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羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Monday, October 18, 2010

Algérie: relation "un peu comme dans un couple"


Romandie News

ALGER - La ministre française de la Justice Michèle Alliot-Marie a qualifié lundi à Alger les relations de son pays avec l'Algérie de "très étroites, un peu comme dans un couple", au terme d'une visite "chaleureuse" de 24 heures dans ce pays.

"Les relations sont très étroites, un peu comme dans un couple, un couple qui se connaît depuis longtemps", a-t-elle dit lors d'une conférence de presse. Et ce couple "a toujours l'occasion de se réconcilier et de se retrouver de façon plus étroite".

Venue pour discuter de coopération judiciaire et juridique, Mme Alliot-Marie a été reçue par le président Abdelaziz Bouteflika durant 1h45 puis s'est entretenue avec le Premier ministre Ahmed Ouyahia. Cette seconde rencontre non prévue, a été initiée lors de l'entretien présidentiel par le chef de l'Etat lui-même, a-t-on appris de source diplomatique.

Interrogé par des journalistes français à l'issue de sa rencontre avec la ministre, le président Bouteflika a déclaré que "les relations entre l'Algérie et la France se portaient bien". A la question de savoir s'il se rendrait en France en visite officielle, pour répondre à celle effectuée en 2007 en Algérie par son homologue Nicolas Sarkozy, il a répondu: "Inchallah".

Mme Alliot-Marie a pour sa part beaucoup insisté sur l'appréciation française de la participation de M. Bouteflika en juin dernier au sommet Franco-Africain de Nice.

"Ce que j'ai senti chez le président c'est la volonté d'être tourné vers l'avenir" avec les défis que les deux pays ont en commun, dont le terrorisme.

"Nous avons tout intérêt à oeuvrer ensemble de manière déterminée", a-t-elle dit, indiquant que la collaboration franco-algérienne dans la lutte anti-terroriste était ancienne.

"C'est une coopération de fait qui existe depuis longtemps", a-t-elle dit, "une bonne coopération au niveau de nos services pour mieux cerner les menaces et anticiper sur certains risques".

Elle a beaucoup insisté sur le "caractère chaleureux de tous ses entretiens" algériens.

Pour elle, il y a des "caractéristiques de proximité dans les relations entre la France et l'Algérie qui ne connaissent pas d'équivalent dans le monde entier".

Elle a bien sûr eu une réunion de travail avec son homologue Tayeb Belaiz et s'est rendue à l'école des magistrats et à la Cour d'Alger. Les Français et Algériens ont des accords de formation de coopération dans ces deux institutions qu'elle souhaite encore développer.

Il s'agissait de la première visite de Mme Alliot-Marie en tant que ministre de la Justice à Alger mais sa quatrième en tant que ministre du gouvernement Sarkozy: une fois quand elle avait le portefeuille de la Défense et deux fois en tant que ministre de l'Intérieur.

La visite de Mme Alliot-Marie à Alger suit celle de la secrétaire d'Etat chargée du Commerce extérieur, Anne-Marie Idrac, le 19 septembre, et précède celle, prévue fin novembre, de l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin.

Ce dernier est chargé par le président Nicolas Sarkozy de faciliter et de développer les investissements bilatéraux.

(©AFP / 18 octobre 2010 20h36)

Algérie / France : M. Benatallah entame vendredi une visite en France.




Le secrétaire d'Etat Chargé de la Communauté algérienne établie à l'étranger, M. Halim Benatallah, effectue à partir de ce vendredi une visite en France, à l'occasion de la commémoration des événements du 17 octobre 1961, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
M. Benatallah rencontrera lors de sa visite des ressortissants et familles algériens ayant vécu les événements du 17 octobre 1961 et assistera à la cérémonie de recueillement qui aura lieu au Pont de Clichy, en région parisienne, en présence du consul d'Algérie à Nanterre et du maire de Clichy, avant de prendre part au dépôt d'une gerbe de fleurs à la place du 17 octobre à Givors (Rhône), précise la même source.
Le secrétaire d'Etat effectuera également une visite au Centre culturel algérien de Paris, où il prendra part, en présence d'un panel d'historiens, à une émission télévisée consacrée aux événements du 17 octobre 1961, qui sera
diffusée sur Canal Algérie le 18 octobre et visitera l'Ecole internationale algérienne de Paris.
Au cours de son séjour, M. Benatallah rencontrera les membres de la communauté algérienne établie notamment dans les villes de Lyon et de Montpellier.
Il rencontrera aussi le recteur de la Grande Mosquée de Paris et le recteur de Grande Mosquée de Lyon. Enfin, le secrétaire d'Etat chargé de la Communauté algérienne établie à l'étranger, procédera, à cette occasion, à l'inauguration officielle du nouveau siège du consulat d'Algérie à Montpellier, conclut le communiqué.

