阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Thursday, November 11, 2010

Jean-Pierre Raffarin se rendra le 24 novembre en Algérie




Raffarin en Algérie le 24 novembre, chargé de mission par Sarkozy :
Jean-Pierre Raffarin se rendra le 24 novembre en Algérie dans le cadre de la mission de consolidation des relations économiques entre Paris et Alger que lui a confiée Nicolas Sarkozy, a-t-on appris dans l'entourage de l'ancien Premier ministre.

Le 2 septembre dernier, M. Raffarin avait été chargé par le chef de l'Etat "d'identifier et de lever les obstacles entre la France et l'Algérie pour leurs investissements économiques respectifs", selon le sénateur UMP.

Le thème du développement des échanges économiques entre les deux pays, dont les relations sont souvent houleuses, avait notamment été évoqué par le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant et le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia, les 21 février et 20 juin, lors d'entretiens à Alger.

"Notre pays demeure l'un des tout premiers partenaires économiques de l'Algérie. Pour autant, nul acquis n'est définitif et nous devons veiller à maintenir et autant que possible accroître nos positions de marché", écrivait le président Sarkozy dans sa lettre de mission.

Quand une radio locale devient universelle



La nostalgie du bled semble s’atténuer au détour d’un programme d’une radio locale.

Vous écoutez radio Jijel. Nous vous souhaitons de passer d’agréables moments avec nous», lance une animatrice de cette radio locale destinée officiellement aux habitants de cette wilaya côtière. Pourtant, nous ne sommes pas à Jijel, mais à 400 km de cette ville, à Blida plus précisément. La diffusion de cette station sur la FM est très limitée dans l’espace. Néanmoins, et grâce aux nouvelles technologies de l’information et de la communication, notamment l’Internet et le satellite, cette radio est captée non seulement dans la ville des Roses mais un peu partout dans le monde.

A Blida, la «communauté» des «Jijlis» est importante.Connus pour être de bons cuisiniers, la plupart d’entre eux détiennent des restaurants. Mohamed est un restaurateur qui a ouvert son commerce, il y a quelques années, au cœur de la ville des Roses. Ayant toujours sa ville natale et d’origine dans le cœur, il lit régulièrement les éditions locales d’El Watan sur Internet afin d’être au fait de ce qui se passe à Jijel. Aussi, il branche souvent son téléviseur sur le satellite Atlantic Bird 3 (5°West) afin de pouvoir capter la radio d’une région qui lui manque et d’avoir de la manière la plus instantanée de ses nouvelles, même s’il s’agit du quartier le plus reculé de la ville.

«Je ne peux pas rester sans nouvelles de ma ville. Parfois, je me sens dépaysé même si Blida est une région accueillante et cosmopolite. A vrai dire, les ondes venant de Jijel ont un effet magique sur moi ; ils me font remonter le moral lorsque ma famille et toute ma région me manquent», reconnaît-il, avant de poursuivre avec un air plaisantin : «Capter Radio Jijel dans mon restaurant, c’est aussi promouvoir ma région auprès de mes clients blidéens.»

En fait, la radio de la Perle de l’est du pays n’est qu’un simple exemple de cet engouement de nos concitoyens vers tout ce qui est en rapport avec leur région d’origine. Les radios locales restent donc un cordon ombilical par excellence qui maintient les liens, tout en soulageant les «souffrances de la nostalgie» pour les personnes «sensibles» habitant au pays et surtout à l’étranger.
Pour le moment, elles sont une quinzaine de radios locales relevant de l’ENRS qui diffusent sur Atlantic Bird 3 (5°West) et leur écoute est donc «universelle» et ce, à l’instar de radio Ahaggar, radio Saoura, radio Tlemcen, radio Adrar, ainsi que les stations de Ghardaïa, d’Illizi, de Batna et de Souk Ahras.

Plusieurs autres radios locales émettent aussi sur Internet et peuvent être captées aux quatre coins du monde.
D’autres radios semblent bien comprendre cet «enjeu» puisque nous avons appris que la station de Tipasa, à titre d’exemple, va lancer, d’ici à la fin de 2010, ses émissions par satellite et inaugurer ainsi son site Internet. Les concepteurs de radio Blida, laquelle sera opérationnelle durant le premier trimestre de 2011, pensent déjà à «l’universalisation» de cette station dont la vocation est pourtant régionale.Le monde ne cesse de devenir donc un petit village…

Mohamed Benzerga

Quand une radio locale devient universelle



La nostalgie du bled semble s’atténuer au détour d’un programme d’une radio locale.

Vous écoutez radio Jijel. Nous vous souhaitons de passer d’agréables moments avec nous», lance une animatrice de cette radio locale destinée officiellement aux habitants de cette wilaya côtière. Pourtant, nous ne sommes pas à Jijel, mais à 400 km de cette ville, à Blida plus précisément. La diffusion de cette station sur la FM est très limitée dans l’espace. Néanmoins, et grâce aux nouvelles technologies de l’information et de la communication, notamment l’Internet et le satellite, cette radio est captée non seulement dans la ville des Roses mais un peu partout dans le monde.

A Blida, la «communauté» des «Jijlis» est importante.Connus pour être de bons cuisiniers, la plupart d’entre eux détiennent des restaurants. Mohamed est un restaurateur qui a ouvert son commerce, il y a quelques années, au cœur de la ville des Roses. Ayant toujours sa ville natale et d’origine dans le cœur, il lit régulièrement les éditions locales d’El Watan sur Internet afin d’être au fait de ce qui se passe à Jijel. Aussi, il branche souvent son téléviseur sur le satellite Atlantic Bird 3 (5°West) afin de pouvoir capter la radio d’une région qui lui manque et d’avoir de la manière la plus instantanée de ses nouvelles, même s’il s’agit du quartier le plus reculé de la ville.

