représentation scénique du texte de Kateb Yacine qui s’est concrétisée par des miroirs (qui symbolisent la vérité), n’a pas réellement de lien direct avec le texte de Kateb Yacine.
En plus, le scénographe a complètement gommé le metteur en scène qui n’a pas eu grand choix que de gérer un espace déjà limité. Par ailleurs, Sonia Mekiou a été consacrée meilleure metteur en scène pour sa pièce Amem Aswar el Madina. Malgré un décor imposant figuré par un mur grandiose qui limitait les déplacements sur scène, Sonia a réussi à créer de nouveaux espaces grâce à ce mur et non à cause de celui-ci. Malgré les débats, une certaine incompréhension et beaucoup de déceptions, le choix du jury est irréversible mais il demeure juste et adroit. En tout cas, le théâtre algérien se cherche. Les visions sont plurielles et les metteurs en scène ne regardent pas encore dans la même direction.
Palmarès
- Meilleur espoir masculin : Nabil Asli (TNA)/ Mohamed Abdelhakim Habbani (coopérative Chourouk de Mascara)
- Meilleur espoir féminin : Soraya Bessaâdi (TRT)/ Rahil el Ouanfoufi (TRM)
- Meilleure interprétation masculine : Allaoua Zermani (TRC)/ Ramzi Kedja (TRBatna)
- Meilleure interprétation féminine : Nadia Larini (TRS)/ Yasmine Abdelmoumen (TNA)
- Meilleure mise en scène : Sonia Mekiou (TRS)
- Meilleur texte original : La Marelle (Coopérative Ettaj de BBA)
- Meilleure scénographie : Hamza Djaballah (Lahadate Masrah, TRG)
- Meilleure musique : Salim Souhali (Blaoui Sodaf, TRA)
- Prix spécial du jury : Nouzha fi Ghadab du TNA
- Grand Prix du festival : Moghri Noujoum du TRSBA
source: Liberte

Algerie Jardin Taleb-Abderrahmane (Bab El-Oued)inauguration de la fontaine de l'Espérance



La «fontaine de l'Espérance» a été inaugurée, hier, au jardin Taleb-Abderrahmane sis à la commune de Bab El-Oued, en présence du sénateur-maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, du wali d'Alger, Mohamed Kabir et du ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, Chérif Rahmani, ainsi que le wali délégué de Bab El-Oued, Meziane Saïd, accompagnés d'élus locaux. Ce projet fait partie de la convention de partenariat décentralisé liant les deux ville, Marseille et Alger. Lors de cette inauguration, M. Jean-Claude Gaudin a indiqué que ce projet de la «fontaine de l'Espérance» a été monté «en commun» par Alger et Marseille et «est le symbole de la fraternité et de l'amitié entre les deux pays». Pour Jean-Claude Gaudin, ceci traduit «la volonté d'une politique de générosité» et ce, «pour un environnement durable de la ville de Marseille en partage avec Alger», a-t-il précisé. M. Jean-Claude Gaudin, a souligné, dans ce sens, que «ce projet consiste en l'implantation d'un arbre-fontaine en charpente métallique, qui procure aux visiteurs, un lieu de loisir pour les Algérois et pour les touristes en quête de repos et de distraction. Il devait ajouter : la fontaine est le symbole d'une page, d'un livre, et l'arbre représente le mouvement, et l'eau : la vie perpétuelle.» De son côté, M. Mohamed Kabir Addou, wali d'Alger, a déclaré que cet événement coïncide avec le 30e anniversaire de la signature du premier accord de coopération entre les deux villes, en juin 1980. «Les relations entre la ville de Marseille et la wilaya d'Alger, ajoute le wali sont, au-delà de la signature des accords de coopération car très anciennes.» Des passerelles existent, entre les deux rives de la Méditerranée, entre les deux peuples : les institutions, les entreprises. Et de souligner que «ces liens sont très forts et privilégiés jouant un rôle essentiel dans notre démarche de coopération décentralisée, renforcé ensemble depuis 2006. Puis, vient la signature de cet accord». Il convient de rappeler que le chantier de la fontaine a été ouvert en juin 2009. L’arbre-fontaine est haut de 20 m en charpente métallique, et la wilaya avait décidé son installation au milieu du jardin Taleb-Abderrahmane, dans la commune la plus populaire de la capitale. Le jardin est le plus grand en superficie et connaît une affluence quotidienne des riverains.Mehdi Isikioune
09-06-2010