APS

Nous souhaitons que l'Algérie continue à bénéficier d'un régime spécial, plus favorable



(AFP) – Il y a 1 jour
France-Algérie:la France est prête à des avancées sur la circulation des personnes
ALGER — La France est prête à des avancées sur la législation sur la circulation des personnes, parce que celle-ci n'est plus avantageuse pour les Algériens, a déclaré la ministre de la Justice Michèle Alliot-Marie, attendue dimanche à Alger pour une visite de deux jours.

Dans un entretien publié dimanche par le quotidien algérien El-Watan, la ministre rappelle que l'accord de 1968 sur cette question a "déjà été amendé à trois reprises". "Le droit commun a tellement progressé, que, sur certains points, le droit applicable aux Algériens qui devait être plus avantageux, est en réalité moins favorable", a-t-elle noté.

"Nous souhaitons que l'Algérie continue à bénéficier d'un régime spécial, plus favorable, ajoute-t-elle. La France est prête à ces avancées".

Mais elle a aussitôt indiqué que son pays avait "aussi des attentes, par exemple en matière de lutte contre l'immigration illégale". Mme Alliot-Marie a également demandé "une véritable réciprocité entre le régime applicable aux citoyens algériens en France et celui applicable aux citoyens français en Algérie".

Interrogée sur les problèmes de gardes d'enfants dans des couples mixtes séparés, la ministre a fait état d'"une quarantaine de cas". "Le cadre conventionnel en vigueur n'est manifestement pas satisfaisant", a-t-elle estimé.

En ce qui concerne le non-lieu décrété le 31 août pour le diplomate Mohamed Ziane Hasseni dans l?assassinat de l?opposant algérien Ali Mecili, Mme Alliot-Marie a déclaré que "l'enquête se poursuivait sur d'autres pistes". Et sur l'affaire des sept moines de Tibhirine, la ministre a rappelé que "les autorités algériennes coopéraient avec les magistrats français dans le cadre de commissions rogatoires internationales".

La Garde des Sceaux, déjà venue en Algérie en tant que ministre de la Défense, puis de l'Intérieur, a estimé que "la relation entre la France et l'Algérie était sur le point d'entrer dans un nouveau rythme".

Dans le domaine judiciaire dont elle est chargée, "depuis 2005, la coopération est dense et active" dans ses deux volets juridique et judiciaire, a-t-elle déclaré.

Mme Alliot-Marie a évoqué des jumelages de cours d'appels françaises et algériennes "d'une ampleur unique au monde". Et pour ce qui est de l'entraide judiciaire aux particuliers et aux entreprises, "je souhaite encore l'accentuer", a-t-elle dit.

Son homologue Tayeb Belaiz avait déclaré jeudi à l'Assemblée nationale algérienne que "la coopération judiciaire et juridique entre Alger et Paris avait donné des résultats probants". Il l'avait qualifiée d'"excellente", notamment dans son volet de formation des magistrats.

La visite de Mme Alliot-Marie à Alger suit celle de la secrétaire d'Etat chargée du Commerce extérieur, Anne-Marie Idrac, le 19 septembre, et précède celle, prévue fin novembre, de l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. Ce dernier est chargé par le président Nicolas Sarkozy de faciliter et de développer les investissements bilatéraux.

Copyright © 2010 AFP

la bourse d’Alger



Les autres entrées à la bourse d’Alger attendent la sentence Alliance Assurance
Le patron du second assureur privé algérien est en campagne pour convaincre les investisseurs d’acheter des actions Alliance à partir du 02 novembre prochain. Pendant ce temps, les autres introductions en bourse plus ou moins annoncées depuis deux ans, - MLA, Nedjma, Cevital, choisissent d’attendre, sans le dire, l’accueil que fera la bourse au titre Alliance Assurance. Avant de se jeter à l’eau ?




