阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门
指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Sunday, September 05, 2010

Mr Le président polonais et Prix Nobel de la Paix, Lech Walesa "pas d'Europe sans la Turquie"



Lech Walesa: "pas d'Europe sans la Turquie"
(AFP)
GDANSK — L'Europe ne se conçoit pas sans la Turquie qui devra entrer dans l'Union Européenne (UE) après avoir progressivement adapté son économie, a estimé mercredi l'ancien président polonais et Prix Nobel de la Paix, Lech Walesa.

"Il n'y a pas d'Europe sans la Turquie", a déclaré le chef historique du syndicat Solidarité, au cours d'un entretien accordé à l'AFP.

"La Turquie doit progressivement parvenir au niveau de développement de l'Europe et y entrer demain", a-t-il ajouté.

Ankara a entamé des négociations d'adhésion à l'UE en 2005, mais le processus n'avance que très lentement, en partie du fait des réticences allemandes et françaises à voir un pays musulman de 75 millions d'habitants entrer dans l'Europe.

"Les frontières et les divisions ont conduit à des conflits, notamment religieux", a commenté M. Walesa, fervent catholique, estimant que "la religion a été instrumentalisée" à travers l'Histoire.

"Mais la religion va revenir à sa place et les gens comprendront qu'en réalité Dieu est le même dans toutes les religions mais qu'il y a trop d'enseignants de la foi", a-t-il souri.

La Pologne, qui présidera l'Union européenne au second semestre 2011, soutient l'adhésion de la Turquie à l'UE.

Copyright © 2010 AFP

Costumes traditionnels Algériens الجزائر، اللباس التقليدي لكل منطقة Youtube

La clé du succès est basée sur l’association de compétences professionnelles



bouira-sox "les grands joueurs de foot" Youtube




La wilaya de Bouira (en arabe : ولاية البويرة) est une wilaya algérienne au sud-ouest de la Kabylie. En kabyle elle se dit Tuvirets ou Tubirets.

Algérie: Bejaia organise son premier Salon international de l'investissement et du partenariat du 22 au 25 novembre prochain 2010




La ville de Bejaia organisera son premier Salon international de l'investissement et du partenariat du 22 au 25 novembre prochain, avec la participation de plusieurs entreprises, notamment, d'Algérie, de France et de Turquie.

Placée sous le thème "Investir à Bejaia", cette manifestation ambitionne, selon les organisateurs, d'"orienter les investisseurs et de leur faire découvrir les opportunités économiques de la région " et de "décentraliser la promotion économique concentrée sur Alger et ouvrir ainsi d'autres horizons aux investisseurs étrangers ".

Le programme du salon comprend des rencontres d'affaires, ainsi que deux séminaires, l'un sur " les opportunités d'investissement dans le tourisme " et l'autre sur " les besoins en PME/PMI dans la région et les opportunités d'investissement".(

Reconstruction de l’Irak: Les entrepreneurs algériens sollicités


Au lendemain de l’annonce de fin de mission pour les troupes américaines présentes sur le sol irakien, les autorités irakiennes pensent déjà à la reconstruction du pays. Les entrepreneurs algériens sont sollicités pour cette opération. A en croire le quotidien électronique Tout sur l’Algérie, l’ambassadeur d’Irak en Algérie, S.E.M Oudai Mouza Abdelhadi Kheirallah, aurait demandé aux entrepreneurs algériens de s’impliquer dans la reconstruction de l’Irak.
Oudai Mouza Abdelhadi Kheirallah a demandé aux entrepreneurs algériens de participer à la reconstruction de son pays, durement touché par la guerre civile et l’invasion américaine « , lit-on sur le site du quotidien. » Mercredi soir, lors de la réception de plusieurs entrepreneurs algériens à Alger, le représentant de l’Etat irakien a suggéré aux patrons algériens de répondre aux appels d’offres lancés par son pays pour engager des entreprises de construction afin de réaliser des projets de reconstruction de l’Irak « , a-t-on précisé de même source.

Le retrait des troupes américaines doit laisser place à la reconstruction, sachant que beaucoup de villes irakiennes ne sont que des épaves. Beaucoup reste à faire et même les fonds dégagés par les Occidentaux se sont retrouvés inefficaces à cause des nombreuses tares dont ils souffrent. En effet, plus de 3,9 milliards d’euros ont été gaspillés par les Etats-Unis, selon le constat des services de l’Inspecteur général spécial pour la reconstruction en Irak . Ce sont quelques exemples parmi d’autres de la gabegie dans la reconstruction en Irak , cités dans un rapport américain.