Algerie tourisme développement un plan pour l’horizon 2030



Il faudra patienter encore quelques années pour voir les résultats de la politique nationale en matière de tourisme, mise en œuvre récemment, laisse entendre Abdelkader Gouti, directeur de la coopération au ministère du Tourisme et de l’Artisanat, dans un entretrien accordé à la Chaîne III de la Radio nationale dont il était l’invité de la rédaction. En attendant, les Algériens continueront d’affluer vers un pays voisin qui collectionne les records en matière de fréquentation touristique de nos nationaux. L’objectif est donc de retenir chez nous tous ces touristes locaux. Le maillon faible, note M. Gouti, c’est le nombre de lits. Il y en a 80 000 dont seulement 10 000 sont aux normes, alors que les pays voisins, fait-il observer, disposent de 250 000 lits. Cette année, fait-il savoir, 5 000 lits supplémentaires ont été mis sur le réseau balnéaire. Des contrôleurs veillent à la qualité, assure-t-il. Mais, précise-t-il, c’est le marché qui va tout régler pour le rapport qualité/prix. Pour la mise à niveau des hôtels, il y a le plan qualité. Pour la saison estivale, ouverte le 1er juin, il y a un dispositif organisationnel mis au point depuis quelques mois. M. Gouti fait remarquer que ce que cherchent les estivants, ce sont des plages propres et tranquilles, il faut ajouter d’accès libre et gratuit.Pour 2015, M. Gouti promet 75 000 lits nouveaux, dont 30 000 sont lancés. Il rappelle qu’il y a un schéma d’aménagement touristique qui va jusqu’à l’horizon 2030 avec des étapes intermédiaires en 2015 et en 2020. D’après M. Gouti, les spécialistes internationaux du tourisme estiment que dans les 10 années à venir, le tourisme dans le Bassin méditerranéen, c’est l’Algérie. En matière de projets pour 2015, il fait savoir qu’il y a 146 zones d’expansion touristique auxquels vont s’ajouter 140 autres zones d’expansion touristique.Il fait constater que le secteur du tourisme n’a pas besoin d’argent mais de conditions qui facilitent les investissements. Aux yeux de M. Gouti, deux facteurs sont importants : le foncier touristique et le crédit hôtelier. Pour ce dernier, un partenariat va être mis en place avec les banques pour un crédit bonifié. Il souhaite qu’il y ait une banque spécialisée dans le produit touristique.Lakhdar A.
09-06-2010

Algerie Tipaza le port de Bouharoun fait peau neuve



Le port de Bouharoun, dont l'activité de la pêche fait de lui le deuxième port du pays de par le nombre de bateaux qu'il reçoit, constitue également un pôle d'attraction pour les familles et les touristes qui le visitent à longueur d'année, soit pour acheter du poisson ou pour en déguster dans les restaurants qui se sont spécialisés dans les produits de la mer. Cette infrastructure portuaire stratégique était dans un état d'insalubrité repoussante caractérisée par le rejet des eaux usées vers le port, la vente de poissons sur les étals improvisés installés anarchiquement sur les quais du port et la chaussée complètement dégradée. Pour remédier à cette situation, l'autorité de wilaya a pris une série de mesures. C'est ainsi qu'une enveloppe budgétaire de 120 millions de DA a été débloquée depuis l'année 2005 par la wilaya de Tipaza pour remettre de l'ordre dans le port.A cet effet, une grande surface gérée par le complexe de pêche Khemisti-Dellys (CPKD) ex - Enocep qui était à l'abandon et complètement désaffectée depuis plusieurs années, a été aménagée par l'Agerfu en une grande poissonnerie, et donnée en adjudication. Cet espace est constitué de deux surfaces installées sur une superficie de 900 m2, l'une de 270 m2 destinée à la vente au détail et l'autre sur 630 m2 à la vente en gros. Elle est également équipée de deux chambres froides grâce à une enveloppe de 3 millions de DA.L'opération de dragage du port et de la réparation des ouvrages de protection par l'entreprise Meditram menée en deux phases, a permis d'offrir plus d'espace aux sardiniers et chalutiers puisque les bassins ont été agrandis et débarrassés des détritus et de la vase pour un coût de 100 millions de DA. D'après les riverains ce port n'a pas été dragué depuis 1950.Aussi pour atténuer les odeurs pestilentielles émanant du déversement des eaux usées à ciel ouvert et les cloaques favorisés par la dégradation de la chaussée qui causaient beaucoup de désagréments aux passagers, la direction de l'hydraulique a réalisé un exutoire pour canaliser les eaux usées de surface et les dévier vers le collecteur du littoral et a procédé au curage des reniflards alors que la direction des travaux publics a remis en état la chaussée et les quais. L'autorité de wilaya vient d'installer une antenne permanente de suivi pour sécuriser le port et réguler la circulation à l'intérieur de cette infrastrctuure qui était caractérisée par une anarchie indescriptible. A cet effet, une poissonnerie implantée à l'entrée du port a été transformée en un célibatorium pour permettre aux agents de la sûreté nationale de veiller H24 à la sécurité des biens et des citoyens visiteurs en collaboration avec les employés de l'EGPP. Dans le même sillage sur le plan réglementaire, des arrêtés ont été pris pour interdire la vente de poisson à l'extérieur de la poissonnerie. Aussi, pour rectifier le cisaillement de la route nationale n° 11 menant au port qui crée un embouteillage sempiternel avec beaucoup de désagréments aux usagers, il sera réalisé à ce niveau, une trémie pour permettre une meilleure fluidité de la circulation et aux passagers de se rendre sans difficultés au port.R.R.