La Bourse d’Alger s’apprête à accueillir un nouveau titre après onze longues années de disettes. L’assureur privé Alliance assurance rejoindra, dès février prochain, les deux titres déjà cotés ; l’hôtel Aurassi et le groupe pharmaceutique Saidal. Cette nouvelle admission, saluée par les acteurs financiers de la place, focalise toute l’attention des opérateurs économiques nationaux impatients d’en connaître l’issue. Le pas franchi par Alliance Assurance reste toutefois une démarche risquée et ne représente pas encore à ce stade, un gage de sécurité pour des éventuels candidats au passage par la Bourse. De la bouche même du patron d’Alliance Assurance, Hassen Khelifati, « la bourse est une solution moderne mais, en Algérie, elle demeure une option risquée étant donné son état embryonnaire ». Pourtant, l’introduction en bourse a été un choix parmi d’autres qui s’offraient à l’assureur pour répondre à sa problématique de développement et de l’augmentation de son capital. Qu’est-ce qui a alors motivé une cette décision d’assumer le rôle d’éclaireur à la bourse d’Alger ? Outre les dispositions du gouvernement introduites dans la Loi des finances 2009, notamment l’exonération de la plus-value sur les opérations boursières sur cinq ans, et les engagements de la COSOB à réformer les textes régissant actuellement la bourse, Hassen Khelifati a été surtout rassuré par la ferme volonté de certains patrons de grosses boites privées qui ont officiellement émis le vœu de figurer parmi les titres cotés. C’est le cas du groupe Cevital, de l’opérateur mobile Nedjma, du groupe NCA et de l’établissement financier Maghreb leasing (MLA).



La prudence reste de mise



Maghrebemergent.info a pu joindre les responsables de trois de ces quatre sociétés. Leur volonté de s’introduire en bourse n’est pas toujours affichée avec force dès qu’il s’agit de passer aux détails d’agenda. Elle parait parfois au stade de l’intention et, pour tous, la prudence est toujours de mise. C’est le cas chez
Écrit par Salah Slimani

Les autres entrées à la bourse d’Alger attendent la sentence Alliance Assurance
Chedly Zaoun, Directeur général de MLA leasing Algérie, qui a pourtant annoncé officiellement sa décision d’introduction au cours du deuxième trimestre 2011, « le sujet n’est pas à l’ordre du jour pour le moment ». Chez l’opérateur mobile Nedjma, auquel il était prêté l’intention de libérer 20% du capital via la bourse d’Alger, le projet ne se traite pas à Alger. Le Directeur général de Wataniya Telecom Algérie (WTA), Joseph Ged, dément toute démarche actuelle dans le sens d’une ouverture du capital à la bourse d’Alger : « l’introduction ou non à la bourse d’Alger relève des prérogatives des actionnaires de la maison mère à savoir QTEL group ». Le PDG de Cevital, Issad Rebrab, a été le premier patron privé à émettre le vœu d’entrer à la bourse d’Alger à condition de voir d’autres entreprises l’accompagner. Son Directeur de la communication et de marketing précise aujourd’hui qu’« il n’a jamais été question de faire introduire Cevital en tant que groupe, à part entière. Si introduction, il y a, elle se fera via les filiales ». C’est le cas notamment, révèle-t-il, de la filiale CBS (Communication Bureautique et Systèmes) dont le groupe Cevital projette effectivement une introduction en bourse. En attendant que de nouveaux candidats se manifestent, l’issue de l’opération Alliance Assurance est cruciale pour l’avenir de la bourse d’Alger.

Il est temps de régionaliser l'économie algérienne



Actuellement l’on assiste en Algérie à un débat souvent passionné du fait de la sensibilité du sujet à l’approche de la refonte du code communal. L’objet de cette contribution est de poser cette problématique stratégique inséparable de la bonne gouvernance et de l’efficacité des institutions.