La demande du représentant de l’Etat intervient après que les Irakiens détiennent les rênes du pouvoir. Si la reconstruction de ce pays dévasté par sept années de guerre n’était prioritaire durant la présence américaine c’est parce qu’au milieu de la violence et de l’instabilité politique, les problèmes économiques de l’Irak ont été considérés comme secondaires et sans rapport avec la situation. Ce qui est loin d’être le cas à présent après que les troupes américaines quittent le pays.

» Elle intervient également dans un contexte où les entreprises algériennes se plaignent régulièrement de leur exclusion des grands contrats d’infrastructures lancés par le gouvernement algérien depuis plus de cinq ans « , commente TSA qui révèle que durant la rencontre précitée, » le diplomate a loué les capacités et la compétence des entreprises algériennes de réalisation de bâtiment, de routes et d’infrastructures « .

source: Le maghreb

Algérie – Le patrimoine forestier de la wilaya de Béjaïa, l’un des plus importants à travers le territoire national, est aujourd’hui sérieusement mena


Algérie – Béjaïa s’efforce de défendre son titre de région Touristique

Le patrimoine forestier en péril

Le patrimoine forestier de la wilaya de Béjaïa, l’un des plus importants à travers le territoire national, est aujourd’hui sérieusement menacé. Depuis le début de la présente saison estivale, les services des forêts de la wilaya de Béjaïa ont dénombré pas moins de 130 incendies ravageurs


Les dégâts sont carrément catastrophiques : on parle de plus de 1 700 hectares de couvert végétal complètement carbonisé. Maquis, broussailles et exploitations agricoles, les flammes, aggravées par le climat caniculaire qui sévit ces derniers mois sur l’ensemble de la partie nord du pays, ont touché quasiment tous les espaces boisés. Le relief, généralement accidenté et difficilement accessible, retarde souvent les interventions des sapeurs-pompiers.

La conservation locale des forêts tire la sonnette d’alarme et appelle l’ensemble des citoyens à faire preuve de vigilance et de mobilisation. « En moyenne, près de 2 500 hectares d’espaces forestier partent chaque année en fumée. Les réserves de la wilaya sont sérieusement mises en péril. Tout le monde est interpellé pour sauvegarder ce qui en reste », a déclaré récemment le premier responsable du secteur sur les ondes de la radio locale.

Les décharges publiques sauvages, qui prolifèrent dans la région, constituent manifestement la première cause de ces incendies. Cependant, certains éleveurs de bétail peu scrupuleux provoquent parfois ces feux pour soi-disant « régénérer les espaces de pâturage ». Au rythme où vont les choses en ce moment, la menace est bien réelle. L’appréhension des autorités compétentes et des associations écologiques se trouve pleinement justifiée. « La période s’étalant de la mi-août à la mi-septembre reste potentiellement dangereuse à cause de la sécheresse qui la caractérise », s’inquiète encore le conservateur, réitérant ses appels à la conscience citoyenne. Avec une pluviométrie qui varie de 670 à 1 000 millimètres par an, la wilaya de Béjaïa est réputée pour ses richesses hydriques et sa diversité florale et faunistique.

En effet, le domaine forestier s’étend sur au moins 122 500 hectares, soit plus de 37% de la superficie totale de la wilaya. Le chêne-liège, le chêne-zen, le chêne-afarès, le chêne vert, le pin d’Alep et le cèdre constituent les principales essences. Les massifs de Bouhathem (6 900 ha), Taourirth Ighil (6 600 ha), Akfadou (5 400 ha), Ath Abbas (5 100 ha), Ath Mimoune (3 800 ha), Oued Agrioun (3 600 ha), Oued Djemaâ (2 600 ha) et Ath Melloul (2 100 ha) constituent autant de réserves naturelles qu’il va falloir préserver des nombreux dangers qui les guettent. Les parasites, les maladies et l’action négative de l’homme menacent plus que jamais ce patrimoine dans son existence même.

Incendies répétitifs, défrichages clandestins de pans entiers par des particuliers, décharges sauvages, l’ouverture illégale de pistes, coupe irrégulière de bois de chauffage ou de pieds droits utilisés dans le bâtiment, peuplement illicite, les infractions sont diverses, mais leur impact environnemental et économique est identiquement désastreux un peu partout. Que cela soit dans l’Akfadou et les massifs d’Adekar ou dans la région maritime du Sahel, le couvert végétal est mis à rude épreuve par l’action destructrice de l’homme, le vieillissement et le manque d’entretien. Il ne suffit plus de replanter en hiver pour tout «griller» en été. Ce cercle vicieux doit être impérativement rompu à jamais. Il s’agit d’un sérieux problème de « santé publique » à prendre en charge en toute urgence.