«Je ne peux pas rester sans nouvelles de ma ville. Parfois, je me sens dépaysé même si Blida est une région accueillante et cosmopolite. A vrai dire, les ondes venant de Jijel ont un effet magique sur moi ; ils me font remonter le moral lorsque ma famille et toute ma région me manquent», reconnaît-il, avant de poursuivre avec un air plaisantin : «Capter Radio Jijel dans mon restaurant, c’est aussi promouvoir ma région auprès de mes clients blidéens.»

En fait, la radio de la Perle de l’est du pays n’est qu’un simple exemple de cet engouement de nos concitoyens vers tout ce qui est en rapport avec leur région d’origine. Les radios locales restent donc un cordon ombilical par excellence qui maintient les liens, tout en soulageant les «souffrances de la nostalgie» pour les personnes «sensibles» habitant au pays et surtout à l’étranger.
Pour le moment, elles sont une quinzaine de radios locales relevant de l’ENRS qui diffusent sur Atlantic Bird 3 (5°West) et leur écoute est donc «universelle» et ce, à l’instar de radio Ahaggar, radio Saoura, radio Tlemcen, radio Adrar, ainsi que les stations de Ghardaïa, d’Illizi, de Batna et de Souk Ahras.

Plusieurs autres radios locales émettent aussi sur Internet et peuvent être captées aux quatre coins du monde.
D’autres radios semblent bien comprendre cet «enjeu» puisque nous avons appris que la station de Tipasa, à titre d’exemple, va lancer, d’ici à la fin de 2010, ses émissions par satellite et inaugurer ainsi son site Internet. Les concepteurs de radio Blida, laquelle sera opérationnelle durant le premier trimestre de 2011, pensent déjà à «l’universalisation» de cette station dont la vocation est pourtant régionale.Le monde ne cesse de devenir donc un petit village…

Mohamed Benzerga

Alger. Résidence algéro-européenne des photographes



Alger. Résidence algéro-européenne des photographes
Objectif,le patrimoine culturel et archéologique

En l’espace de quatre jours, dix-huit photographes algériens et étrangers sont conviés à immortaliser, par une série de clichés, le patrimoine culturel et architectural algérois.

Dans le cadre de ses activités culturelles, en partenariat avec le ministère de la Culture, l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC) et les services culturels des Etats membres, la délégation de l’Union européenne en Algérie organise, du 9 au 12 de ce mois, une résidence de photographes sur le thème «Le patrimoine culturel et architectural algérois» à la villa Abdeltif. Pas moins de 18 photographes algériens et étrangers prendront part à ce rendez-vous artistique. Un événement qui se veut avant tout un espace d’échange et de dialogue autour du thème du patrimoine culturel et architectural algérois.

Au cours d’une conférence de presse animée, hier, au niveau de la villa Abdeltif, Mme Laura Baeza, ambassadrice, chef de la délégation de l’Union européenne, a rappelé à l’assistance que cette résidence algéro-européenne de photographes fait suite à la rencontre des femmes écrivaines qui s’est déroulée en octobre dernier à Alger. «Cette résidence s’inscrit dans le cadre du dialogue interculturel que l’Union européenne encourage à travers différents programmes nationaux et régionaux. Algériens et Européens vont travailler ensemble, échanger des expériences et surtout développer un dialogue autour d’un métier qui les passionne», dit-elle.

La conférencière a indiqué que cette résidence est une première étape d’un projet qui a pour objectif d’offrir aux Algérois et à tous ceux qui s’intéressent au patrimoine un regard croisé des professionnels de la photo sur Alger, et ce, à travers une exposition photographique qui sera organisée, probablement au musée du MaMa en 2011.

Déclic pittoresque

Un livre d’art sera également édité avec les photographies réalisées dans le cadre de cette résidence. Parmi les artistes européens, citons l’Allemande Marion Beckhausser, l’Espagnol Juan Angel De Corral, la Française Coralie Grandjean, le Polonais Radoslaw Kazmierczack, le Britanique Jason Oddy, le Belge Charles Paulicevitch, l’Autrichien Christian Wachter, le Belge Charles Paulicevitch et l’Italienne Elisabetta Zavoli. Côté Algérie, on retiendra les noms de Rachida Adaou, Sarah Bellache, Farid Djema, Sid Ali Djenidi, Mohamed Guesmia, El Hadi Hamdikène, Rafik Laggoune, Louiza Sid Ammi, Rafik Zaïdi et Réda Samy Zazoun.

La plupart des photographes sélectionnés pour cette résidence sont des professionnels ayant une expérience dans le domaine. En effet, ce sont des photographes issus de différentes écoles de photographie. Certains sont spécialisés dans la photo d’art. D’autres sont des reporters photo ou encore des plasticiens pétris de photographie.«Durant leur séjour, ils vont focaliser leur travail sur le patrimoine algérois, au sens le plus large du mot, et saisir les images qui à leurs yeux sont les plus significatives de cette richesse», ajoutera Mme Baeza.

Il est à noter que les photographes retenus pour cette résidence seront armés de leur boîtiers afin d’immortaliser des clichés se rapportant au patrimoine culturel et architectural algérois. Le programme des visites prévoit des haltes au niveau du Bastion 23, La Casbah d’Alger, la Grande-Poste, l’hôtel El Djazaïr, Djemâa El Djedid, Djemâa El Kebir, Sidi Abderrahmane, Dar Aziza, Fort Tamentefoust, Notre-Dame d’Afrique, le Théâtre national d’Alger, aqueduc du Val d’Hydra. Des lieux historiques, mythiques, que la mémoire ne saurait oublier.



Nacima Chabani