Pétrole une pénurie menace le monde


Selon l'institut britannique Chatham House et les Lloyds
À l'échelle de la planète plane une menace : une pénurie mondiale de pétrole. Du coup, il faut s'attendre à une prochaine flambée des cours de l'or noir. Qui dit cela ? Nul autre que l'institut britannique Chatham House et les Lloyds, le premier assureur mondial de risques, dans un rapport commun. L'institut britannique Chatham House et les Lloyds, le premier assureur mondial de risques, indique dans un rapport publié hier qu'une pénurie mondiale de pétrole et une flambée des cours de l'or noir menacent le monde. "Nous sommes entrés dans une période de profonde incertitude sur la façon dont nous nous fournirons en énergie pour obtenir de l'électricité, nous chauffer et nous déplacer, et sur le prix que nous devrons payer cette énergie", avertit Richard Ward, directeur général des Lloyds, premier assureur mondial de risques, qui coproduit ce rapport. "Même avant que nous atteignions le pic pétrolier (le moment où la production entamera un déclin irréversible), nous pourrions assister à une pénurie de pétrole à cause de la hausse de la demande (d'énergie) en Asie", s'alarment Antony Froggatt et Glada Lahn, chercheurs de l'institut de recherche sur les relations internationales Chatham House, qui signent l'étude. "Il faut 10 à 15 ans entre la décision d'investissement et la production d'un grand projet d'énergie, et à ce jour nous n'avons pas vu suffisamment de nouveaux projets qui puissent satisfaire la croissance de la demande anticipée", argumentent-ils. Comment expliquer un tel phénomène ? "Il faut entre 10 et 15 ans entre la décision d'investissement et la production d'un grand projet d'énergie, et à ce jour nous n'avons pas vu assez de nouveaux projets qui puissent satisfaire la croissance de la demande anticipée", expliquent-ils. Ce rapport met ainsi en cause le postulat de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui compte sur l'Opep pour compenser la baisse de l'offre hors Opep et satisfaire les nouveaux consommateurs de pétrole."En comparant les prévisions et les chiffres actuels des capacités de production de l'Opep et de la production non-Opep, on voit que les attentes de l'AIE et les objectifs des pays producteurs n'ont pas été remplis", est-il indiqué par les chercheurs. En conséquence, les entreprises ont tout intérêt à anticiper au plus vite la prochaine crise pétrolière. Elles se doivent de tirer les leçons de ce qui s'est produit en 2008, quand le baril de pétrole brut a flambé jusqu'à 147,50 dollars américains, et de se souvenir de l'impact que cela a eu sur elles. Il leur faut donc "adopter des mesures adéquates pour réduire leur consommation d'énergies fossiles". "Les entreprises capables de prévoir cette nouvelle réalité énergétique et d'en tirer parti augmenteront à la fois leur résistance et leur compétitivité. Celles qui n'y parviendront pas pourraient subir des conséquences onéreuses et potentiellement catastrophiques", est-il indiqué dans le rapport. M. Ward a fait référence à la marée noire du golfe du Mexique, qui "montre trop clairement les risques d'aller dans un terrain de plus en plus imprévisible pour extraire de l'énergie".Samira G.