[via] Kamel Amghar, latribune-online.com

A partir de 2017 est prévue la date d’entrée en vigueur de la zone de libre échange entre l’Algérie et l’Union européenne


Algérie-Union européenne : L’entrée en vigueur de la zone de libre échange reportée

La date d’entrée en vigueur de la zone de libre échange entre l’Algérie et l’Union européenne prévue à partir de 2017 et qui implique un démantèlement tarifaire complet « est remise aux calendes grecques », nous a déclaré un responsable au ministère du Commerce.

Cette hypothèse découle de la demande de l’Algérie de révision de cet accord intervenu en 2005 et qui a été ce qu’on peut appeler à « sens unique », de l’avis de nombreux experts et responsables, c’est-à-dire qu’il a été loin de profiter à l’économie algérienne. Une première rencontre d’évaluation de cet accord a été tenue en juin dernier et l’Algérie est train de dresser la liste des produits qui ne doivent plus entrer sur son territoire sans droits de douane, une situation qui fragilise des pans entiers de l’économie (produits industriels et agricoles).

Cette décision avait déjà été rendue publique au lendemain de la réunion d’évaluation qui a impliqué le ministre des Affaires étrangères en personne.

Quant au contenu de cette liste et les produits qui seront concernés, notre interlocuteur a reconnu qu’il est « prématuré » d’en dévoiler la teneur au motif qu’elle doit être au préalable « avalisée par une commission ministérielle ».M. Benbada, ministre du Commerce, au lendemain de sa succession à M. Djaboub, avait pour sa part, parlé de « révision de certains taux ou carrément de la suspension de la franchise des droits de douanes ».

L’Algérie qui a fait part de ses griefs auprès de ses partenaires européens sur les déséquilibres nés de cet accord avait engagé ussitôt des discussions avec l’UE. Elle a invoqué un « bilan négatif de échanges et des déséquilibres des intérêts sur les trois dernières années ». D’ailleurs, la suppression des droits des douanes a « entraîné en 2009 un manque à gagner de 2,2 milliards de dollars alors que les flux d’investissements européens vers l’Algérie sont à peine 500 millions de dollars ». Les consultations se sont déroulées « conformément aux articles 4 et 11 de l’accord d’association qui prévoit une clause dite de rendez-vous tous les cinq ans à l’évaluation de sa mise en application ».

L’Algérie a commencé à s’inquiéter des etombées de tous ses accords de libre échange destinés à marquer une ouverture sur l’économie mondiale, avec l’UE ou avec le monde arabe. Ce dernier accord instaurant la Zale (zone arabe de libre échange) entrée en vigueur en 2009 n’a pas manqué de faire réagir les pouvoir publics qui ont décidé de limiter les exemptions aux produits qui ne concurrencent pas la production nationale.

Quant à l’accord avec l’Union européenne, datant de 2002, le premier signé par l’Algérie, avec une zone économique avec laquelle elle assure 65 % de commerce, il prévoit, à l’horizon de 2017, une zone de libre échange qui consacre définitivement l’ouverture des frontières et la suppression totale des barrières tarifaires et non tarifaires pour les produits en provenance du marché européen.

Dès l’entrée en vigueur de l’accord, plus de 2300 produits de l’Union européenne ont été exemptés de droits de douane, avec une baisse progressive des droits de douane sur une période de sept ans, pour 1100 produits industriels finis et un démantèlement graduel sur dix ans pour 2000 autres biens de consommation, soumis à des taux allant de 15% à 30%.

[via] Kaddour D., horizons-dz.com

Fête franco-algérienne à Gayant-expo


Fête franco-algérienne à Gayant-expo : d'autres prestataires n'ont pas été payés

ON EN PARLE
Il n'y a pas que la régie Gayant-expo qui a laissé des plumes ...