I.-Le prix Nobel de sciences économiques 2009 a été attribué pour les travaux sur les institutions et la bonne gouvernance, ce terme « corporate governance », pouvant le traduire par gouvernance d'entreprises, ayant au départ été utilisé dans les milieux d'affaires américains. Par la suite, la notion de « urban governance » s'est généralisée dans l'étude du pouvoir local et a fait par ailleurs son apparition à la fin des années 80 dans un autre champ, celui des relations internationales. Le terme de " good governance " est employé par les institutions financières internationales pour définir les critères d'une bonne administration publique dans les pays soumis à des programmes d'ajustement structurel. Mais le pas décisif de la recherche sur la bonne gouvernance date des années 1990 en réaction à la vision, jugée techniciste, du New Public Management où ont été mis en relief, à juste titre, que la crise de l’État ne connaît pas seulement une crise interne touchant à ses fonctions et à sa structure, mais concerne davantage la capacité de l’État à asseoir sa légitimité ainsi qu’à formuler des politiques publiques en phase avec les besoins socio-économiques. Ces théories ont pris en compte les agents économiques opérant dans la sphère informelle, qui dans leur conscience, fonctionnent dans un espace qui est leur droit avec des codifications précises entretenant des relations complexes avec la sphère réelle, nous retrouvant devant un pluralisme institutionnel/juridique contredisant la vision moniste du droit enseigné aux étudiants. Comme consécration de la recherche du rôle fondamental des institutions, en octobre 2009, le jury du Prix Nobel en Sciences économiques de l’Académie Royale Suédoise des Sciences a choisi le travail d’une femme, Elinor Ostrom, pour « son analyse de la gouvernance économique, en particulier des biens communs » et d’Olivier Williamson pour « son analyse de la gouvernance économique, en particulier des frontières de la firme ». Ces apports théoriques à portées opérationnelles montrent que les institutions ont un rôle dans la société, déterminant la structure fondamentale des échanges humains, qu’elles soient politiques, sociales ou économiques et qu’elles constituent un des facteurs déterminants du développement économique de long terme. Sur le plan opératoire, la version actualisée de l’année 2009 des indicateurs de gouvernance dans le monde, établie par des chercheurs de différents horizons montre que certains pays progressent rapidement dans le domaine de la gouvernance tout en reconnaissant que les données font aussi apparaître des différences sensibles entre les pays. Les progrès sont en rapport avec les réformes dans les pays où les dirigeants politiques considèrent la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption comme des facteurs indispensables à une croissance durable et partagée.


II-. Pour l’Algérie, il s’agit de procéder à une autre organisation institutionnelle , qui ne sera efficace que sous réserve d‘objectifs précis Il s'agit, d'opérer un nécessaire changement qui passe par une approche basée sur une identification claire des missions et responsabilités et une restructuration des fonctions et des services chargés de la conduite de toutes les activités administratives, financières, techniques et économiques. Cette organisation institutionnelle implique d’avoir une autre vision du rôle des collectivités locales. Cela suppose une autre organisation locale, les directions de wilayas étant budgétivores devant être regroupées en adéquation avec ceux des ministères. En 2002, le gouvernement avait déjà élaboré un texte législatif intitulé : «Avant-projet de loi-cadre fixant les règles générales d’organisation et d’administration du territoire.» Une disposition de ce texte concernait justement le découpage territorial en régions étant prévu une circonscription administrative intermédiaire entre l’Etat et la wilaya dénommée la circonscription administrative régionale (CAR)», stipulait l’article 85. Concrètement, cette subdivision territoriale devait disposer d’une sorte de gouvernement, d’une capitale et d’une assemblée faisant office de parlement régional. A sa tête, on retrouvait une sorte de superpréfets dotés de très larges prérogatives avec des walis techniciens sous ses ordres au niveau régional devant aller à la suppression des sous préfectures. Selon l’article 92, il devait être chargé de «coordonner l’activité des administrations et services publics à compétences régionales, notamment les grands services publics, les services extérieurs relevant des administrations centrales». Mais, cet avant-projet de loi fixant les règles d’organisation et d’administration du territoire n’a jamais vu le jour alors qu’il est d’une brûlante actualité afin de s’adapter aux nouvelles mutations. Il convient de prendre le soin de ne pas confondre l'espace géographique avec l'espace économique qui, intègre le temps, l'espace étant conçu comme surface, distance et comme ensemble de lieux. La recomposition du territoire s'inscrit dans un vaste projet inséparable des réformes structurelles à, tous les niveaux en cours. La conception volontariste étatiste de l'aménagement du territoire en Algérie, fondée sur la fameuse théorie des pôles de développement ou de croissance entraînant, a été un leurre et n'a pas eu les effets escomptés. L'aménagement du territoire ne peut être conçu d'une manière autoritaire, interventionniste, conception du passé, mais doit être basé sur la concertation et la participation effective de tous les acteurs sociaux. Il doit dépasser cette vision distributive à l'image des programmes spéciaux mais doit concourir à optimaliser la fonction du bien être collectif. De ce fait, je pense que l'aménagement du territoire plaçant l'homme pensant et créateur au cœur du développent doit réaliser un triple objectif : une société plus équilibrée et plus solidaire, la croissance au service de l’emploi et mettre l'Algérie au cœur du développement du Maghreb et plus globalement de la Méditerranée en favorisant la croissance économique. L’aménagement du territoire devra répondre aux besoins des populations en quelque lieu qu'elles se trouvent et assurer la mise en valeur de chaque portion de l'espace où elles sont installées. Il ne s'agira pas d'opposer le rural à l’urbain, les métropoles aux provinces, les grandes villes aux petites mais d'organiser leurs solidarités. Pour cela, il s’agira de favoriser une armature aubaine souple à travers les réseaux, la fluidité des échanges, la circulation des hommes et des biens, les infrastructures, les réseaux de communication étant le pilier. Cela implique une nouvelle architecture des villes, des sous systèmes de réseaux mieux articulés, plus interdépendants bien que autonomes dans leurs décisions. Elle devra forcément se situer dans le cadre d'une stratégie plus globale à travers la création d'une Délégation Nationale à l'Aménagement du Territoire, incluant la protection de l’environnement, souple dans son organisation, dont le rôle essentiel est la prospective du territoire en évitant le centralisme administratif, l'hégémonie des grandes agglomérations en évitant que plus de 95% de la population vive sur moins de 10% du territoire afin de construire un socle productif sur plus d'individus et davantage d'espace.