dans la manifestation organisée pour célébrer l'amitié franco-algérienne - c'est du moins ce qui était annoncé - le 9 mai, à Gayant-expo (notre édition du 25 août). ADF, la société roubaisienne qui a assuré la sonorisation, l'éclairage et la vidéo de cet événement en est aussi de sa poche pour un montant qu'elle n'a pas souhaité communiquer. Mais cette entreprise à la réputation bien établie n'est pas la première venue.
La façon dont les choses se sont passées avec ADF fait naître un nouveau soupçon sur la façon dont cette manifestation a été montée. L'entreprise n'ayant reçu aucun acompte, son responsable sur place a menacé, le jour du concert, de ne rien lancer, ni le son, ni l'éclairage, ni la vidéo, alors que les 1 500 à 2 000 personnes du public, surexcitées, attendaient que le premier artiste entre sur scène. Un moment de grande tension. « Si je ne démarrais pas le concert, cela aurait été un carnage », souligne-t-il. Toujours est-il que cette attitude résolue lui a permis de se faire payer, dans les coulisses de Gayant-expo, une partie de ce qui était due à ADF. Mais il lui reste encore une somme importante à recouvrir.
Un prestataire pas payé mais pas irrité non plus
Un autre prestataire n'a également pas été payé, mais son cas est différent. M. Salah Rahoui, directeur de la société parisienne Salah Rahoui Production, nous reproche de l'avoir présenté comme un des deux organisateurs : « Je suis l'un des concepteurs et un des prestataires de cet événement. Moi non plus je n'ai pas été payé. L'association Cap U &Me (NDLR, une association parisienne) dont le président est Amhed Aïssa, est le seul et unique responsable juridique et contractuel. » Il est vrai que c'est M. Aïssa qui a signé le contrat avec Gayant-expo. Ce que nous avait confirmé Lionel Courdavault, président de la régie Gayant-expo. Mais M. Courdavault a aussi signalé un fait que d'autres ont confirmé : « Pour moi, en tant que signataire du contrat, je n'avais qu'un seul interlocuteur (NDLR, M. Aïssa).
En tant qu'organisateur (au sens où Gayant-expo a fourni l'infrastructure nécessaire), j'avais face à moi plusieurs interlocuteurs », dont M. Rahoui. « Les gens qui étaient en face de nous nous ont fait des promesses non tenues. » M. Rahoui est-il dépité et mécontent, comme Gayant-expo et ADF, de n'avoir pas été payé ? Car cet événement lui doit beaucoup : c'est grâce à M.
Rahoui qu'un plateau exceptionel d'artistes algériens, qu'on s'attendrait davantage à voir à Paris qu'à Douai, a été réuni. C'est grâce à lui aussi que des vedettes de l'équipe de football d'Algérie étaient là. Il doit donc être furieux. En fait non. M. Rahoui explique que ce projet ayant malgré tout été une belle réussite, ne pas avoir été payé est certes contrariant, mais sans plus. Une réponse difficile à comprendre.
Et finalement qui a été payé dans cette affaire ? Monter un spectacle sans s'assurer de savoir comment on paiera ses fournisseurs, et de fait en ne les payant pas, est possible. Mais cela peut se terminer par un dépôt de plainte puis devant la justice avec une condamnation à la clé. Que la municipalité de Douai réfléchisse au vote d'une subvention de 5 000 E pour régler en partie la dette récoltée par Gayant-expo, ajoute au trouble. Pourquoi paierait-elle une partie de l'ardoise laissée par CAP U &Me ?
Les zones d'ombre qui entourent cette manifestation sont nombreuses. Il serait intéressant d'entendre M. Aïssa, mais pour l'instant il est impossible à joindre. • J-L. R.

Algerie l’Office des terres agricoles est né



, Khenchela, Sétif et Annaba pour ce qui est de l’Est du pays abriteront les directions régionales de l’Office des terres agricoles qui devra être fonctionnel à partir du 20 septembre 2010. Les autres directions régionales seront à Mostaganem, Saïda et Témouchent pour l’Ouest, Alger et Médéa pour le Centre du pays alors que Ghardaïa abritera la direction régionale regroupant les wilayas du Sud. Les directeurs régionaux sont pour la plupart des directeurs expérimentés pour assurer la réussite et le rodage de cet office nouveau. Pour l’office de Khenchela, le directeur nommé est l’actuel directeur des services agricoles de Khenchela, Boulefrakh Azzedine, le siège retenu est à El Hamma à 6 km de Khenchela dans une structure sous tutelle qui devra de son coté être délocalisée .Une réunion de sensibilisation a été tenue dimanche dernier au siège de la DSA de Khenchela au niveau de la cellule chargée du foncier regroupant la profession c’est-à-dire la chambre d’agriculture et aussi le syndicat des exploitants agricoles en l’occurrence l’UNPA, afin d’expliciter les larges contours des missions et prérogatives de cet office comme l’avait expliqué le ministre du secteur dans une réunion préalable tenue au siège du ministère de l’Agriculture et du Développement durable.Les wilayas de Biskra, El Oued, Souk Ahras et Tébessa devront faire partie de la direction régionale de l’office sis à Khenchela qui aura aussi une direction de wilaya à l’image des wilayas citées. L’office ne devrait en principe pas connaître de contraintes d’encadrement qui sera puisé parmi les effectifs des directions des services agricoles entre autres, très au fait de la stratégie de développement rural durable du secteur, la nouvelle loi sur le foncier qui donne l’usufruit aux exploitants issue de la réorganisation du secteur publicau titre de la loi 87/19 en 1987qui passera donc sous forme de concession sur 40 ans avec les droits de succession et complètera ainsi la loi d’orientation agricole publiée au Journal officiel n°46 du 10août 2008. La fin du statu quo C’est ce que l’on doit retenir à la lecture de la loi fixant les conditions et les modalités d’exploitation des terres agricoles du domaine privé de l’Etat qui vient d’être publiée dans le JORA n°46 du 18 août 2010 et qui vient d’être disponible sur le site du journal. La fin du statu quo est définie par la loi qui privilégie la concession de quarante ans renouvelable mais aussi qui permet la transmission et l’héritage aux descendants et autres personnes ayants droit. Sont concernées par cette loi les personnes physiques occupant actuellement des exploitations agricoles collectives ou individuelles. Peuvent bénéficier aussi les personnes ayant des arrêtés signés par les walis. Les enfants d’exploitants défunts bénéficieront eux aussi des terres ou parties des terres exploitées antécédemment par leurs ascendants ou seront soumis au tutorat en cas d’âge mineur. Dans cette loi, c’est le travail qui est désormais consacré car en cas de jachère prolongée comme c’est le cas actuellement, les terres seront retirées pour produire et nourrir la population et les défaillants seront poursuivis en justice pour qu’il soit statué sur leur cas et pour qu’ils dédommagent l’Etat. Azzedine et Djilali Harfouche



05-09-2010

EL AMIRIYA SOLIDAIRE DES ENFANTS DE GHAZA


Un mois pour agir

L’occasion se présente pour les enfants d’Algérie de se solidariser avec ceux de Ghaza.

L’association El Amiria mène désormais une importante action de solidarité en faveur des enfants de Ghaza, en Palestine. L’initiative humanitaire consiste à réunir les moyens financiers et matériels qui permettront aux jeunes écoliers et lycéens ghazaouis de reprendre dignement le chemin de l’école, le 1er octobre prochain. Les parties prenantes à cette initiative n’ont donc plus qu’un mois pour agir. Ce projet caritatif a pris forme immédiatement après le retour des parlementaires algériens de la ville de Ghaza, explique Doria Djazaïri, présidente de l’association El Amiria. «Les représentants du peuple sont revenus de Palestine avec des images poignantes et ont pris connaissance de l’ampleur de la désolation qui s’empare de la ville de Ghaza.» «Cette dernière est littéralement dévastée, car dépourvue de toute construction, de tout repère architectural!» ajoute-t-elle. Pour rappel, les parlementaires arabes et algériens ont séjourné au début du mois de Ramadhan à Ghaza.
Doria Djazaïri explique que cette imminente opération a été décidée suite à une rencontre qui a récemment réuni son association avec les parlementaires. Elle précise toutefois qu’il s’agit là d’un authentique travail de coordination qui bénéficie de l’apport de nombreux intervenants; notamment le Croissant-Rouge algérien, le patronat, le ministère de la Solidarité nationale, le département des affaires religieuses et celui de la communication, autant d’entités qui ont délégué des représentants qui se sont entretenus avec Doria Djazaïri à ce propos. En fait, poursuit notre interlocutrice, aucune partie ne peut se prévaloir de l’exclusivité sur ce chantier humanitaire qui appartient finalement à toutes les catégories sociales. Un appel aux dons sera ainsi appuyé par une campagne de spots à la télévision et dans la presse, afin de communiquer les numéros de comptes courants, postal et bancaire.
Les autres donations pourront être remises au Croissant-Rouge algérien. «Le moindre geste est le bienvenu, même un stylo!» signale la descendante de l’Emir Abd El Kader. Elle assure que les fruits de cette mobilisation nationale seront acheminés en toute transparence aux 25.000 enfants palestiniens de Ghaza, dont l’âge varie entre 6 et 16 ans. En priorité, l’achat de 15 cahiers de 120 pages, pour chaque élève et la fourniture de tissu, couleur bleu ciel et bleu foncé, pour la confection des blouses et pantalons. Une commission encadrera l’acheminement des dons, qui sera d’ailleurs filmée, assure Doria Djazaïri, forte du convoyage concluant, via Rafah, du matériel médical et des équipes techniques qui ont suivi son installation sur le sol de Ghaza. Le but ultime de ce nouveau défi est de lever le blocus sur Ghaza. L’objectif est d’atténuer les affres de la colonisation et de la pauvreté en permettant une scolarisation normale des enfants. «Il s’agit de secouer les consciences en s’inscrivant contre la banalisation de la colonisation», souligne Doria Djazaïri. L’association El Amiria oeuvre en faveur de l’enfance, sa présidente n’est autre que l’arrière-petite fille (quatrième génération) de l’Emir Abd El Kader. Doria Djazaïri est fille de Haydar Djazaïri, l’un des fondateurs de Dar El Djazaïr à Damas en Syrie. El Amiria est fidèle aux principes humanitaires de l’Emir Abd El Kader. Elle mène depuis sa création des opérations pérennes, sans intermédiaire.