III.- Cette politique devra s'inscrire dans le cadre de l'espace méditerranéen et arabo-africain, qui est l'espace naturel de l'Algérie. Aussi, il s’agit pour les riverains sub‑ sahariens d'imaginer des zones tampons de prospérité, de ne pas voir ces zones sous des angles négatifs d’assistance financière (assistanat) mais en privilégiant le co- développement. D’une manière générale, l’efficacité de ces mesures d’aménagement du territoire pour favoriser les activités productives, impliquent la refonte des finances locales et des taxes parafiscales sans laquelle la politique d'aménagement du territoire aurait une portée limitée devant s’appuyer sur le système de péréquation entre les régions pauvres et riches et sur une véritable décentralisation qui doit être prise en compte dans la nouvelle révision des codes de wilayas et des codes communaux. La structure qui me semble la plus appropriée pour créer ce dynamisme, ce sont les chambres de commerce régionales qui regrouperaient l’Etat, les entreprises publiques/privées, les banques, les centres de formation professionnelle, et les universités/centres de recherche. L’action des chambres de commerce, lieu de concertation mais surtout d’impulsion pour la concrétisation de projets serait quadruple : 1-dynamiser les infrastructures de base et préparer des sites confiés à des agences de promotions immobilières publiques et privées ; 2-mettre à la disposition des sociétés une main-d’œuvre qualifiée grâce à un système de formation performant et évolutif allant des ingénieurs, aux gestionnaires, aux techniciens spécialisés et ce, grâce aux pôles universitaires et des centres de recherche, évitant ce mythe d’une université par wilayas. Exemple la chambre de commerce offrirait un poste pour 10 candidats en formation, les 90 % non retenus ne constituant pas une perte pour la région. L’apprentissage en dynamique est un capital humain pour de futures sociétés qui s’installeraient dans la région, une société installée payant des impôts qui couvriront largement les avances en capital de la formation avancée. Cette formation devra être adaptée pour tenir compte de la norme qualité standard, le label qualité étant exigé pour tout exportateur (y compris le Maghreb) en direction de la CEE, des USA ou de l’Asie. Ainsi, nous assisterons à une symbiose entre l’université et les entreprises. Car les sociétés ont besoin de l’accès aux chercheurs, aux laboratoires pour les tests d’expérimentation et l’université a besoin des sociétés comme support financier et surtout d’améliorer la recherche. Les étudiants vivent ainsi la dialectique entre la théorie et la pratique ; 3-la troisième action est de favoriser des entreprises souples reposant sur la mobilité et les initiatives individuelles. Des tests ont montré que l’initiative personnelle, pour certains produits, permet d’économiser certains équipements (donc d’avoir un amortissement moindre dans la structure des coûts) et de faire passer le processus de sept (7) minutes (420 secondes) à 45 secondes soit une économie de temps de plus de 90 % améliorant la productivité du travail de l’équipe . Ce qu’on qualifie d’équipes auto- dirigées ; 4-quatrième action, la chambre de commerce intensifie les courants d’échange à travers différentes expériences entre les régions du pays et l’extérieur et l’élaboration de tableaux de prospectifs régionaux, horizon 2015/2020. La mise à la disposition des futurs investisseurs de toutes les commodités nécessaires ainsi que des prestations de services divers (réseau commercial, loisirs) est fondamentale Cette symbiose entre ces différentes structures et certains segments de la société civile doit aboutir à des analyses prospectives fondamentales, à un tableau de bord d’orientation des futures activités de la région, afin de faciliter la venue des investisseurs. Ces axes directeurs devraient s’inscrire dans le cadre de la régionalisation économique que beaucoup confondent avec le régionalisme source d’intolérance.