Salim BENALIA

Développement : Un suivi en temps réel


Les auditions de ministres que préside le Chef de l’Etat sont l’occasion d’une revue grandeur nature de la situation économique et sociale du pays, vue en temps réel.

Les auditions de ministres que préside le Chef de l’Etat sont l’occasion d’une revue grandeur nature de la situation économique et sociale du pays, vue en temps réel. Ces auditions permettent aussi d’apporter les correctifs qu’ imposent l’évolution d’un secteur ou d’un autre, ou dans le cas plus favorable, constater les progrès accomplis et les moyens de les conforter.
Cet exercice annuel a fait la preuve de son efficacité. Il résulte d’une étape qualitative que le programme politique du Président de la République a permis de franchir. La mise en route de programmes de développement propulsée par une relative aisance financière a permis à l’Algérie de se moderniser, de développer une attractivité sur le plan économique au moyen d’infrastructures de secteurs productifs dont le fonctionnement est revu pour mieux s’intégrer aux nouvelles réalités d’une économie internationale vécue dans ses deux piliers fondamentaux: La compétitivité et la concurrence. Le programme de réforme inspiré par le Président de la République, concourt à placer le pays dans des perspectives favorables pour affronter les dures lois du commerce international, s’assurer aussi d’une flexibilité dans la conduite des politiques pour ne pas s’écarter des grandes options qui auraient été arrêtées. Le pays a connu par l’effet d’un tel engagement, des progrès importants qui profitent déjà à l’ensemble de la collectivité, en termes d’emplois, de réalisation d’équipements socio-éducatifs, de création d’entreprises, d’un intérêt plus grand apporté à la promotion du produit national, à la formation de ressources humaines capables d’inscrire leur action dans le sens de l’innovation et du progrès technologique.
Toute cette évolution impose à l’évidence l’évaluation, test de validité des politiques suivies des procédures mises en place, de la conformité aux objectifs poursuivis.
Ces réunions des responsables des secteurs économiques réunis autour de la personne du Président de la République donne, en tout cas, lieu à une halte salutaire. Elle est saluée par l’ensemble du monde politique, économique et social, culturel aussi comme une opportunité pour un vaste examen de ce qui se fait réellement dans le pays, quelles sont les perspectives qui se dégagent et quel bilan tiré de tout ce qui a entendu, analysé , disséqué et proposé en dernier ressort.
Pour les médias, il s’agit d’une source irremplaçable d’information, de bilans qu’il faudra faire suivre de commentaires, de réflexions, là aussi d’analyses et de conclusion à tirer. On parle beaucoup, aujourd’hui, de rigueur dans la gestion, de vision prospective. L’épreuve sous forme d’examen pour les secteurs s’inscrit dans cette logique qui consiste pour les décideurs à ne se fixer que sur l’essentiel, que ce qui est vraiment important pour la poursuite de la politique de développement mise en place et des étapes à prévoir pour coller aux réalités implacables de la vie économique.
L’Algérie s’est réellement mise à l’heure du réalisme économique. Elle devrait pouvoir engranger pour cela un large bénéfice.
TMA

Transports en Algérie : Ça roule




La concrétisation du programme ferroviaire retenu pour la période 2010-2014 est classée par Bouteflika comme « point de départ d’un redéploiement spatial des activités économiques, sociales et industrielles ».



P ar ce propos qu’il a exprimé à l’issue de son audition, diman che dernier, du ministre des Transports, le chef de l’Etat apporte une autre pièce au puzzle qu’il semble vouloir mettre au point pour pouvoir « régionaliser » le pays conformément au schéma tracé par la fameuse commission de réforme des structures et des missions de l’Etat, que lui-même avait installée dès le début des années 2000.

La régionalisation des territoires entendue dans ce cas devra reposer essentiellement sur les potentiels économiques, sociaux, humains et culturels des régions identifiées, en vue de leur consacrer une décentralisation efficiente. Bouteflika en a d’ailleurs parlé la semaine dernière, lorsqu’il avait instruit le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales et le gouvernement dans son ensemble « de diligenter les avant-projets des codes de la commune et de la wilaya » et aussi de « préparer une véritable réforme de la fiscalité locale » qui, a-t-il dit, « affirmera la pleine signification de la démocratie et de la décentralisation au niveau local ». Il accorde donc dans cette même vision « une place prépondérante et déterminante au secteur des transports dans la configuration du schéma national d’aménagement du territoire et sa capacité à générer le développement économique et industriel dans les zones qu’il dessert ». Ainsi, il le considère comme étant « le point de départ d’un reploiement spatial des activités économiques, sociales et industrielles » et le voit aussi « favoriser une occupation plus rationnelle et judicieuse des espaces et un développement harmonieux du territoire ».

LES PROMESSES DE TOU

Bouteflika a instruit le ministre de « doter nos collectivités locales d’un service de transport public de voyageurs moderne et performant ». Le président de la République demande au gouvernement de « rappeler les titulaires d’autorisation de transport de voyageurs à leurs obligations vis-à-vis des usagers et les soumettre à des cahiers des charges qui fixent autant leurs droits que leurs obligations, de sorte à mettre un terme aux abus constatés notamment en matière de sécurité des passagers ».

Le ministre des Transports a fait état, dans son rapport au Président, « d’une amélioration progressive de la qualité des prestations offertes aux usagers », perceptible, a-t-il dit « à travers l’amélioration du temps de parcours, la régularité, la disponibilité de sièges et le confort ». C’est ce qui est assuré, selon lui, par les 17 autorails desservant les liaisons aller-retour d’est en ouest du pays et les trains électrifiés (64 automotrices) desservant la banlieue d’Alger. Amar Tou promet que la réalisation du programme quinquennal 2010-2014 permettra de porter le réseau national des voies ferrées de 3.500 km en 2010 à 10.500 en 2014. C’est ce qui assurera, a-t-il écrit dans son rapport, « une densification conséquente du réseau ferroviaire, au nord, au sud et dans les hauts-plateaux ». Le chef de l’Etat l’instruira, en outre, « d’accélérer l’achèvement des grands chantiers concernant les transports publics dans la capitale et les autres agglomérations du pays ». Il s’agit à l’évidence du métro d’Alger et aussi des projets de tramways prévus pour plusieurs wilayas. « Toutes les stations sont achevées et l’ensemble des équipements opérationnels et la totalité des rames de voiture réceptionnées, les essais dynamiques sont en cours », a fait savoir le ministre au Président à propos du métro. Essais dans lesquels, lui a-t-il dit, « s’implique progressivement l’opérateur titulaire de la concession d’exploitation du métro, après avoir formé les formateurs à la conduite des rames et engagé des ingénieurs algériens en prévision de la crécréation d’environ 500 postes d’emploi ».

2.816 MILLIARDS DE DINARS POUR LES TRANSPORTS

Pour ce qui est des tramways, Tou rappellera que les travaux sont engagés sur l’ensemble du tracé allant du boulevard des Fusillés à Dergana. Il assure qu’« une partie de la 1ère ligne sera livrée au plus tard début 2011 ». L’étude de faisabilité des extensions prévues entre la station des Fusillés et Bir Mourad Raïs et Bir Mourad Raïs-Chevalley-Cheraga, est, selon lui, en cours. Oran a elle aussi engagé les travaux de son tramway devant relier Es-Sénia à Sidi Marouf. « La 1ère rame sera livrée en décembre 2010 », promet le ministre.

Constantine poursuit les travaux pour réaliser la ligne de tramway la reliant à Zouaghi-Ben Abdelmalek. Le ministre a affirmé au Président que les 6 projets de tramway concernant Sétif, Annaba, Sidi-Bel-Abbès, Batna, Ouargla et Mostaganem « sont en cours d’études à des degrés divers ». Il a rappelé qu’un accord-cadre a été finalisé en juin dernier avec un partenaire étranger pour la réalisation d’une unité d’assemblage de tramways. Pour ce qui est des téléphériques, Tou évoquera celui du Palais de la culture à Alger, qui a été réceptionné en février 2010, celui d’Oued Koriche-Bouzaréah « en cours de réalisation » et celui d’Oran « remis en service, en attendant l’aboutissement de l’opération de sa rénovation et de sa modernisation ».

Ceci en attendant aussi qu’un nouveau soit construit à Constantine - qui en attend deux -, Béjaia, Jijel, El-Tarf, Médéa et Béni-Saf. Le ministre indique par ailleurs qu’un système intégré de contrôle de la sécurité maritime et d’échange de données informatisées est en cours de lancement. 7 nouvelles aérogares sont en cours de réalisation à Annaba, Constantine, Biskra, In Guezzam, El-Menéa, Oran et Bordj Badji Mokhtar. Tou notera que l’acquisition de 11 aéronefs par Air Algérie « est échelonnée ». Tassili Airlines réceptionnera elle, selon lui, 4 aéronefs au 1er trimestre 2011. Le secteur prévoit la réalisation d’un laboratoire de recherche en ingénierie de nuisance des transports. Béjaia ouvrira en septembre prochain les portes de son école de formation maritime. Mostaganem aura la sienne au courant de 2012.