IV.-La notion de région est elle-même extrêmement variable, la régionalisation pouvant se réaliser au sein du pays ou bien par le regroupement d'un ensemble d'Etats dans une zone géographique particulière ou sur la base d'intérêts ressentis comme communs ce que les économistes qualifient d’intégration régionale. Aussi, la régionalisation peut prendre des formes très différentes selon les pays, allant de la décentralisation au quasi fédéralisme. Je définis la régionalisation comme un mode d'organisation de l'Etat qui confère à la région un rôle et un statut économique et politique propre, caractérisé par une autonomie relative mais non indépendant de l'Etat central pour les grandes orientations stratégiques tant politiques qu'économiques, cette autonomie étant donc encadrée par l'autorité nationale. Toute régionalisation appelle les questions fondamentales suivantes : compétences des régions ; règles de composition et de fonctionnement des assemblées et exécutifs régionaux ; ressources des régions ; relations avec le pouvoir central ; modalités de transfert aux pouvoirs régionaux et enfin concertation entre régions. D'une manière plus générale, la mise en place de la régionalisation doit avoir pour conséquence un meilleur gouvernement réel ressenti comme tel par la population, l'argument de base résidant dans la proximité géographique. Cela signifie qu'il existe une solution locale aux problèmes locaux et que celle-ci est nécessairement meilleure qu'une solution nationale. Selon les théories régionalistes, la diversité des situations locales impose une diversité de solution pour s'adapter aux conditions locales spécifiques. La régionalisation économique couplée avec une réelle décentralisation supposant une clarté dans l'orientation de la politique socio-économique évitant des tensions et conflits entre le pouvoir local et central et des concurrences entre le centre et la périphérie permettrait un nouveau cadre de pouvoir avec des nouveaux acteurs, de nouvelles règles et de nouveaux enjeux avec des nouvelles stratégies élaborées. Elle devrait favoriser un nouveau contrat social national afin d'optimaliser l'effet de la dépense publique et rendre moins coûteux et plus flexible le service public. La création d'un nouvel espace public génèrerait une nouvelle opinion publique, voire une nouvelle société civile. Le débat permet l'émergence de thématiques communes, des modes de propositions communs et donc déterminerait des choix collectifs optimaux. Une centralisation à outrance, favorise un mode opératoire de gestion autoritaire des affaires publiques, une gouvernance par décrets, c'est-à-dire une gouvernance qui s'impose par la force et l'autorité loin des besoins réels des populations et produit le blocage de la société. Les expériences historiques montrent clairement que si la centralisation a été nécessaire dans une première phase, elle a atteint vite ses limites et que ce sont les pays qui ont développé des décentralisations réelles et non des déconcentrations, synchronisant gouvernance centrale et locale, qui ont le mieux réussi leur développement. Une réorganisation du pouvoir local dont la base est la commune, pour une société plus participative et citoyenne s’impose, réorganisation fonction de la revalorisation de la ressource humaine renvoyant à l’urgence de la révision du statut de la fonction publique. Après la «commune providence » du tout Etat, l’heure est au partenariat entre les différents acteurs de la vie économique et sociale, à la solidarité, à la recherche de toutes formes de synergie et à l’ingénierie territoriale. C’est dans ce contexte, que la commune doit apparaître comme un élément fédérateur de toutes les initiatives qui participent à l’amélioration du cadre de vie du citoyen, à la valorisation et au marketing d’un espace. C’est à la commune que reviendra ainsi la charge de promouvoir son espace pour l’accueil des entreprises et de l’investissement. La commune devra par ailleurs et naturellement se constituer en centre d’apprentissage de la démocratie de proximité qui la tiendra comptable de l’accomplissement de ses missions. De ce fait, cela implique pour l’Algérie de penser un autre mode de gestion, de passer du stade de collectivités locales providences à celui de collectivités locales entreprises et citoyennes responsables de l’aménagement du développement et du marketing de son territoire. En fait, la pleine réussite du nouveau code communal implique de poser le rôle de l’Etat et son articulation avec le marché dans la future stratégie économique ce qui renvoie au mode de gouvernance. ademmebtoul@gmail.com