Pour rappel, sur les 21.214 milliards de dinars qu’il a alloués pour la réalisation de son plan quinquennal, le chef de l’Etat en a réservé 2.816 milliards au secteur des transports.




Auteur : Le Quotidien d'Oran

Desertec en quête de partenaires dans la région Mena


Alors que l'Algérie émet des réserves

Le projet Desertec cherche des partenaires. L'un des membres de ce projet, l'Allemand Solar Millennium, courtise actuellement les investisseurs potentiels du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord
(Mena).

«Nous sommes en discussions intensives avec les entreprises dans la région MENA, nous essayons de gagner le plus d’actionnaires nouveaux», a récemment déclaré M. Van Son à l'agence britannique Reuters, sans pour autant nommer aucun des candidats. Elles sont cinq entreprises du Maroc, de Tunisie, d'Espagne, de France et d'Italie à avoir accepté de se joindre au consortium, composé de 12 entreprises, dont Munich Re, Deutsche Bank, RWE, E. ON, HSH Nordbank et Siemens d'Allemagne, la suisse ABB, l'italien Enel, Electrica Espagne rouge et le groupe français Saint-Gobain, a rappelé M. Van Son, le directeur du groupe.

Contrairement aux autres pays, l'Algérie n'est aucunement emballée par le projet allemand. Youcef Yousfi, actuel ministre de l'Energie et des Mines, estimait en juin dernier : «L'Algérie étudie l'offre germanique, non sans dire que notre pays compte donner naissance à un projet plus important que celui de Desertec. Les réserves de l'Algérie sur le projet européen concernent la souveraineté sur ses installations, de propriété étrangère, qui seront implantées sur le territoire algérien ainsi que la durée de réalisation du projet qui est jugée longue.» Par contre, Issad Rebrab, le seul homme d'affaires algérien qui a émis le souhait de participer à ce projet, ne cesse de rassurer le gouvernement algérien sur la viabilité dudit projet.

«Je m'en tiens encore aux conditions de sa faisabilité, car je suis convaincu que, d'une part, l'Algérie y gagnera beaucoup, et que d'autre part, l'avenir est aux énergies renouvelables. Le projet a besoin d'un grand espace et l'Algérie a un immense désert. 3% de la surface du Sahara peuvent couvrir 100% des besoins de l'Europe et de l'Afrique du Nord en énergie électrique», avait-t-il affirmé sur les colonnes d'El Watan le 25 août dernier. Membres de l'Opep, l'Algérie et la Libye investissent moins dans l'énergie renouvelable C'est le constat dressé par des experts de la Banque mondiale. Avec ses 3500 heures d’ensoleillement par an, l’Algérie est un des pays les plus riches en potentiel énergétique renouvelable au monde. Sauf que le taux d’intégration des énergies renouvelables ne dépasse les 5%.


L'Allemagne doute

Par ailleurs, le patron Solar Millennium s'est montré inquiet par la baisse du soutien du gouvernement allemand pour le projet. «Nous avons été surpris, qu’après que le projet ait reçu un soutien fort au début, il n'était même pas mentionné dans le projet de l'Allemagne de l'énergie concept», a-t-il estimé à Dow Jones. M. Van Son a précisé que les partenaires Desertec ont besoin de subventions, éventuellement par le biais des tarifs de rachat, de garantir les prix de l'électricité qui couvrent la production et les coûts de transmission. C’est pourquoi d'ailleurs, il s'est mis à la recherche de partenaires dans la région Mena. Dès son annonce, le méga-projet Desertec a suscité moult critiques qui portaient sur la cherté du coût et les risques de sabotage dans les régions politiquement instables d'Afrique du Nord. Il est également reproché aux initiateurs du projet la difficulté de garantir que l'électricité exportée vers l'Europe soit véritablement une source d'énergie solaire et non pas du charbon, du pétrole et des centrales électriques au gaz en cours de construction dans les pays MENA. Qu’à cela ne tienne ! En mars dernier, la société américaine First Solar a rejoint Desertec, en devenant ainsi le premier membre de l'extérieur de l'Europe.

Pour tester la faisabilité d'un projet de grande envergure, Desertec a annoncé, en juillet, son plan pour la petite installation solaire au Maroc. Le projet pilote prévu dans ce pays n’a pas encore attiré d’investisseurs, regrette M. Van Son. «Nous sommes dans les tout premiers stades, le stade d'écriture de lettres», a-t-il soutenu à l’agence de presse économique, Bloomberg. A noter que le projet vise l'approvisionnement de l'Europe entière en énergie solaire, à partir de 2050, avec un coût global de 400 milliards d'euros.


Hocine Lamriben