Docteur Abderrahmane MEBTOUL
Professeur d’Université en management stratégique
Expert International
Voir-Sbih Missoum (sous la direction) Rapport sur la réforme de l’Etat en Algérie (2 volumes) présidence de la République diffusion officielle 2002 –Contribution de Abderahmane Mebtoul revue internationale Cafrad/Unesco-rôle de l’Etat et bonne gouvernance en Algérie n° 71/2008 -

Algerie économie


Algérie : le Sénat adopte une loi durcissant l'activité économique étrangère
Le Conseil de la Nation (sénat) algérien a adopté dimanche les dispositions de la loi de Finance complémentaire 2010, qui comprend des mesures plus dures envers les activité des entreprises étrangères.
Selon le ministre des Relations avec le Parlement Mahmoud Khedri a indiqué, cité par l'agence APS, que ces dispositions renforçaient le soutien à l'investissement local et la préservation des intérêts de l'économie nationale.
Cette loi prévoit un renforcement de l'exercice du droit de préemption de l'Etat sur toute cession d'actifs détenus en Algérie par des investisseurs étrangers. Dorénavant elle frappera de nullité toute transaction réalisée à l'étranger sur ces actifs, en violation de la loi nationale.
Les nouvelles dispositions prévoient également pour une entreprise étrangère soumissionnant pour un marché public de s'engager à 51% dans un partenariat avec une entreprise locale.
Cette loi durcit également le dispositif de lutte contre la fraude sur les transactions internationales, en introduisant des sanctions plus sévères pour la fausse facturation, en instaurant une durée de validité limitée pour le registre de commerce de certaines activités et en habilitant les agents de contrôle à procéder au retrait temporaire du registre de commerce en cas de violation grave de la législation.
La loi interdit, d'autre part, toute cession, aux étrangers, des biens immobiliers récupérés ou nationalisés par l'Etat. Elle instaure également des sanctions significatives à l'encontre de toute personne qui se rend complice dans de telles transactions illégales.

La frontière algéro-marocaine s’ouvre pour Gaza


Par : AMMAMI Mohammed

Solidarité avec le peuple palestinien
Pour la seconde fois, en signe de solidarité avec le peuple palestinien, la frontière terrestre algéro-marocaine, fermée depuis 1995, a été ouverte exceptionnellement pour permettre le passage de la 2e caravane humanitaire pour Gaza. Celle-ci, qui se compose de 30 camions transportant les aides internationales, a démarré dimanche de Londres avant que le premier groupe composé de 16 camions ne traverse la frontière, au poste Akid-Lotfi vers 13h.
Une réception a été organisée vers 18h par les autorités locales durant laquelle l’initiateur de ce convoi, Kieran Turner, 38 ans, a offert au maire et au responsable du Croissant-Rouge algérien des écharpes à l’effigie de la Palestine. Le deuxième groupe, qui arrivera vers 1h du matin, était composé de dizaines de personnes de 30 nationalités.
Un peu plus tôt dans la journée, de folles rumeurs avaient circulé quant à une annulation de l’ouverture des frontières et que les membres de cette mission prendront l’avion à destination de la Lybie. L’Algérie avait déjà permis l’ouverture exceptionnelle des frontières pour le passage en 2009 d’un convoi similaire. Cette ouverture des frontières souligne la place qu’occupe la cause palestinienne dans l’agenda du gouvernement algérien et dans le cœur du peuple algérien et s’inscrit dans la continuité logique d’une solidarité à toute épreuve dont la dernière manifestation est la participation algérienne à la flottille humanitaire réprimée dans le sang par l’armée israélienne.
Le différend entre Alger et Rabat avait fait craindre, au départ, l’impossibilité d’une telle action mais George Galloway, ancien député britannique, fervent défenseur de la cause palestinienne et initiateur du convoi “Viva Palestine”, se disait confiant de voir les autorités algériennes ouvrir les frontières comme elles l’avaient fait pour l’Irak et la Palestine en 1999 et 2009. Lors de son récent passage à Alger, il déclarait que la cause palestinienne doit se traduire par des actions et non par des larmes qui “ne coûtent pas cher et sèchent vite”. L’étape la plus délicate sera certainement de convaincre les autorités égyptiennes de bien vouloir laisser passer l’aide à destination de la bande de Gaza.

La ministre française de la Justice à Alger



En visite de travail de deux jours : La ministre française de la Justice à AlgerLa ministre d'Etat, garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Libertés de la République française, Mme Michèle Alliot-Marie, est arrivée hier en fin d'après-midi à Alger.

La ministre d'Etat, garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Libertés de la République française, Mme Michèle Alliot-Marie, est arrivée hier en fin d'après-midi à Alger.
Mme Alliot-Marie effectue une visite de travail de deux jours en Algérie, à l'invitation du ministre de la Justice, garde des Sceaux, M. Tayeb Belaïz.
Le programme de cette visite comporte notamment des entretiens entre les deux ministres devant porter sur l'évaluation de la coopération juridique et judiciaire et les possibilités de son développement et de son élargissement ainsi que le renforcement des relations bilatérales entre les deux pays.

La poétesse kabyle, Anissa Mohammedi


Rencontre des poètes au Mexique
Une Algérienne en lice
La poétesse kabyle, Anissa Mohammedi, a été sélectionnée pour prendre part à la rencontre des poètes du monde qui se tiendra au Mexique du 17 au 30 octobre 2010.

Vingt-sept représentants de 18 pays participent à cette douzième édition dédiée au poète andalou Luis García Montero. Cette rencontre est organisée depuis 11 ans à l’initiative du Seminario de Cultura Mexicana, du ministère de la Culture et de l´université de Saint Nicolas de Hidalgo de l´Etat du Michoacán; en collaboration avec l´Institut national des Beaux Arts, du ministère des Affaires étrangères, de la Direction de littérature de l’Université nationale autonome du Mexique, de l´Université intercontinentale, du ministère de la Culture de la ville de Mexico et des Instituts culturels des Etats d´Aguascalientes et de San Luis Potosí.


Les poètes invités liront leurs poèmes sur la place principale de la ville de Mexico, à l´Université intercontinentale et à la Maison universitaire du livre les 16, 18 et 19 octobre.
L´objectif de ces rencontres est de promouvoir et diffuser la poésie en langues romances parmi le public mexicain. «Je suis très contente et émue d’être parmi tous ces poètes du monde. Je suis sûre que ces rencontres seront un véritable florilège humain et artistique.
La découverte du Mexique par la voie de la poésie est, pour moi, un voyage de l’âme au bout de la Terre. La poésie m’a amenée vers des horizons lointains et variés à travers des chemins souvent tortueux. Je suis tout de même un peu triste qu’un tel événement international d’une telle dimension auquel j’ai la chance de participer se déroule à l’abri des regards des institutions culturelles de mon pays auquel mon nom est associé», nous a déclaré Anissa Mohammedi.


Poétesse d’expression bilingue (français et kabyle), originaire de Tizi Ouzou, Anissa Mohammedi a obtenu plusieurs prix de poésie. Elle vit en France depuis 1999 et elle a participé à de nombreuses manifestations littéraires et culturelles outre-mer. Elle est l’auteur de Soupirs, publié en 1996 à compte d’auteur en Algérie, La voix du silence, publié en 2000 chez les éditions Racine (France), Anadi (La quête), un recueil de poèmes en kabyle, publié en 2002, Au nom de ma parole (Québec, 2003) en coédition avec Autre temps (Marseille), De terre et de chair en 2009 aux éditions Les Ecrits des forges, (Québec) en coédition avec Le temps des cerises, (Paris).



Ahcène Tahraoui

El Watan 20 ans numéro spécial